Ce Blog (devenu site le 21/9/2014) a pour objectif principal de collecter les informations et nouvelles du monde musulman et de les mettre à la disposition des Internautes en général et des frères et sœurs en Islam en particulier. Nous publions les informations telles qu'elles sont diffusées sur les sites d'origine avec indication des liens y référant.
Ce Blog (ou ce site) se veut comme "Un raccourci vers l'actualité islamique" et autres articles.
Le champion du monde poids lourds de 1986 à 1990, Mike Tyson, a embrassé l’islam alors même qu’il purgeait une peine de prison de dix ans, réduite à trois ans, pour le viol de Miss Etats-Unis en 1991.
Il a alors pris le nom de Malik Abdul Aziz et a rejoint la Nation of Islam, une organisation politique et religieuse de la communauté afro-américaine fondée à Détroit en 1930, dont Malcom X a été l'une des figures les plus marquantes.
Jetant l’éponge et tournant la page d’un passé de boxeur sulfureux, c’est dans l’enceinte de la Mecque et de Médine que nous retrouvons aujourd’hui la légende de la boxe reconvertie, en pèlerinage dans les lieux saints de l'islam à La Mecque et Médine.
A cette occasion, Mike Tyson a posté une photo de lui en pèlerinage sur ses comptes Twitter et Facebook.
SOURCE (mes excuses pour les photos qui peuvent vous choquer en tant que musulmans)
INTERVIEW Un particulier met en place un fonds de soutien pour les femmes en niqab verbalisées dans la rue. Il compte ainsi payer toutes leurs contraventions de 150 euros.
Le projet de loi destiné à interdire le port du voile intégral doit être adopté mardi par les députés. Le texte devra ensuite être examiné par le Sénat en septembre prochain. Même si un délai de six mois doit être consacré à la médiation et à l'explication du texte, les amendes, d'un montant de 150 euros, pourront commencer à tomber à partir du mois de septembre pour toute personne portant un niqab dans l'espace public, et à fortiori dans la rue.
Dans ce contexte, un ancien candidat malheureuxà la candidature à l'élection présidentielle de 2007 (ndlr : faute de parrainages suffisants, il avait dû abandonner), Rachid Nekkaz, annonce la création d'un fonds pour financer toutes les amendes des femmes verbalisées pour ce motif dans la rue. Sa position se rapproche de l'avis du Conseil d'Etat, qui s'est en effet prononcé défavorablement au mois de mai, à titre consultatif, estimant qu'une interdiction générale serait «exposée à de fortes incertitudes constitutionnelles et conventionnelles».
Patron d'une agence immobilière, Rachid Nekkaz adhère au Parti socialiste depuis fin 2009. Pour l'instant, le parti ne commente pas son initiative.
Lefigaro.fr : Comment avez-vous procédé pour créer ce fonds ?
Rachid Nekkaz : J'ai créé l'association «Touche pas à ma Constitution». Avec ma femme, nous avons tout simplement ouvert un compte sur lequel nous avons déjà viré la somme de 200.000 euros. D'ici au mois de septembre, il y aura un million d'euros de disponible pour les femmes sanctionnées pour avoir porté le niqab dans la rue. Pour réunir cette somme, je vends des biens immobiliers dont je suis propriétaire en banlieue parisienne. Et par ailleurs, je reçois beaucoup de contributions de la part de particuliers. En 24 heures, depuis la parution d'une dépêche Agence France Presse, j'ai eu 36.000 euros de fonds supplémentaires. J'insiste, je ne suis soutenu par aucune organisation et les fonds que je reçois ne proviennent que de particuliers.
En pratique, comment allez-vous aider ces femmes ?
Nous avons relayé l'information sur tous les sites de soutien à leur cause pour qu'elles soient au courant de notre démarche. Elles n'auront ensuite qu'à nous envoyer leur amende et, comme cela n'est pas encore interdit, nous enverrons un chèque à leur place. Toutes les amendes qui nous seront envoyées pour ces cas précis, seront intégralement payées.
Votre soutien s'arrête aux femmes qui portent le niqab dans la rue. Pourquoi ?
Je suis favorable à l'interdiction du port du voile intégral dans les lieux publics mais je considère, à l'image du Conseil d'Etat, que l'interdire dans la rue est une violation des principes constitutionnels. Notre objectif est donc de lutter contre ce que j'appelle la «délinquance présidentielle» qui consiste à imposer des principes illégitimes. Nous empêcherons donc la mise en application de cette loi anticonstitutionnelle. Dans une démocratie, la liberté, c'est sacré.
Qu'est-ce qui motive votre combat ?
Je suis un homme de convictions. Et je pense réellement que le principe de verbaliser le port du niqab dans la rue est la porte ouverte à toutes les interdictions. Après ce sera la kippa, puis pourquoi pas la soutane, ou les homosexuels qui seront stigmatisés…
Avez-vous reçu des soutiens ?
