mardi 29 novembre 2011

Réaction Officielle de Cheikh Boureima Abdou Daouda face à l’exploitation du pétrole au Niger


Réaction Officielle de Cheikh Boureima Abdou Daouda
face à l’exploitation du pétrole au Niger

Louanges à Allah, le Seigneur Absolu de l’Univers, l’Eternel Indépendant qui n’a besoin de rien et dont rien ne peut se passer dans les cieux et sur la terre, même le temps d’un clin d’œil; prière et salut d’Allah sur notre Prophète et Guide Mouhammad, sur sa Sainte Famille et ses Fidèles Compagnons!
Comme nous l’avons souvent fait, lorsque se présentent des événements importants qui marquent la vie de notre pays sur divers aspects, nous voudrions réagir ici face à l’exploitation du pétrole dans notre pays. Il n’y a pas de doute qu’il s’agit d’un événement important qui marque ou devra marquer un tournant décisif dans l’Histoire du Niger.
Notre Seigneur Allah a créé cet Univers selon la loi de la dualité opposée et éprouve Ses serviteurs à travers cette loi, c’est-à-dire l’alternance des opposés: la santé et la maladie, le savoir et l’ignorance, la force et la faiblesse, la richesse et la pauvreté, le bien et le mal, la vie et la mort… comme Il l’a dit dans Son Noble Coran: «Nous vous éprouverons par le mal et par le bien [à titre] de tentation. Et c'est à Nous que vous serez ramenés».Sourate 21, verset 35.
Non seulement, Il fait alterner les situations opposées chez chaque individu, mais Il fait également alterner les événements bons et mauvais chez les êtres humains vivant dans une entité géopolitique donnée à l’image de la planète Terre dont une partie vit sous le jour tandis qu’une autre vit sous la nuit et cela de façon continue: «Ainsi faisons-Nous alterner les jours (bons et mauvais) parmi les gens…». Sourate 3, verset 140.
Comprenons-le donc dès maintenant et pour toujours que toute situation touchant un individu  ou une société est une épreuve qui est non seulement relative mais surtout passagère: «Rien n’est stable sur cette terre et dans la vie présente».
L’intelligent est celui qui sait profiter des situations favorables (la jeunesse, la force, la santé, la richesse…) pour remercier son Seigneur, en faire bon usage, en tirer légalement profit et s’apprêter pour les situations contraires (la vieillesse, la faiblesse, la maladie, la pauvreté…) qui sont inéluctables car elles font partie de la vie humaine.
Notre pays a été longtemps éprouvé par la pauvreté source de retard sur tous les plans mais a bénéficié dans le même temps de certains atouts sociaux notamment la paix et l’unité, gages indispensables de tout développement et de tout progrès.
Nous voici aujourd’hui, par la Volonté de Dieu, à un tournant décisif de notre Histoire c’est-à-dire l’exploitation du pétrole qui permettra au pays de rattraper incha-Allah son retard et d’amorcer en toute sérénité son développement.
Cependant comme toute richesse, le pétrole est une épreuve et une arme à double tranchant surtout pour un peuple croyant.
Pour que nous puissions profiter comme il le faut, de cette manne divine et éviter de la transformer en malédiction comme cela se passe dans certains pays, la connaissance et l’observation de certaines conditions, s’avèrent indispensables. Ces conditions concernent tous les fils et toutes les filles de ce pays mais plus particulièrement les acteurs de la scène sociopolitique:
Première condition: remercier Dieu et Le prier de bénir ce pétrole
En tant que musulmans, la première condition pour profiter de ce pétrole, est de remercier notre Seigneur Allah qui nous l’a donné et de Le prier pour qu’Il nous le bénisse et nous en fasse profiter pleinement. Il a en effet promis -et Sa promesse est Vérité Immuable- d’augmenter Ses bienfaits et de les bénir si les bénéficiaires sont reconnaissants: «Et [rappelle] lorsque votre Seigneur proclama: «Si vous êtes reconnaissants [envers Moi pour  Mes faveurs et si vous M'adorez tout Seul], très certainement J'augmenterai [Mes bienfaits] pour vous. Mais si vous êtes ingrats [en refusant de M'adorer tout Seul, sachez alors que], Mon châtiment sera, certes, terrible». Sourate 14, verset 7.
Il convient ainsi de demander à tous les Nigérois de prier pour qu’Allah bénisse notre pétrole, qu’Il nous accorde tout le bien relatif à ce pétrole et nous épargne tout le mal y relatif. 
Deuxième condition: prélever la Zakat sur les revenus pétroliers
En tant que musulmans nos biens individuels ou collectifs sont soumis à la Zakat selon leur nature, leur volume et le temps. Cette Zakat sert à purifier les biens. Il s’agit d’une portion bien déterminée à prélever sur les biens du riche à l’intention des pauvres avec certaines conditions (dont le seuil imposable et la durée annuelle pour l’argent liquide par exemple). Tout bien qui remplit les conditions et sur lequel la Zakat n’est pas prélevée, devient une source de damnation pour son propriétaire ici-bas et dans l’au-delà. Ainsi, le Très Haut a dit : «A ceux qui thésaurisent l'or et l'argent (qui ne prélèvent pas leur Zakât) et ne les dépensent pas dans le sentier d'Allah, annonce un châtiment douloureux; le jour où [ces trésors dont la Zakât n'a pas été prélevée] seront portés à l'incandescence dans le feu de l’enfer et qu'en seront brûlés leurs fronts, leurs flancs et leurs dos: voici ce que vous avez thésaurisé pour vous-mêmes. Goûtez donc de ce que vous thésaurisiez». Sourate 9, verset 34. Le Prophète prière et salut d’Allah sur lui a dit: «A quiconque Allah a accordé une richesse et qui ne prélève pas sa Zakât, sa richesse lui sera présentée le Jour de la résurrection comme un serpent venimeux ayant deux glandes à venin, qui s’enroulera autour de son cou et le mordra sur les joues en lui disant: “Je suis ta richesse, je suis ton trésor”».(Çahîhoul-Boukhâry, Hadîs no 4565).
