vendredi 18 décembre 2009

Le "Yes we can" de Jessica Cox


Le cas de Jessica fait vraiment réfléchir et prouve au monde entier que tout est possible pour celui qui sait affronter les problèmes de la vie avec une mentalité positive, une détermination sans faille et des objectifs clairs à atteindre.
J'ai beaucoup lu (car la lecture est ma principale activité aujourd'hui) et beaucoup observé les comportements et les expériences des autres mais le cas de Jessica restera sans doute l'un des cas les plus touchants pour moi et les plus parlants. C'est un cas qui nous ôte toute excuse devant la fatalité, l'échec et le désespoir.
C'est un cas qui nous souligne l'importance de l'éducation familiale et son impact sur les comportements des enfants.
C'est un cas qui met en exergue la place du MENTAL dans la transformation de la vie individuelle…
Jessica est née sans bras suite à une maladie congénitale très rare mais ses parents lui ont fait comprendre très tôt que cette anomalie physique est un défi de la vie à relever plutôt qu'un malheur et une condamnation du destin.
Elle a vite surmonté sa différence avec les autres enfants de son âge et s'est résolument engagée dans le combat non pas pour survivre mais pour faire sa promotion de la vie, une promotion rare et enviable par tous.
Pouvez-vous -ne serait-ce qu'un instant- imaginer ce que Jessica a pu faire sans bras?

* Elle a pris part à différente activités comme la gymnastique, la danse et le chant, souvent lors de grandes représentations.
* Elle sait écrire 25 mots à la minute, se sécher les cheveux, se maquiller, se mettre des lentilles de contact avec la même facilité que n'importe qui.
* Elles est diplômée de psychologie de l'Université d'Arizona en Amérique.
* Elle est la première personne sans bras à obtenir une ceinture noire en Taekwondo.
* Elle conduit toute seule sa voiture avec ses pieds et fait le plein de sa voiture au niveau des stations d'essence.
* Mais plus que conduire une voiture, elle est la première femme de l'histoire à piloter sans bras.
* En plus d'être une oratrice hors pair (www.rightfooted.com), elle constitue un guide pour les enfants dans le Réseau International des Enfants Amputés, durant les cinq dernières années.

Voilà quelques-unes des activités que mène Jessica en tant que handicapée physique et modèle moral pour tout le monde.
Et nous qui jouissons de nos organes et membres du corps, quel modèle constituons-nous pour les autres et dans quel domaine?
Quelle est notre vision du monde et de ses défis?
N'est-ce pas que notre pauvreté et notre retard trouvent leur explication dans notre moral et notre mental plutôt que dans le manque des moyens?
Ah si chaque handicapé pouvait s'inspirer du cas de Jessica pour ne pas se condamner à la fatalité et à la mendicité et faire plutôt sa promotion de la vie?
Ah si chaque pauvre pouvait s'inspirer du cas de Jessica pour vaincre sa pauvreté?
Ah si chacun de nous pouvait s'inspirer du cas de Jessica pour mener à bout son combat de la vie?...
Eh bien, notre monde changerait du jour au lendemain, du mal au bien et du bien au mieux!!!
Je vous laisse à présent visualiser un diaporama sur Jessica, en tirer vos propres leçons et analyses et surtout décider de la façon dont vous allez désormais regarder la vie et affronter ses problèmes.
Cliquez ici pour voir le diaporama

samedi 12 décembre 2009

L'intégralité du discours de Barack Obama à Oslo



Nous publions ici l’intégralité du discours du Président Barack Obama lors de sa réception du Prix Nobel de la Paix avec mise en page et correction de certaines erreurs de frappe, d’orthographe, de saisie…