Nous avons envoyé des fax aux 36.000 maires de France. Pour l'heure, 1.342 nous ont apporté leur soutien. Sur ce total, plus de 750 sont au Parti socialiste, les autres sont sans étiquette, ou bien divers droite. On espère que notre initiative sera de plus en plus connue et reconnue.
Notre commentaire: il reste la création d'un autre fonds pour encourager les femmes à porter le Niqab, ainsi la France aura contribué à l'expansion (à tort ou à vrai) du Niqab, l'effet contraire de ce qui serait escompté de sa décision d'interdire le Niqab...
Le prince Charles s’engage dans la lutte contre le changement climatiqueLe prince Charles a décidé de créer The International Sustainability Unit, un projet mondial de lutte contre le changement climatique. Le prince de Galles souhaite à tout prix empêcher le désastre écologique qui s’annonce. En juin dernier, le prince Charles avait demandé aux écologistes de suivre «les principes spirituels islamiques » afin de protéger l'environnement.
Une organisation pour empêcher le changement climatique
The International Sustainability Unit est le nom donné au projet mondial du prince Charles pour lutter contre le changement climatique. Un porte-parole du prince a ainsi indiqué que cette organisation travaillerait avec des organismes internationaux pour promouvoir le développement durable. Le prince de Galles est en effet bien décidé à empêcher le désastre écologique qui s’annonce. Déjà en 2009, le prince Charles avait montré son engagement dans ce combat et avait alors notamment critiqué les climato-sceptiques.
Suivre les principes spirituels de l’Islam pour protéger l’environnement
En juin dernier, lors d’un discours à un auditoire de chercheurs au Centre d'Oxford pour les études islamiques, le prince Charles avait conseillé aux écologistes de « suivre les principes spirituels islamiques pour protéger l’environnement ». Bien que le prince soit un chrétien pratiquant, il a partagé sa propre étude du Coran avec son auditoire. Il a notamment insisté sur le fait que si la destruction de l’humanité était contraire à toutes les religions, c’était peut-être dans l’Islam que cela s’affirmait le plus.
Au Niger, la famine frappe une fois de plus. La population entière est menacée et plus de 100 000 enfants, qui souffrent de malnutrition, se trouvent en danger de mort. La situation ne cesse de s’aggraver. Un appel à l’aide est lancé par les organisations humanitaires.
«La pauvreté des familles nigériennes m'a laissé sans voix. [...] Se retrouver face à tous ces enfants, ces gens démunis et qui espèrent tellement que les puissants de ce monde s'intéressent enfin à leur sort, vous renvoie à votre responsabilité en tant que citoyen de ce monde ». Larbi Benchetouya, responsable du service des dons du Secours Islamique France, rend compte de la catastrophe qui se produit actuellement au Niger (pays du nord-ouest de l'Afrique). La sécheresse provoque une famine sans précédent qui touche pratiquement un habitant sur deux. Les premières victimes de cette pénurie alimentaire sont les enfants.
Dans certaines provinces, comme celle de Zinder dans le sud, les familles n'ont plus rien à manger. Certaines associations soutenues par l'Unicef distribuent de la farine pour les enfants de moins de 2 ans, une fois par mois seulement. Les autres n'ont rien : « On nous laisse mourir de faim et de soif dans la souffrance » exprime une femme désespérée face à la situation.
Ce manque de nourriture s'explique dans un premier temps par une absence totale de récoltes : la pluie manque cruellement dans ces régions et les récoltes en subissent les conséquences. Dans un second temps, cela se justifie par le fait que les animaux manquent de fourrage. Ils n'ont plus rien à manger, s'affaiblissent et ne produisent plus.
Le Programme Alimentaire Mondial (PAM) a annoncé une aide supplémentaire au pays. Selon Josette Sheeran, Directrice Exécutive du PAM : « Nous doublons l'envergure de nos opérations déjà très conséquentes. Nous prenons ces mesures afin de protéger les enfants ». Le PAM a déjà aidé plus de 2,3 millions de personnes. Elle compte aider 2 millions de personnes supplémentaires, notamment les enfants de 6 à 23 mois afin de renforcer leur état nutritionnel. Pour permettre d'aider ces enfants, le PAM a besoin d'une aide financière de 100 millions de dollars. Une somme essentielle à la survie de la population.
Si vous souhaitez venir en aide aux enfants du Niger, contactez l'Unicef France au 01 44 39 77 77 ou sur le site www.unicef.fr
Notre commentaire: nous remercions tous ceux qui s’intéressent de près ou de loin, d’une façon ou d’une autre; aux problèmes des populations du Niger. On en parle partout individuellement et collectivement et chacun selon sa manière…
Tout ce que nous craignons que cette misère des populations soit vendue pour faire le bonheur de certains individus ou de certaines organisations.