Vu ce qui précède, il incombe aux autorités de prélever la Zakat sur les richesses nationales en général et les revenus pétroliers en particulier (si toutefois ils remplissent les conditions) et de la donner aux besogneux du pays, ce qui attirera incha-Allah la bénédiction et la protection divines sur ces revenus et fera gagner davantage les cœurs des bénéficiaires.
Troisième condition: utiliser les revenus pétroliers à des fins licites et nobles
Dieu -exalté soit-Il- éprouve Ses serviteurs par le bien et le mal pour mettre en évidence leur reconnaissance (pour le bien) et leur patience (face au mal). Pour mieux profiter des bienfaits divins, il convient de les utiliser dans des voies licites et agréées comme la construction des infrastructures routières, des écoles, des hôpitaux, l’équipement militaire… Toute utilisation ne prenant pas en compte l’intérêt général peut entrainer la disparition des biens et/ou le retrait de la bénédiction divine. Le Très Haut a dit: «C'est qu'en effet Allah ne modifie pas un bienfait dont Il a gratifié un peuple avant que celui-ci change ce qui est en lui-même. Et Allah est Audient et Omniscient». Sourate 8, verset 53.
Quatrième condition: être conscients que le pétrole ne sortira pas le pays de ses problèmes d’un coup de baguette magique
Contrairement à ce que peuvent penser certains, l’exploitation du pétrole ne sortira pas le pays de tous ses problèmes du jour au lendemain mais cela se fera de façon progressive, en mettant l’accent sur les grandes priorités nationales, tel un médicament qu’on administre à un malade couché (depuis longtemps): il recouvrera la santé progressivement et personne n’exigera de lui qu’il se lève le lendemain de la première prise pour courir ou accomplir les actes qu’accomplissent les bien portants. De la même façon, on doit remédier aux différents problèmes du pays de façon progressive sans chercher à brusquer les choses car il n’y a pas d’ascenseur pour la réussite et le progrès, il faut nécessairement escalader les degrés (les escaliers). Soyons tous conscients de cela et évitons les revendications et exigences inadaptées voire utopiques!
Cinquième condition: mettre en place une commission nationale qui traitera de toutes les questions relatives au pétrole
Cette Commission doit regrouper le pouvoir en place, l’opposition, la société civile et les religieux et aura pour principale tâche de se pencher sur toutes les questions liées au pétrole et de prendre les décisions adéquates afin que personne ne se sente lésée ou exclue. Si c’est une telle Commission qui avait déterminé les prix des hydrocarbures, il n’y aurait pas eu tout le remous social que l’on sait ; mais il n’est pas tard de le faire car il y va de l’intérêt national.
Sixième condition: mettre l’intérêt national au-dessus de toute chose
Le Niger est notre bien commun et à ce titre, chacun de nous doit œuvrer à mettre ses talents, ses forces, ses capacités et compétences au service du pays. Les hommes et les régimes passent inéluctablement mais le pays restera toujours pour les futures générations. En tant que musulmans, nous devons aimer notre pays dans lequel le Destin nous a condamnés à vivre ensemble. Nous devons mettre l’intérêt national au-dessus de tout calcul ou intérêt particulier. A l’instar du Prophète Ibrahim et du Prophète Mouhammad (sur eux le salut et les prières d’Allah), nous devons aimer notre patrie, prier pour elle et pour nos compatriotes et surtout aimer pour les autres ce que nous aimons pour nous-mêmes, sinon notre foi ne sera pas complète comme le Prophète çallallâhou ‘alayhi wa sallam l’a dit: «Nul d’entre vous ne sera véritablement croyant jusqu’à ce qu’il aime pour son frère ce qu’il aime pour lui-même». Rapporté par Alboukhary et Mouslim.
Aimer pour les autres ce que l’on aime pour soi est donc à la fois un déterminant et un indicateur de notre foi.
Septième condition: consolider et préserver l’unité nationale
C’est un fait incontestable qu’il n’y a pas de progrès sans développement et il n’y a pas de développement sans paix et il n’y a pas de paix sans unité et il n’y a pas d’unité sans entente et il n’y a pas d’entente sans dialogue et il n’y a pas de dialogue sans concertation. Ainsi, la concertation devient indispensable et incontournable car non seulement elle crée la confiance, chasse la méfiance mais surtout favorise les échanges de vues permettant de prendre des décisions consensuelles.
C’est pourquoi je demande à nos autorités de faire preuve d’ouverture et de mettre l’accent sur cet aspect de la concertation comme je demande aux autres acteurs de la scène sociopolitique d’accepter les propositions du pouvoir pour s’asseoir ensemble et chercher les solutions à nos problèmes dans la cordialité et pour l’intérêt de tous. Que Dieu les aide à le faire! Qu’Allah nous bénisse et bénisse notre cher pays le Niger! Qu’Il bénisse nos richesses et qu’Il en fasse une source de bénédiction, d’entente, d’unité, de cohésion, de prospérité, de paix et de développement! Qu’Il nous accorde tout le bien relatif à notre pétrole et qu’Il nous épargne tout le mal relatif à ce pétrole! Qu’Il aide nos autorités à prélever la Zakat sur nos richesses nationales afin qu’elles soient purifiées et bénies! Qu'Il bénisse pour nous, nos œuvres, notre vie et qu'Il nous aide à accomplir de bonnes actions durant cette nouvelle année et qu'Il nous pardonne les fautes et péchés commis durant l'année passée. Seigneur, nous Te demandons le bien de cette nouvelle année et le bien qu'il y aura après elle et nous nous réfugions auprès de Toi contre le mal de cette nouvelle année et le mal qu'il y aura après elle! Allahoumma Amîn!

