lundi 27 juin 2011

BANGLADESH: LE GOUVERNEMENT MAINTIENT L’ISLAM COMME RELIGION D’ETAT


BANGLADESH : LE GOUVERNEMENT MAINTIENT L’ISLAM COMME RELIGION D’ETAT


Malgré ses promesses de restaurer la laïcité

ROME, Dimanche 26 juin 2011 (ZENIT.org) – Mardi 21 juin, lors de sa réunion hebdomadaire, le Conseil des ministres a approuvé les propositions d’amendement de la Constitution, dont le maintien de l’islam en tant que religion d’Etat, a rapporté Eglises d’Asie, l’agence d’information des Missions étrangères de Paris. Un revirement qui surprend et inquiète les minorités religieuses du Bangladesh.
Au Bangladesh, environ 90 % de la population est musulmane, 8 % est hindoue, les 2 % restants regroupant les autres religions. On estime que les chrétiens représentent, toutes confessions confondues, environ 1 % de la population, dont une moitié de catholiques.

jeudi 23 juin 2011

Malaisie: une émission de télé-réalité pour trouver la meilleure prédicatrice


Soleha
Après la diffusion du programme “Imam Muda” visant à trouver le nouvel Imam, la télévision malaisienne se lance aujourd’hui à la recherche de la meilleure femme “prêcheuse”.
Ce sont 13 épisodes du programme “Solehah” (Saliha en arabe, pieuse en français) qui seront diffusés en prime-time sur la chaine du câble malaisien TV ALHIJRAH. Sur le modèle du programme de télé réalité dite islamique « Imam Muda » , l’émission diffusée en octobre prochain mettra en compétition des femmes musulmanes afin de distinguer parmi elles la meilleure prédicatrice.
Emission Soleha
Les premières auditions ont débuté ce samedi. Les participantes passent devant un jury qui teste leur connaissance sur l’islam, leur récitation du Coran et leur faculté à faire la da3wa (prêche). Ainsi lors de mini-conférence de 3 minutes chaque participante doit exhorter les musulmans à venir en aide aux victimes de catastrophes naturelles.
Mokhtar Zulkarnaen producteur de l’émission souhaite à travers la forme de l’émission (télé-réalité) mettre en avant le rôle et la capacité des femmes dans la da3wa.
« Solehah a pour objectif d’être d’offrir une éducation religieuse informelle tout en reconnaissant le rôle des femmes dans le développement de l’islam »

« Si l’émission de télé-réalité américaine « American Idol » a pu aider ses participants à devenir chanteur, notre spectacle a pour but d’aider les femmes musulmanes à devenir des prédicatrices islamiques »
Les prix des gagnantes n’ont pas encore été fixés mais nous savons d’ores et déjà que l’émission remportera un franc succès en Malaisie particulièrement friande de tels programmes. La télé-réalité au service de la transmission de l’islam, qu’en pensez vous ?

mercredi 15 juin 2011

Finance islamique : Un Sénégalais diplômé de Charia certifiée


Finance islamique : Un Sénégalais diplômé de Charia certifiée

L’expertise sénégalaise  a été encore valorisée avec notre compatriote Cheikhouna Bara Falilou Mbacké qui vient de décrocher le diplôme de conseiller et auditeur de Charia certifiée. Un parchemin délivré par les institutions financières islamiques et qui lui a été remis le 30 mai dernier, à l’Hôtel Golf Manama, par le président du conseil d’administration d’Accounting and Auditing organization for Islamic Financial Institutions (AAOIFI ).
Cheikhouna Bara Falilou Mbacké est le premier sénégalais à recevoir une telle distinction. C’est un Diplôme de la 7ème Promotion de CSAA( Ceritified Shari’a Adviser and Auditor ) tout à fait nouveau dans l’industrie de la Finance Islamique et  conçu par l’Organisation de Comptabilité et Audit des institutions financières islamiques.
La Chari’a islamique étant la source de lois et règlements de la finance islamique, les Auditeurs et Contrôleurs de Chari’a ont un rôle important pour le bon fonctionnement des établissements de la Finance islamique. Selon le récipiendaire, il y a un manque notoire de ressources humaines dans ce secteur car rares sont ceux qui peuvent être à cheval entre les deux savoirs: La Chari’a et la finance conventionnelle. C’est la raison pour laquelle il faut obligatoirement former des Oulémas non seulement pour contrôler mais pour créer et améliorer les produits financiers islamiques en vue d’être au diapason de l’évolution rapide de la finance islamique tout en évitant d’imiter simplement ou de convertir les produits de la finance conventionnelle. La finance islamique est très peu connue au Sénégal. Il existe d’ailleurs plusieurs préalables à remplir à savoir: imprégner les usagers, former des cadres et adapter les législations qui doivent respecter les préceptes de l’Islam. Pour Cheikhouna Mbacké, c’est la seule alternative pouvant sauver le monde des différentes crises ayant déjà mis  le système capitaliste à genoux. Après l’Occident, l’Afrique accueillera la finance islamique avec beaucoup plus de conviction, prédit-il. Pays majoritairement musulman, le Sénégal  peut  profiter doublement de la finance islamique pour se relancer économiquement car  les croyants peuvent jouir des bienfaits de la finance islamique (qui prohibe l’intérêt) tout en pratiquant leur religion avec bonheur. C’est un secteur de la finance qui est en plein essor avec d’ailleurs l’organisation, les 20 et 21 juin 2011 à Dakar, du 1er forum ouest-africain de la finance islamique initié par Mamadou Lamine Mbacké, PDG de l’institut africain de la finance islamique. C’est le chef de l’Etat Me Abdoulaye Wade qui donnera le coup d’envoi de ces assises qui réuniront le gratin du monde de l’économie et des finances d’Afrique, du Moyen-Orient, d’Europe et des Amériques.