Les puces, dit-on, peuvent sauter très haut, jusqu'à 200 fois la hauteur de leur taille.
Des puces ont donc été placées dans un récipient en verre. Au bout de très peu de temps, grâce à cette aptitude au saut, elles sont toutes sorties du récipient. L'opération a donc été répétée, mais cette fois-ci, un couvercle a été placé sur le récipient pour les empêcher de sortir.
Les puces ont commencé à sauter et à se cogner contre le couvercle jusqu'à ce que, au bout de plusieurs heures, elles adaptent la hauteur de leur saut pour ne plus se cogner. Elles continuaient à sauter mais jusqu'à une hauteur juste en dessous du couvercle. On a alors enlevé le couvercle et les puces ont continué à sauter sans jamais sortir du récipient.
Sans doute sommes-nous parfois semblables à ces puces: nous butons contre des couvercles psychologiques, nous nous croyons incapables de certaines choses et nous nous imaginons des limites.
Que ces limites soient liées à notre éducation, à notre culture ou à notre expérience, peu importe. Le résultat est que, parfois, nous décidons de ne même pas essayer.
Ou bien nous essayons de réussir 10 fois, puis nous n'allons plus faire l'effort d'essayer encore pour que cela aboutisse. Mais qu'est-ce qui garantit que nous n'obtiendrions pas un résultat positif la onzième fois?
Alors n'ayez plus peur d'essayer ni de persévérer. Ne vous laissez pas imposer des limites, que ce soit par les autres ou par ce que vous avez déjà vécu. Essayez! Et essayez encore!
Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que nous n’osons pas essayer mais c’est parce que nous n’osons pas essayer que les choses sont difficiles.
Il est grand temps que nous cessions de regarder et de voir avec les yeux des autres, d’écouter et d’entendre avec les oreilles des autres, de réfléchir et de raisonner avec le cerveau des autres, d’adopter et d’importer des modèles de sociétés qui ne riment pas avec nos réalités!
Ce mot me rappelle ce que j’avais dit à la fin de ma réaction relative à l’élection de Barack Obama à la magistrature suprême des Etats-Unis, un mot dont je vous invite à revoir les leçons au lien ci-dessous:
Les bêtes meurent et peut-être bientôt les hommes. Le Sahel est une nouvelle fois en danger.
La sécheresse, le Sahel connaît. Mais celle-ci pourrait bien être pire que celles qui l’ont précédée. Inquiètes, les organisations humanitaires Oxfam et Save the Children ont lancé, le 21 juin, un appel à la solidarité internationale pour aider 10 millions de personnes dans la région. Sept millions d’entre elles vivent au Niger, déjà touché par de graves pénuries alimentaires il y a cinq ans. Le Tchad, le Mali, la Mauritanie et certaines zones du Burkina Faso et du Nigeria sont également concernés. Par endroits, le manque de nourriture, pour les hommes comme pour les bêtes, fait craindre un scénario pire qu’en 2005.
2009, déjà, avait été une année difficile. Faute de pluie, les récoltes ont été mauvaises au Mali et au Niger ; très affaiblies, puisque sans eau ni pâturage, les bêtes sont aujourd’hui vendues au-dessous de leur prix habituel dans des régions où l’élevage est la principale – sinon l’unique – source de revenus. Le Comité international de la Croix-Rouge estime que 70 % du cheptel est menacé dans l’espace sahélo-saharien et annonce avoir commencé à racheter du bétail aux éleveurs du Nord-Niger et du Nord-Mali pour en distribuer la viande. Les propriétaires récupèrent ainsi un peu d’argent et les populations ont accès à de la viande gratuite.
Au Niger, les pluies ont commencé à tomber, mais il en faudra plus pour inverser la tendance : des régions entières ont commencé à se vider, notamment le long des frontières avec le Mali et le Nigeria, et aux abords du lac Tchad. Pour sauver leurs bêtes, les nomades se sont déplacés, entrant en conflit avec les agriculteurs dont ils traversaient les champs, pour s’installer dans des zones déjà très pauvres et dont les habitants ont donc, à leur tour, migré vers les villes. Au final, ce sont des personnes très vulnérables qui affluent depuis plusieurs semaines à Niamey, Zinder ou Maradi, et les organisations humanitaires disent avoir constaté une hausse de la prostitution et de la délinquance.
Au Niger comme au Mali, le risque est aussi que les agriculteurs, qui vont s’endetter pour nourrir leur famille pendant la période de soudure, vendent les prochaines récoltes pour s’acquitter de leur dette, laissant les greniers vides. À Niamey, on ne peut s’empêcher de faire remarquer que c’est exactement ce qui s’était passé en 2005. SOURCE Notre commentaire: que faut-il faire devant cette situation qui ne fait que s'aggraver au jour le jour???