Allocution du président Barack Obama à l'occasion de son acceptation du prix Nobel de la paix à L'Hôtel de ville d'Oslo (Norvège):
Le président - Vos Majestés, vos Altesses royales, Membres distingués du Comité Nobel de Norvège, citoyens des États-Unis et citoyens du monde:
Je reçois cet honneur avec une profonde gratitude et une grande humilité. C'est un prix qui fait appel à nos plus hautes aspirations: malgré la cruauté et la dureté de notre monde, nous ne sommes pas de simples prisonniers du destin. Nos actes comptent, et nous pouvons infléchir le cours de l'histoire vers davantage de justice.
Et pourtant, j'aurais tort d'ignorer la controverse considérable que votre décision généreuse a soulevée: d'une part, parce que je suis au début, non à la fin, de mes efforts sur la scène mondiale. En comparaison de certains des géants qui ont reçu ce prix - Schweitzer et King; Marshall et Mandela - mes réalisations sont faibles. D'autre part, il y a les hommes et les femmes de par le monde qui ont subi la prison et essuyé des coups dans leur quête de justice; il y a ceux qui œuvrent au sein des organisations humanitaires à apaiser les souffrances, les millions d'inconnus dont les discrets actes de courage et de compassion inspirent jusqu'aux cyniques les plus endurcis. Je ne saurais en vouloir à ceux qui trouvent ces hommes et ces femmes certains bien connus, d'autres obscurs pour tous, hormis ceux qu'ils aident - bien plus dignes que moi de mériter cet honneur.
Mais l'interrogation la plus profonde peut-être qui entoure mon attribution de ce prix a trait au fait que je suis le commandant en chef d'une nation engagée dans deux guerres. L'une de ces guerres est en voie d'achèvement. L'autre est un conflit que l'Amérique n'a pas cherché et auquel quarante-deux autres pays - dont la Norvège - se sont joints afin de se défendre et de défendre toutes les nations contre de nouvelles attaques.
Néanmoins, nous sommes en guerre, et je suis responsable du déploiement de milliers de jeunes Américains sur un champ de bataille lointain. Certains d'entre eux vont tuer, certains vont être tués. C'est pourquoi je me présente ici avec un sens profond du coût des conflits armés - rempli d'interrogations difficiles sur les relations entre la guerre et la paix et sur nos efforts visant à passer de l'une à l'autre.
Certes, ces questions n'ont rien de nouveau. La guerre, sous une forme ou sous une autre, est apparue avec le premier homme. À l'aube de l'histoire, sa moralité n'était pas mise en doute; c'était un simple fait, comme la sécheresse ou la maladie, c'était la façon dont les tribus puis les civilisations recherchaient la puissance et réglaient leurs différends.
Avec le temps, à mesure que des codes de loi ont visé à maîtriser la violence parmi les groupes, de même des philosophes, des religieux et des hommes d'État ont cherché à maîtriser le pouvoir destructif de la guerre; on a vu naître la conception d'une «juste guerre», ce qui laissait à penser que la guerre n'était justifiée que lorsque certaines conditions étaient remplies: si on s'y résolvait en dernier recours, ou en cas de légitime défense; si la force employée était proportionnelle; et si, chaque fois que possible, on épargnait les populations civiles.
Il est vrai, comme chacun le sait, que pendant la majeure partie de l'histoire, cette conception de la «juste guerre» a rarement été appliquée. La capacité des êtres humains d'inventer de nouveaux moyens de s'entretuer s'est révélée inépuisable, de même que leur aptitude à exempter de toute merci ceux qui ne leur ressemblaient pas, ou qui priaient un Dieu différent.
Les guerres entre armées ont cédé la place aux guerres entre nations - des guerres totales où s'est estompée la distinction entre civil et combattant. En l'espace de trente ans, un tel carnage devait engloutir ce continent même. Et s'il est difficile de songer à une cause plus juste que la défaite du Troisième Reich et des puissances de l'Axe, la Deuxième Guerre mondiale fut un conflit dans le lequel le nombre total de civils qui ont péri a dépassé celui des soldats.
Dans le sillage d'une telle destruction et avec l'avènement de l'ère nucléaire, il est apparu clairement aux vainqueurs comme aux vaincus que le monde avait besoin d'institutions afin de prévenir une autre guerre mondiale. C'est ainsi qu'un quart de siècle après que les États-Unis eurent rejeté la Société des Nations - une idée qui avait valu à Woodrow Wilson ce prix Nobel - les États-Unis ont conduit le monde à la construction d'une architecture destinée à maintenir la paix: un plan Marshall et une Organisation des nations unies, des mécanismes gouvernant les règles de la guerre, et des traités pour protéger les droits de l'homme, prévenir le génocide et limiter les armes les plus dangereuses.
À de nombreux égards, ces efforts ont été couronnés de succès. Certes, des guerres terribles ont eu lieu et des atrocités ont été commises. Mais il n'y a pas eu de Troisième Guerre mondiale. La guerre froide s'est terminée lorsque des foules en jubilation ont fait tomber un mur. Le commerce a recousu la plupart des parties du monde. Des milliards d'êtres humains sont sortis de la pauvreté. Les idéaux de la liberté et de l'autodétermination, de l'égalité et de la règle du droit ont progressé tant bien que mal. Nous sommes les héritiers de la force d'âme et de la perspicacité des générations passées et c'est un héritage dont mon propre pays est fier à juste titre.
Pourtant, dans la première décennie d'un siècle nouveau, cette vieille architecture ploie sous le poids de nouvelles menaces. Le monde n'a sans doute plus à redouter la perspective d'une guerre entre deux superpuissances nucléaires, mais la prolifération pourrait aggraver le risque d'une catastrophe. Le terrorisme est une tactique très ancienne, mais les techniques modernes permettent à quelques petits hommes saisis d'une rage démesurée d'assassiner des innocents à une échelle horrifiante.
D'autre part, les guerres entre nations ont de plus en plus cédé la place à des conflits internes.
La résurgence de conflits ethniques ou sectaires, la montée de mouvements sécessionnistes, les insurrections, les États défaillants: toutes ces choses enserrent les populations civiles, de plus en plus, dans un chaos sans issue. Dans les guerres d'aujourd'hui, il meurt bien plus de civils que de soldats, et on voit les graines de conflits futurs semées, des économies ruinées, des sociétés civiles en lambeaux, des réfugiés entassés, des enfants balafrés.
Je n'apporte pas aujourd'hui avec moi une solution définitive de ces problèmes de guerre. Ce que je sais, cependant, c'est que la réponse à ces défis exigera la même clairvoyance, le même labeur et la même opiniâtreté que n'en possédaient les hommes et les femmes qui ont agi de façon si audacieuse il y a quelques décennies. Et elle exigera que nous repensions les notions de guerre juste ainsi que les impératifs d'une juste paix.
Nous devons tout d'abord admettre une dure vérité: nous n'allons pas éradiquer les conflits violents de notre vivant. Il y aura des moments où des nations, agissant seules ou de concert, trouveront le recours à la force non seulement nécessaire mais aussi moralement justifié.
Cela, je le dis pleinement conscient de ce que Martin Luther King déclara jadis, dans le cadre de cette même cérémonie: «La violence n'apporte jamais la paix permanente. Elle ne règle aucun problème social: elle ne fait qu'en créer de nouveaux et de plus compliqués». Moi qui me trouve ici en conséquence directe de l'œuvre de Martin Luther King, je suis la preuve vivante de la force morale de la non-violence. Je sais qu'il n'y a rien de faible, rien de passif, rien de naïf, dans le credo et dans la vie de Gandhi et de Martin Luther King.
Mais en ma qualité de chef d'État qui a juré de protéger et de défendre son pays, je ne puis me guider d'après leurs seuls exemples. Je suis confronté au monde tel qu'il est et ne puis rester passif face aux menaces qui pèsent sur le peuple américain; car ne vous leurrez pas: le mal existe dans le monde. Ce n'est pas un mouvement non violent qui aurait pu arrêter les armées d'Hitler. Aucune négociation ne saurait convaincre les chefs d'Al-Qaïda de déposer leurs armes.
Dire que la guerre est parfois nécessaire n'est pas un appel au cynisme, c'est la reconnaissance de l'histoire, des imperfections de l'homme et des limites de la raison.
Je soulève ce point, je commence par ce point parce que dans de nombreux pays on éprouve actuellement une profonde ambivalence au sujet de toute action militaire, quelle qu'en soit la cause. Parfois, il s'y greffe une méfiance réflexive à l'égard de l'Amérique, la seule superpuissance militaire du monde.
Mais le monde doit se rappeler que ce ne sont pas que les institutions internationales, les traités et les déclarations, qui lui ont apporté la stabilité après la Deuxième Guerre mondiale.
Quelques erreurs que nous ayons commises, la vérité toute simple est celle-ci: les États-Unis d'Amérique ont contribué à garantir la sécurité mondiale pendant plus de soixante ans par le sang de leurs citoyens et par la force de leurs armes. Le service, le sacrifice de nos hommes et femmes qui portent l'uniforme a promu la paix et la prospérité de l'Allemagne à la Corée et a permis à la démocratie de prendre pied dans des endroits tels que les Balkans. Nous avons assumé ce fardeau non pas parce que nous cherchons à imposer notre volonté, mais en raison de notre intérêt éclairé: parce que nous voulons un avenir meilleur pour nos enfants et nos petits-enfants, et que nous pensons que leurs vies seront meilleures si les autres enfants et petits-enfants du monde peuvent vivre dans la liberté et dans la prospérité.
Donc oui, les outils de guerre ont un rôle à jouer pour préserver la paix. Et pourtant cette vérité doit coexister avec une autre: aussi justifiée soit-elle, la guerre promet une tragédie humaine.
Par son courage et par son sacrifice, le soldat se couvre de gloire car il exprime son dévouement à sa patrie, à sa cause, à ses camarades de combat. Mais la guerre elle-même n'est jamais glorieuse et nous ne devons jamais la claironner comme telle. C'est ainsi que notre défi consiste en partie à concilier ces deux vérités apparemment inconciliables, à savoir que la guerre est parfois nécessaire et qu'elle est, à un certain niveau, une expression de la folie humaine.. Concrètement, nous devons centrer nos efforts sur la tâche à laquelle le président Kennedy nous a appelés, il y a longtemps: «Concentrons-nous, dit-il, sur une paix plus pratique, plus réalisable, basée non sur une soudaine révolution de la nature humaine, mais sur une évolution progressive des institutions humaines».
Une évolution progressive des institutions humaines: quelle forme cette évolution pourrait-elle prendre? Et quelles pourraient être ces mesures pratiques?
Tout d'abord, je crois que toutes les nations - qu'elles soient puissantes ou faibles - doivent adhérer aux normes qui s'appliquent à l'usage de la force. Comme tout chef d'État, je me réserve le droit d'agir unilatéralement si cela s'avère nécessaire pour défendre mon pays.
Néanmoins, je suis convaincu qu'adhérer à ces normes, à ces normes internationales, renforce ceux qui le font, et isole et affaiblit ceux qui ne le font pas.
Le monde a soutenu les États-Unis au lendemain des attaques du 11 septembre 2001, et continue d'appuyer nos efforts en Afghanistan, sur la base de l'horreur causée par ces attaques insensées et du principe reconnu d'autodéfense. Le monde avait pareillement reconnu la nécessité d'affronter Saddam Hussein quand il avait envahi le Koweït - un consensus qui a transmis un message clair quant aux conséquences de toute agression.
En outre, les États-Unis ne peuvent pas exiger des autres de respecter un code de conduite que nous refuserions d'appliquer nous-mêmes. Notre action, dans ce cas, semblerait arbitraire et saperait la légitimité de toute intervention future - même quand elle serait des plus justifiées.
Ce principe devient particulièrement important quand l'objectif d'une action militaire va au-delà de l'autodéfense ou de la défense d'une nation contre un agresseur. De plus en plus souvent, nous sommes confrontés à des questions telles que celle de savoir comment prévenir le massacre de civils par leur propre gouvernement, ou comment mettre fin à une guerre civile dont la violence et les souffrances risquent de dévaster une région tout entière.
Je crois que l'usage de la force peut être justifié pour des raisons humanitaires, comme cela l'a été dans les Balkans, ou dans d'autres régions ravagées par la guerre. L'inaction déchire notre conscience et peut conduire plus tard à une intervention militaire plus coûteuse. C'est pourquoi toutes les nations responsables doivent postuler qu'une force militaire dotée d'un mandat clairement établi a un rôle à jouer pour maintenir la paix.
Les États-Unis ne vacilleront jamais dans leur engagement en faveur de la sécurité internationale. Mais dans un monde où les menaces sont plus répandues et les missions plus complexes, l'Amérique ne peut pas agir dans l'isolement. L'Amérique ne peut à elle seule assurer la paix. C'est vrai pour l'Afghanistan; c'est vrai aussi pour les États déstructurés, telle la Somalie, où le terrorisme et la piraterie sévissent aux côtés de la famine et des souffrances humaines. Et malheureusement, cela restera vrai pour des régions instables du monde pour de nombreuses années à venir.
Les dirigeants et les soldats des États membres de l'OTAN - et des autres pays amis et alliés - prouvent la véracité de ce principe grâce aux capacités et au courage dont ils font montre en Afghanistan. Mais dans de nombreux pays, il y a une certaine fracture entre les efforts de ceux qui servent sous les drapeaux et l'ambivalence du public. Je comprends pourquoi la guerre n'est pas populaire. Mais je sais aussi ceci: le seul fait de souhaiter la paix suffit rarement à la concrétiser. La paix exige d'assumer des responsabilités. La paix requiert des sacrifices. C'est pourquoi l'OTAN continuera d'être indispensable. C'est pourquoi nous devons renforcer les missions de maintien de la paix de l'ONU et d'organismes régionaux, et ne pas laisser cette tâche à quelques pays seulement. C'est pourquoi nous accueillons avec des honneurs ceux qui, après avoir servi dans des missions de maintien de la paix et d'entraînement à l'étranger, rentrent chez eux, à Oslo et à Rome, à Ottawa et à Sydney, à Dhaka et à Kigali: nous les saluons non pas comme des faiseurs de guerre mais comme des artisans de paix.