Après les mauvaises récoltes de 2009, le pays est frappé par une nouvelle crise alimentaire. Chris Stewart, fondateur du groupe Genesis et grand voyageur, lance un cri d’alarme.
Nous quittons la ville de Téra et commençons à traverser une savane poussiéreuse dont la monotonie est parfois rompue par les huttes traditionnelles des villages. Le sable, la poussière blanche balayée par le vent et une végétation en quelque sorte momifiée par la sécheresse composent le paysage que nous traversons. Cette province située à environ quatre heures au nord-ouest de Niamey, la capitale du Niger, est l’une des régions les plus démunies de ce pays déjà très pauvre. En 2009, la saison des pluies n’a pas été suffisante. A Tillabéri, la pluie n’est pas venue du tout. Les gens d’ici n’ont rien à manger.
Si l’aide humanitaire n’arrive pas, les gens finiront par mourir de faim et de soif. Ce n’est pas la première fois que cela se produit à Tillabéri. La famine de 1984 a été particulièrement destructrice. Si celle de 2005 a été moins meurtrière, elle n’en a pas moins durement éprouvé les populations. Cinq ans plus tard, un scénario identique est sur le point de se répéter. Le long de la route, la maigreur des vaches les rend effrayantes. Il y a des chèvres aussi. Elles ont depuis longtemps abandonné tout espoir d’obtenir quoi que ce soit de cette terre craquelée. Solitaires, par deux ou en groupe, les plus vaillantes errent sans aucun but pendant que les autres restent debout, immobiles, comme paralysées par la faim.
Si vous pensez que c’est l’endroit le plus misérable au monde, vous vous trompez. Plus loin, le paysage change pour devenir encore plus stérile. La végétation est encore plus rare et le bétail plus maigre. A Bankilaré, nous allons nous présenter au gouverneur de la province. C’est un homme en tenue militaire et aux manières affables qui nous reçoit dans un bureau où la chaleur est étouffante. Les fenêtres ouvertes ne laissent passer qu’une poussière brûlante. Il consulte nos papiers, puis nous remercie poliment pour l’aide humanitaire apportée à son peuple.
Le Niger est méconnu. Ce pays enclavé au cœur de l’Afrique de l’Ouest est un pays aride, majoritairement musulman, dont 80 % se trouve dans le Sahara. C’est l’un des pays les plus pauvres de la planète et les statistiques en matière d’espérance de vie, d’éducation et de niveau de vie sont terribles. La famine de 2005, causée par la sécheresse et les invasions de criquets, a été aggravée par le président Mamadou Tandja, qui refusait d’admettre sa réalité et accusait les ONG et l’opposition de “propagande”. En février 2010, il a été renversé par le major Salou Djibo lors d’un coup d’Etat presque pacifique, et les militaires ont promis de restaurer la démocratie. Même si la vie politique est plus stable, la situation reste préoccupante. Le Niger abrite l’une des bases d’Al-Qaida. Plusieurs touristes et diplomates occidentaux ont été enlevés dans le pays et cette année des attentats suicides ont tué 5 soldats nigériens.
Nous continuons vers le nord. Parfois une carcasse de vache gît sur le bord de la route. Il émane de l’endroit une beauté torturée et apocalyptique. Plus loin, nous finissons par sortir du néant pour atteindre un paysage étonnant : les puits de Timbouloulag. De petits monticules se dressent entre les arbres. Au centre est percé un trou d’environ 50 centimètres de diamètre. L’eau se trouve à 15 mètres de profondeur. Mais il n’y a ni treuil ni poulie, juste un seau au bout d’une longue corde. “Quand les pluies arrivent, que tous ces arbres se mettent à bourgeonner puis à fleurir, et que la terre offre de verts pâturages à nos bêtes, alors il n’y a pas d’endroit plus beau au mode”, dit Akeli, l’un des hommes. “Jamais je ne quitterai cet endroit. Même pour Paris…” A quelques mètres, des femmes sont assises avec leur bébé à l’ombre des arbres. Elles ont chacune un bol de fer-blanc rempli de feuilles. “Nous allons les manger, explique l’une d’elles. Nous les faisons bouillir puis nous les pilons avec un peu de sel. Ensuite nous les mélangeons aux enveloppes du mil : c’est tout ce qu’il nous reste ! Normalement nous mangeons du mil, mais la récolte a été très mauvaise l’année dernière. Nous n’en avons pas récolté assez et il n’en reste plus. Les enveloppes des graines ne suffisent pas à calmer la faim, mais avec les feuilles bouillies c’est plus supportable.” Le mil est l’aliment de base dans la région. Ici, la viande est rare. La dernière fois que ces femmes en ont mangé, c’était pour la fête de l’Aïd, il y a six mois.