Permettez-moi de souligner un dernier point au sujet de l'usage de la force. Quand nous prenons les décisions difficiles relatives à l'entrée en guerre, nous devons en même temps réfléchir posément à la façon dont nous la mènerons. Le comité Nobel a reconnu cette vérité en décernant son premier prix de la paix à Henry Dunant - le fondateur de la Croix-Rouge et l'un des grands promoteurs des Conventions de Genève.
Quand la force s'avère nécessaire, nous avons un intérêt moral et stratégique à respecter strictement certaines règles de conduite. Et même lorsque nous sommes face à face avec un adversaire féroce qui ne suit aucune règle, je pense que les États-Unis d'Amérique doivent demeurer le porte-étendard des principes de la guerre. C'est cela qui nous distingue de ceux contre lesquels nous luttons. C'est cela la source de notre force. C'est pourquoi j'ai interdit la torture. C'est pourquoi j'ai ordonné la fermeture de la prison à Guantanamo Bay. Et c'est pourquoi j'ai réaffirmé la détermination des États-Unis de respecter les Conventions de Genève.
Nous perdons notre âme lorsque nous transigeons avec les idéaux pour lesquels nous nous battons. Et nous honorons ces idéaux si nous les respectons non seulement quand il est facile de le faire mais aussi quand ce ne l'est pas.
J'ai parlé des questions que nous devons examiner dans notre esprit et dans notre cœur quand nous choisissons d'aller en guerre. Je voudrais maintenant parler des efforts à déployer afin d'éviter d'avoir à faire ces choix tragiques, et des trois moyens que nous pouvons employer pour bâtir une paix juste et durable.
Premièrement, à l'égard des pays qui enfreignent les règles et les lois, je crois que nous devons mettre au point des alternatives à la violence qui soient assez musclées pour modifier leur comportement - car si notre objectif est une paix durable, la parole de la communauté internationale doit valoir quelque chose. Les gouvernements qui font fi des règles doivent être tenus responsables de leurs actes. Les sanctions doivent infliger un coût réel. L'intransigeance doit être contrée par des pressions croissantes - et celles-ci ne peuvent exister que lorsque le monde entier parle d'une seule voix.
Un exemple urgent d'un tel effort est celui qui vise à prévenir la prolifération des armes nucléaires et à réaliser un monde dépourvu de ces armes. Au milieu du siècle dernier, de nombreux pays sont convenus de respecter un traité dont l'offre était claire: tous auraient accès à l'énergie nucléaire à vocation pacifique; ceux qui n'avaient pas d'armes nucléaires ne chercheraient pas à s'en doter; ceux qui en possédaient œuvreraient en faveur du désarmement. Je suis déterminé à respecter ce traité. C'est l'un des éléments centraux de ma politique étrangère. Et j'œuvre de concert avec le président Medvedev pour réduire les arsenaux nucléaires des États-Unis et de la Russie.
Mais il nous incombe aussi à tous de faire en sorte que certains pays, tels l'Iran et la Corée du Nord, ne contournent pas ce système. Ceux qui se disent respectueux du droit international ne peuvent pas détourner leur regard lorsque ce droit est bafoué. Ceux qui se préoccupent de leur sécurité ne peuvent pas négliger le danger d'une course aux armements au Moyen-Orient ou en Asie de l'Est. Ceux qui œuvrent pour la paix ne peuvent pas rester les bras croisés pendant que d'autres se dotent d'armes pour une guerre nucléaire.
Le même principe s'applique à ceux qui enfreignent le droit international en brutalisant leur propre peuple. Quand un génocide a lieu au Darfour, que des viols systématiques sont perpétrés au Congo et que la répression sévit en Birmanie, il faut que cela ait des conséquences. Oui, nous engagerons la discussion; oui, il y aura de la diplomatie; mais il doit y avoir des conséquences lorsque ces moyens échouent. Et plus nous agirons de concert, moins nous aurons à faire le choix entre l'intervention armée et la complicité avec l'oppression.
Ceci me mène à un deuxième point : le genre de paix que nous poursuivons. Car la paix ne consiste pas seulement en l'absence de conflits visibles. Seule une paix juste fondée sur les droits et la dignité inhérents à toute personne peut vraiment perdurer.
C'est cette idée fondamentale qui a inspiré les auteurs de la Déclaration universelle des droits de l'homme au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale. À la suite de ses dévastations, ils s'étaient rendu compte que si les droits de l'homme n'étaient pas protégés, la paix ne serait qu'une promesse vide.
Et pourtant, ces mots sont trop souvent ignorés. Certains pays excusent leur inaction en faveur des droits de l'homme en prétendant, à tort, qu'il s'agit de principes en quelque sorte occidentaux, inappropriés à la culture locale ou à leur stade de développement. Et aux États-Unis, il y a longtemps eu une tension entre ceux qui se décrivent comme réalistes ou comme idéalistes - une tension révélatrice d'une alternative douloureuse entre la poursuite d'intérêts étroits ou d'une campagne sans fin pour imposer nos valeurs au reste du monde.
Je rejette cette alternative. Je crois que la paix est instable lorsque les citoyens sont privés du droit de s'exprimer librement ou de pratiquer leur religion comme ils le souhaitent; du droit de choisir leurs dirigeants ou de se rassembler sans crainte. Les griefs réprimés s'enveniment et l'élimination de l'identité tribale ou religieuse peut conduire à la violence. Nous savons aussi que l'inverse est vrai. C'est seulement quand l'Europe est devenue libre qu'elle a enfin pu vivre en paix. Les États-Unis n'ont jamais mené de guerre contre une démocratie, et nos amis les plus proches sont des gouvernements qui protègent les droits de leurs citoyens. Aussi cyniquement qu'on voudrait les interpréter, ni les intérêts des États-Unis, ni ceux du monde entier, ne seront servis par le déni des aspirations humaines.
Donc, tout en respectant la culture et les traditions des différents pays, l'Amérique sera toujours la voix des aspirations qui sont universelles. Nous témoignerons de la tranquille dignité de réformateurs comme Aung Sang Suu Kyi; de la bravoure des Zimbabwéens qui sont allés voter malgré les passages à tabac; des centaines de milliers de personnes qui ont défilé silencieusement dans les rues de l'Iran. Il est révélateur que les dirigeants de ces gouvernements craignent plus les aspirations de leur propre peuple que la puissance d'une autre nation. Et tous les peuples libres ont le devoir de clairement signifier à ces mouvements que l'espoir et l'histoire sont de leur côté.
Permettez-moi de dire ceci: la promotion des droits de l'homme ne peut pas relever de la seule exhortation. Elle doit parfois être associée à une diplomatie méticuleuse. Je sais que la communication avec des régimes répressifs n'offre pas la pureté satisfaisante de l'indignation.
Mais je sais aussi que les sanctions sans main tendue - et la condamnation sans discussion- peuvent conduire à un statu quo paralysant. Aucun régime répressif ne peut s'acheminer sur une nouvelle voie si on ne lui ouvre pas une porte. À la lumière des horreurs de la révolution culturelle, la rencontre de Nixon avec Mao semblait inexcusable - et pourtant, elle a assurément contribué à orienter la Chine sur une nouvelle voie, où des millions de ses citoyens ont été sortis de la pauvreté et liés à des sociétés ouvertes. L'engagement du pape Jean-Paul II auprès de la Pologne a permis non seulement à l'église catholique, mais aussi à des chefs du mouvement ouvrier comme Lech Walesa, de prendre leur place. Les efforts déployés par Ronald Reagan dans le domaine du contrôle des armements et son acceptation de la perestroïka ont permis non seulement d'améliorer les relations avec l'Union soviétique, mais aussi d'encourager les dissidents dans l'ensemble de l'Europe de l'Est. Il n'existe pas de formule magique dans ce domaine. Mais nous devons faire de notre mieux pour trouver un équilibre entre isolement et engagement, entre pressions et incitations, de façon que les droits de l'homme et la dignité progressent au fil du temps.
Troisièmement, une paix juste ne comprend pas seulement des droits civils et politiques; elle doit englober la sécurité économique et l'ouverture de possibilités. Parce que la paix réelle ne se résume jamais à l'élimination de la peur, mais elle doit aussi mettre à l'abri du besoin.
Il ne fait aucun doute que le développement prend rarement racine sans sécurité; il est également vrai que la sécurité n'existe pas là où les êtres humains n'ont pas accès à la nourriture, à l'eau potable, aux médicaments ou aux logements dont ils ont besoin pour survivre.
Il n'y a pas de sécurité lorsque les enfants ne peuvent pas aspirer à une éducation digne de ce nom ni à un emploi qui leur permettra de soutenir une famille. L'absence d'espoir peut pourrir une société de l'intérieur.
C'est pourquoi aider les agriculteurs à nourrir leurs populations - ou les pays à éduquer leurs enfants et à soigner leurs malades - ne relève pas de la simple charité. C'est également pourquoi le monde doit s'unir pour lutter contre le changement climatique. Il existe peu de doute scientifique sur le fait que si nous ne faisons rien, nous devrons faire face à des sécheresses, à des famines et à des déplacements massifs de populations plus nombreux, ce qui alimentera plus de conflits pendant des décennies. Pour cette raison, ce ne sont pas seulement les scientifiques et les militants écologistes qui réclament des actions rapides et puissantes - ce sont les cadres militaires de mon pays et d'autres, qui comprennent que notre sécurité collective est en jeu. Des accords entre nations. De fermes institutions. Le soutien aux droits de l'homme. Des investissements dans le développement. Ce sont là les ingrédients essentiels de l'évolution qu'avait évoquée le président Kennedy. Et pourtant, je ne crois pas que nous ayons la volonté, la force, le courage d'achever cette œuvre sans quelque chose de plus - à savoir l'expansion continue de notre imagination morale; l'insistance sur le principe qu'il existe quelque chose d'irréductible que nous partageons tous.
Au fur et à mesure que le monde rapetisse, on pourrait penser qu'il est plus facile aux êtres humains de reconnaître à quel point ils sont semblables; de comprendre que nous voulons tous essentiellement la même chose; que nous espérons tous avoir la chance de vivre notre vie dans une certaine mesure de bonheur et de réalisation de nos aspirations et de celles de nos familles.
Et pourtant, vu le rythme étourdissant de la mondialisation, le nivellement culturel de la modernité, il n'est sans doute pas surprenant que les gens craignent de perdre ce qu'ils chérissent dans leur identité particulière - leur race, leur tribu, et peut-être encore plus leur religion. Dans certains endroits, cette crainte a conduit au conflit. Parfois, on a l'impression de reculer. Nous le constatons au Moyen-Orient, où le conflit entre Arabes et Juifs semble se durcir. Nous le voyons dans les pays qui sont déchirés par des clivages tribaux.
Mais ce qui est plus dangereux encore, c'est que nous le voyons dans la façon dont la foi est utilisée pour justifier le meurtre d'innocents par ceux qui ont déformé et souillé la grande religion qu'est l'islam, et qui ont attaqué mon pays depuis l'Afghanistan. Ces extrémistes ne sont pas les premiers à tuer au nom de Dieu; la cruauté des Croisades est amplement documentée. Mais cela nous rappelle qu'une guerre sainte ne peut jamais être une guerre juste. Parce que si vous croyez réellement que vous exécutez la volonté divine, alors il n'y a pas besoin de retenue - pas besoin d'épargner la femme enceinte, ni le médecin, ni même la personne qui professe la même foi que vous. Une vue aussi déformée de la religion est incompatible non seulement avec le concept de la paix, mais aussi avec celui de l'objet même de la foi. Parce que la règle d'or qui est au cœur de chaque grande religion veut que nous traitions les autres comme nous aimerions qu'ils nous traitent.
Respecter cette loi d'amour du prochain a toujours été la principale lutte de la nature humaine.
Nous sommes faillibles. Nous faisons des erreurs, nous cédons à la tentation de la fierté, du pouvoir, voire du mal. Parfois, même ceux d'entre nous qui sont armés des meilleures intentions n'arrivent pas à redresser les injustices. Mais nous n'avons pas besoin de penser que la nature humaine est parfaite pour continuer à croire que la condition humaine peut être améliorée. Nous n'avons pas besoin de vivre dans un monde idéalisé pour aspirer à ces idéaux.
La non-violence pratiquée par des hommes comme Gandhi et Martin Luther King ne serait sans doute pas adéquate ou possible dans toutes les circonstances, mais l'amour qu'ils ont prêché - leur foi dans le progrès humain - doit toujours être l'étoile polaire qui guide notre propre périple. Parce que si nous perdons cette foi - si nous l'écartons par sottise ou naïveté; si nous la séparons des décisions que nous devons prendre sur des questions comme la guerre et la paix - alors nous perdrons ce qu'il y a de plus précieux dans l'humanité. Nous perdrons notre sens des possibilités. Nous perdrons notre direction morale.
Comme les générations qui nous ont précédés, nous devons rejeter un tel avenir. Comme Martin Luther King l'a dit en cette occasion il y a tant d'années, «Je refuse d'accepter le désespoir comme réponse ultime aux ambiguïtés de l'histoire. Je refuse d'accepter l'idée que «l'être » de la condition actuelle de l'homme le rend moralement incapable de tendre vers le « devenir » éternel qui l'interpelle toujours».
Alors, aspirons tous au monde qui devrait être - à cette étincelle de divin qui est toujours présente dans chacune de nos âmes. Quelque part, aujourd'hui, dans ce monde, une jeune militante s'expose à la brutalité de son gouvernement, mais a le courage de continuer. Quelque part aujourd'hui, une mère en proie à une pauvreté cruelle prend le temps d'enseigner à son enfant, ramasse les quelques sous qu'elle a pour envoyer son enfant à l'école, parce qu'elle est convaincue que dans ce monde cruel, cet enfant trouvera encore de la place pour ses rêves.
Inspirons-nous de ces exemples. Tout en admettant que l'oppression sera toujours parmi nous, nous pouvons continuer de rechercher la justice. Tout en admettant l'irréductibilité de la dépravation, nous pouvons continuer à tendre vers la dignité. Tout en comprenant qu'il y aura toujours des guerres, nous pouvons rechercher la paix. Nous pouvons le faire, parce que c'est l'histoire du progrès humain; c'est l'espoir du monde entier; et en ces moments difficiles, nous devons accomplir notre œuvre ici sur terre.
 Fin de la transcription
 



lundi 30 novembre 2009

Retour au Niger après 35 jours aux Etats-Unis



Retour au Niger après 35 jours aux Etats-Unis
Par la Volonté et la grâce d’Allah, nous sommes de retour au Niger après 35 jours de séjour aux Etats-Unis, un séjour à la fois officiel et officieux et qui nous a permis de visiter plusieurs Etats, de rencontrer les musulmans et animer des conférences …
La dernière étape était Greensboro (Caroline du Nord) où nous avions passé la fête d’Idoul Adh-ha avec la communauté musulmane de Greensboro réunie sur une place allouée pour la circonstance.
Notre dernière conférence au Centre Islamique de Greensboro quelques heures avant notre départ pour le Niger (via New York et Casablanca), avait porté sur les mérites de l’investissement dans la voie d’Allah un thème qui constituait une suite logique du thème qui l’avait précédé sur l’obligation de chercher une richesse licite. Auparavant nous avions dirigé la prière de vendredi dans la mosquée dudit Centre sur la notion du bonheur selon la vision de l’Islam.
Qu’Allah soubhanahou wa taala accepte de nous les bonnes œuvres, pardonne les mauvaises et nous conforme davantage à ce qu’Il aime et agrée!



Je présente mes sincères remerciements à tous ceux qui ont été à la base de cette double tournée à commencer par le Gouvernement Américain plus précisément le Département d’Etat Américain, le Meridian International Center de Washington, les différents bureaux du Programme des Visiteurs Internationaux à Philadelphie, à Alabama, à Oklahoma et à Chicago, l’Ambassade d’Amérique à Niamey, l’Ambassade du Niger à Washington, le Centre Culturel Américain à Niamey, la Communauté musulmane nigérienne à Washington, à New York , à Philadelphie, à Greensboro ainsi que les responsables du CONUSA…

Qu’Allah nous fasse profiter tous de cette visite et nous aide à garder le contact avec les personnalités, les leaders religieux et les organismes que nous avions rencontrés et visités!
Qu’Allah fasse régner la paix partout dans le monde et qu’Il nous bénisse tous ainsi que nos pays!
Il ne nous reste plus qu’à tirer les leçons de cette visite dans les jours à venir incha-Allah.
 Cheikh Boureima Abdou Daouda  depuis Niamey/Niger

jeudi 26 novembre 2009

Signe et avertissement d Allah à Niamey

Signe et avertissement d'Allah à Niamey
Louanges à Allah Seigneur de l'Univers qui  a dit dans Son Puissant et inattaquable Livre: «Il n'est point de cité [injuste] que Nous ne fassions périr avant le Jour de la résurrection, ou que Nous ne punissions d'un dur châtiment. Cela est bien tracé dans le Livre [des décrets immuables]. Rien ne Nous empêche d'envoyer les miracles, si ce n'est que les anciens les avaient traités de mensonges. Nous avions apporté aux Samoûd la chamelle qui était [un miracle] visible: mais ils lui firent du tort. En outre, Nous n'envoyons des Ayâts (miracles) qu'à titre de menace ». Sourate 17, versets 58 et 59.
Après la pluie de viande cuite descendue du ciel sur un campement du Niger (Tindouga dans le poste administratif  d'Ayerou à l'ouest du Niger), Allah le Tout-Puissant vient de faire apparaitre un de Ses signes irréfutables en plein cœur du Niger plus précisément à Niamey la capitale, au quartier Lazaret, un signe sous la forme d'un cotonnier dont les feuilles portent la formule sacramentale «Bismillah » et desquelles coule de l'eau abondante chaque jour à 5h du matin.
L'autorité religieuse du Niger représentée par l'Association Islamique du Niger s'est rendue sur le lieu et a confirmé la véracité des faits…
Voilà l'information dont nous disposons pour le moment concernant cet événement, si nous obtenons d'autres détails, nous les partagerons incha-Allah avec vous.
En attendant cela, soyez totalement convaincus et conscients que cet Univers dans lequel nous sommes, a un Seigneur qui l'a créé, qui l'administre, le gère, agit dedans comme bon lui semble et a légiféré des adorations, des lois et des comportements pour ceux qui y vivent. Ainsi quiconque se soumet aux recommandations divines, sera sauvé ici-bas et dans l'au-delà et quiconque se rebelle contre les lois divines, s'expose inévitablement à un danger énorme.
Certes, pour certains voire pour beaucoup de gens, l'événement n'a peut-être aucune importance et ne mérite même pas qu'on en parle.
Cependant, pour nous musulmans, il s'agit d'un événement extrêmement grave et important car c'est Allah soub-hânahoû wa ta'âlâ qui a parlé en répondant aux agissements de Ses créatures. Cet événement à l'instar de ses semblables qui se produisent de temps en temps, est à la fois un signe (Ayat) et un avertissement.
C'est un signe qui renforce la foi des musulmans et qui les invite à s'attacher davantage à leur religion, au Coran et à la Voie de leur Prophète et qui les incite à propager cette religion de paix dans le monde par la sagesse et la bonne exhortation comme le Seigneur Très Haut l'a recommandé.
C'est aussi un avertissement pour ceux qui continuent de nier l'existence d'Allah, la véracité du Saint Coran et de la mission du dernier Messager (Mouhammad çallallahou alaihi wa sallam) envoyé à l'Humanité.
C'est surtout un avertissement pour les musulmans qui prennent à la légère la religion islamique ou qui cherchent à écarter Dieu et la religion de leurs affaires individuelles et collectives, familiales, sociales, économiques, politiques, éducatives…
Qu'Allah nous protège tous, nous bénisse, bénisse le NIGER et l'Humanité!
Poursuite de notre programme officieux aux Etats-Unis d'Amérique
Après Philadelphie où nous avions animé quelques conférences dans certaines mosquées, nous sommes arrivés depuis mercredi 25 novembre 2009 à Greensboro (en Caroline du Nord). Nous avons été impressionné par la masse des musulmans toutes nationalités confondues qui nous attendaient pour notre première conférence que nous avons animée dès notre arrivée. Nous fêterons incha-Allah la fête de Tabaski avec la communauté nigérienne à Greensboro qui est forte en nombre par rapport à d'autres villes.
 
Le miracle ici, c'est le fait que tous les ressortissants s'intéressent à la religion, la pratiquent correctement et se soudent autour d'elle.
Qu'Allah bénisse leur séjour et le rende bénéfique pour eux, pour le Niger et l'Amérique!
Qu'Allah récompense par le bien tous ceux qui nous ont accueilli ici à Greensboro et qui nous ont ouvert leurs cœurs avant leurs maisons!
Je profite de l'occasion pour vous présenter mes meilleurs veux de fête tout en priant Allah soubhanahou wa taala d'accepter nos bonnes œuvres et de pardonner nos erreurs, fautes et péchés! Qu'Il agrée le pèlerinage des pèlerins, qu'Il les protège et leur fasse profiter de leur Hadj spirituellement et matériellement!


Déclaration du président Obama à l'occasion de l'Aïd el-Kébir


Déclaration du président Obama à l'occasion de l'Aïd el-Kébir
Mon épouse Michelle se joint à moi pour adresser nos meilleurs voeux à tous ceux qui effectuent le Hadj, ainsi qu'aux musulmans des États-Unis et de partout ailleurs qui fêtent l'Aïd el-Kébir. Les rites du Hadj et de l'Aïd el-Kébir nous rappellent les origines abrahamiques communes de trois des grandes religions du monde.
Lors du Hadj, qui est le rassemblement humain le plus grand et le plus divers du monde, trois millions de musulmans de toute condition, dont des milliers de musulmans des États-Unis, se tiendront debout en prière au mont Arafat. Le lendemain, les musulmans du monde entier célébreront l'Aïd el-Kébir (ou Aïd al-Adha) et distribueront de la nourriture aux pauvres en commémoration de l'acceptation faite par Abraham de sacrifier son fils en obéissance à Dieu.
Je me réjouis que, cette année, le ministère de la santé et des services sociaux des États-Unis se soit associé au ministère saoudien de la santé en vue de prévenir et de circonscrire la propagation du H1N1 pendant le Hadj. Notre coopération à la lutte contre le H1N1 est l'un des moyens par lesquels nous remplissons l'engagement qu'a pris mon gouvernement de réaliser des partenariats dans des domaines d'intérêt mutuel.
Au nom du peuple des États-Unis, nous voudrions exprimer nos cordiales salutations à l'occasion de cette saison du Hadj. Eid Moubarak.

lundi 23 novembre 2009

Le Jour d'Arafa


Le Jour d'Arafa
Nous sommes toujours par la Volonté et la Grâce de Dieu le Tout-Miséricordieux le Très-Miséricordieux aux Etats-Unis dans le cadre de notre périple à la fois officiel et officieux. Après plusieurs jours à New York marqués par des rencontres, des visites et des conférences dans différentes mosquées à Harlem et à Brooklyn, nous sommes arrivés (une fois de plus) à Philadelphie où nous allons animer incha-Allah quelques conférences dans les mosquées de la localité.
     
Je profite de cette occasion pour remercier sincèrement la Communauté Nigérienne aux Etats-Unis en général et en particulier celles de New York, Philadelphie, Washington, Maryland, Harrisburg et Greensboro pour leur hospitalité et leur cordialité exemplaires.
Que Dieu bénisse leur séjour aux Etats-Unis, bénisse leurs activités et fasse qu'ils soient davantage utiles à leur pays d'origine (le Niger) et au pays dans lequel ils sont (les Etats-Unis)!
Je saisis également l'opportunité pour rappeler à tous le jeûne du Jour. Sachez à ce propos qu'il n'y a qu'un seul jour d'Arafa dans l'année et c'est le jour où les pèlerins se rassemblent sur la place d'Arafa, le deuxième jour du déroulement des rites du Hadj ou le neuvième jour de Zoul-Hidjah le mois du Hadj.
Il est très recommandé aux musulmans non-pèlerins (qui ne sont pas partis au Hadj) de jeûner ce jour où qu'ils se trouvent dans le monde. Ce jeûne permet d'effacer deux années de péchés: une année passée et une année à venir. Ainsi quiconque veut avoir cette rencontre doit jeûner ce jour-là qui correspond cette année au jeudi 26 novembre 2009 incha-Allah.
La fête de Tabaski intervient automatiquement le lendemain d'Arafa donc le vendredi 27 novembre 2009 et cela pour la Oummah Islamique tout entière.

Mais si pour une raison ou pour une autre, l'autorité politique et/ou religieuse du Niger a décidé que la fête soit le samedi au lieu du vendredi, eh bien les musulmans doivent lui obéir pour maintenir l'unité de la société et éviter la division dont souffrent déjà les nigériens.
En effet, les quatre jours qui suivent le jour d'Arafa à savoir le 10, le 11, le 12 et le 13 Zoul-Hidjah sont tous des jours de sacrifice. Quiconque sacrifie l'un de ces quatre jours, son sacrifice est valable.

Qu'Allah nous fasse comprendre et qu'Il fasse que l'unité, l'entente et la cohésion règnent toujours entre les nigériens! Amîn!
Qu'Allah nous bénisse tous et bénisse notre époque, nos pays y compris!
 Cheikh Boureima Abdou Daouda depuis Philadelphie/Etats-Unis

lundi 16 novembre 2009

Fin du programme officiel et début du programme officieux


Fin du programme officiel et début du programme officieux
Notre tournée aux Etats-Unis se déroule bien, après Tulsa/Oklahoma la quatrième étape, nous étions arrivés mercredi après-midi à Chicago dans l’Etat d’Illinois la cinquième et dernière étape du programme officiel.
Ainsi, depuis le samedi 14 novembre 2009, notre programme officiel a pris fin et certains participants sont rentrés directement chez eux à partir de l’aéroport de Chicago.


Quant à moi, j’ai entamé un séjour officieux afin de visiter les compatriotes nigériens et d’animer des conférences pour eux dans certaines localités.
Je suis depuis samedi après-midi à New York où j’ai été chaleureusement accueilli par un groupe de compatriotes.
Hier dimanche 15 novembre 2009, j’ai animé ma première conférence publique à la mosquée Salam Wal Kheyr de Harlem entre Magrib et Icha sur le thème: «L’obligation de chercher une richesse licite».


La conférence a vu la participation de beaucoup des frères et sœurs. La conférence a duré plus de 90 minutes avec questions et réponses après l’exposé.
Après la prière d’Ichâ, un dîner a été offert aux participants.
Après cette conférence, j’ai eu une rencontre de travail très fructueuse avec les responsables des structures des nigériens à New York.
Mon programme à New York se poursuit jusqu’au vendredi 20 novembre 2009 incha-Allah où je partirai dans l’après-midi pour une autre localité.
Je saisi cette occasion pour remercier sincèrement ces compatriotes nigériens à New York pour leur accueil et leur hospitalité exemplaires. Je prie Dieu de les bénir et de bénir leur séjour et leurs activités aux Etats-Unis et de faire d’eux des citoyens profitables à l’Islam, aux musulmans, à leur pays d’origine le Niger et à leur pays d’accueil (l’Amérique)!
Qu’Allah nous protègent tous!
Cheikh Boureima Abdou Daouda depuis New York

mercredi 11 novembre 2009

Tulsa/Oklahoma quatrième étape de notre séjour aux Etats-Unis


Nous poursuivons avec la Volonté et l'aide de Dieu notre séjour aux Etats-Unis. Nous sommes  arrivés à Tulsa dans l’Etat d’Oklahoma (c’est dans le Centre de l’Amérique) le samedi 7 novembre 2009. 

Si à Alabama nous avions visité des sites à la fois importants, historiques et stratégiques comme le Centre des Droits Civiques à Birmingham et le Centre des Rockets Américains et son musée à Huntsville; ici à Tulsa, nous avons eu l’opportunité d’échanger avec des responsables de différentes religions et visité plusieurs endroits dont le Centre Islamique de Tulsa, une école trilingue (qui forme ses élèves en trois langues: l’Anglais, le Français et l’Espagnol où nous nous sommes entretenus non seulement avec les responsables mais surtout avec les élèves), la communauté amérindienne…




 Ce voyage est vraiment une école dans laquelle nous apprenons et découvrons des nouvelles choses au fur et à mesure que l’on avance!
Je reviendrais incha-Allah à la fin du voyage sur les leçons que nous pouvons en tirer.
Nous quittons aujourd'hui Tulsa pour notre prochaine étape.
Cheikh Boureima Abdou Daouda depuis Tulsa/Oklahoma/Etats-Unis


samedi 7 novembre 2009

Alabama troisième étape de notre périple


Alabama troisième étape de notre périple

Je vous informe que par la Volonté, la Grâce et la Bienveillance de Dieu, nous poursuivons notre périple  en Amérique. Nous sommes arrivés à Alabama (dans le sud de l’Amérique) depuis le mardi 3 novembre 2009 et nous nous apprêtons à le quitter ce jour samedi 7 novembre 2009 pour un autre Etat américain. A Alabama nous avons visité plusieurs endroits dont l’Académie Islamique de Huntsville, le Centre des Droits Civiques à Birmingham à 2 heures de marche en voiture de Huntsville et bien d’autres lieux et dans toutes ces visites nous avons échangé avec les différents responsables.



Que Dieu nous conforme davantage à Sa Sainte Volonté et rende ce voyage profitable pour tous! 
Invoquons les uns pour les autres car les invocations des voyageurs et des frères et sœurs absents, sont exaucées!
Que Dieu vous bénisse tous!
Cheikh Boureima Abdou Daouda depuis Huntsville/Alabama en Amérique.

mercredi 4 novembre 2009

Hillary Clinton présente une aide américaine au monde musulman


Clinton, qui s'exprimait à Marrakech lors d'un forum sur le développement, a confirmé le lancement de nouveaux programmes à destination du monde musulman en faveur du développement économique, de l'éducation, d'une collaboration scientifique et technique et de la promotion de l'activité des femmes.
"Nous sommes déterminés à créer des opportunités pour aider au développement des énormes talents qui habitent les peuples de cette région", a-t-elle dit.
La secrétaire d'Etat a précisé qu'un programme de 76 millions de dollars viserait à soutenir des entreprises économiques au Yémen et qu'un projet de 30 millions de dollars serait mis en oeuvre en faveur des jeunes défavorisés en Jordanie.
Un sommet réunira l'an prochain à Washington des entrepreneurs musulmans et des hommes d'affaires américains, a-t-elle indiqué.
Cette déclaration d'Hillary Clinton fait écho à celle faite par Obama au Caire au mois de juin lorsqu'il avait promis de travailler à un nouveau départ dans les relations perturbées entre les Etats-Unis et le monde islamique.
Les Etats-Unis doivent à nouveau faire face à la colère de nombreux Etats arabes qui estiment que Washington a fait machine arrière sur la question des colonies juives dans les territoires occupés.
Les responsables palestiniens accusent l'administration Obama d'avoir abandonné son exigence initiale d'un gel total de la colonisation juive.
Dans son allocution, Clinton a répété la volonté des Etats-Unis de parvenir à une solution à deux Etats, affirmant que cette condition était la clé pour imposer une paix dans la région.
"Nous sommes déterminés à persévérer dans la poursuite de cet objectif", a dit la secrétaire d'Etat.
"Je crois très fortement que cela est possible. Je crois que l'engagement du président Obama est compris et je crois qu'avec votre soutien nous pourrons trouver un moyen d'y parvenir", a-t-elle ajouté.
Source

dimanche 1 novembre 2009

Poursuite du séjour de Cheikh Boureima Abdou Daouda aux Etats-Unis



Poursuite du séjour de Cheikh Boureima Abdou Daouda aux Etats-Unis
Nous sommes par la grâce de Dieu depuis le jeudi 29 octobre 2009 à Philadelphie notre deuxième étape (dans ce périple) après Washington. Tout se passe comme prévu et mieux encore pour moi personnellement car ici à Philadelphie j'ai rencontré beaucoup de compatriotes nigériens. Notre programme se poursuit bien, à Washington nous avions eu plusieurs seances de trvail avec des hautes personnalités concernées par la religion. Ici à Philadelphie, le vendredi nous avions visité un centre islamique (Al-aqsa Islamic Center) où nous avions pu voir comment la communauté musulmane travaille pour assurer une éducation adéquate aux enfants musulmans et nous y avions également prié la prière de vendredi.
Hier (samedi 31 octobre 2009) nous avions été dans l'ouest de Philadelphie à quelques 120 km au pays des Amish, une vieille civilisation chrétienne conservatrice. Il s'agit d'un peuple conservateur qui rejette la modernité en ce sens qu'ils vivent comme au 18e siècle, refusant (pour certains groupes) l'utilisation de l'électricité, de la voiture, de l'avion, de la radio, de la télévision, du téléphone... Ils utilisent les chariots, élèvent des vaches, possèdent de longues barbes (plus que la mienne), tissent leurs propres habits, utilisent leurs propres vélos et autres moyens de déplacement.

Ici au Département de la Justice à Washington.


 Ici au pays des Amish


   Ici dans une ferme Amish
 

J'essaie ici de monter un vélo Amish sans pédales



Voilà quelques nouvelles et images de nous, il ne s'agit pas encore de notre rapport que nous ferons à la fin de la visite incha-Allah.
Merci et que Dieu nous protège tous, protège Sa Religion et Ses serviteurs!
Cheikh Boureima Abdou Daouda depuis Philadelphie

jeudi 22 octobre 2009

Une marche pour exiger la mise en place totale de la loi islamique en Grande Bretagne

Une marche pour exiger la mise en place totale de la loi islamique en Grande Bretagne
Grande Bretagne(IQNA)- Le groupe islamique Islam4UK organise le 31 octobre sa deuxième marche pour défendre l'imposition de la loi islamique à l'ensemble de la société britannique.
Anjem Choudary revient à la charge. Ce musulman britannique, chef de file du groupe Islam4UK, organise le 31 octobre une marche pour « exiger la mise en place totale de la charia », la loi islamique, en Grande-Bretagne, annonce le Daily express. En février, l'ancien porte-parole du groupe Al-Muhajiroun avait déjà conduit une manifestation similaire.
« Nous demandons à tous les musulmans du Royaume-Uni de venir nous rejoindre et à déclarer collectivement qu’en tant que soumis à Allah, nous en avons assez de la démocratie, des lois humaines et de la dépravation de la culture britannique », martèle le Islam4UK dans un communiqué publié sur son site internet. Le groupe appelle aussi au « changement complet du système juridique britannique, ses représentants et son parlement ».
La Marche pour la charia, qui n’a pas encore reçu son autorisation finale, devrait débuter à la chambre des communes et pourrait réunir jusqu'à 5000 manifestants. Avant de rejoindre Trafalgar Square, ils devraient faire étape au 10 Downing Street, pour « appeler à la destitution du tyran Gordon Brown ».
En mars 2009, il avait déclaré que le but ultime de son groupe, qui revendique un millier de membres, était de voir « le drapeau d'Allah flotter au dessus de Downing street » et l'avènement en Grande-Bretagne d'un Etat islamique régi par la charia. Ce qui signifie concrètement : pour avoir été pris en état d'ivresse, 40 coups de fouet en public, la lapidation à mort en cas d'adultère, et la burqa pour toutes les femmes musulmanes ou non, avait-il détaillé dans le Sun.
Le débat sur la place de la charia n'est pas neuf en Grande-Bretagne. Sans commune mesure avec les positions d'Anjem Choidary. Mais en 2008, à la suite de l'archevêque de Cantorbéry, le président de la Haute Cour d'Angleterre et du pays de Galles, et le ministre de la Justice estimaient envisageables que des tribunaux puissent valider les arbitrages rendus au sein d'une communauté musulmane en matière d'affaires familiales.
En Angleterre, en Irlande du Nord et au pays de Galles, des « conseils » de la charia (tribunaux religieux) s'appliquent à régler des litiges relevant du droit civil. Créé en 2007, le Tribunal d'arbitrage musulman (MAT) peut même, selon une disposition du système juridique, faire valoir la légalité de ses jugements.
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