Fait à Niamey, le 28 Novembre 2011

Cheikh Boureima Abdou Daouda
Conseiller Spécial du Premier Ministre en Affaires Religieuses
Imâm de la Mosquée Centrale de l’Université de Niamey
www.boureima.net
www.referenceislamique.com
Ampliations:
Présidence de la République
Primature
Assemblée Nationale
Ministère de l’Intérieur
Ministère de l’Energie
Chef de file de l’opposition
ANDDH
Syndicats
Médias…

lundi 28 novembre 2011

Niger devient officiellement producteur de brut


PÉTROLE/Le Niger devient officiellement producteur de brut

Olelewa (awp/afp) - Le Niger est devenu officiellement lundi producteur de pétrole avec l'inauguration d'une raffinerie à Oléléwa (centre-est), exploitée par l'Etat et une compagnie chinoise et qui traitera sa modeste production de brut d'abord pour la consommation nigérienne.
Le président nigérien Mahamadou Issoufou et le patron de la China National Petroleum Corp (CNPC, publique), Jiang Jiemin, ont coupé dans la matinée le ruban inaugural de la raffinerie, décorée aux couleurs des deux pays et située près de Zinder, deuxième ville du pays, a constaté un journaliste de l'AFP.
Saluant "un grand jour", le chef de l'Etat s'est réjoui que "le Niger soit entré dans cette ère de production pétrolière". "Le Niger, qui importe jusqu'ici du pétrole, va désormais s'autosuffire en matière de consommation intérieure, jusqu'à en exporter".
Longtemps jugée non rentable, la production du brut nigérien a démarré fin septembre à Agadem (est), zone désertique aux confins du Tchad et reliée à Oléléwa par un oléoduc de 460 km.
Le Niger table sur une production de 20.000 barils par jour, qui sera dédiée dans un premier temps à la consommation intérieure, le reste devant ensuite être exporté par le Cameroun, grâce à un oléoduc qui doit être construit dans les deux ans et passant par le Tchad.
Les réserves d'or noir du Niger, pays sahélien très pauvre mais parmi les plus grands producteurs mondiaux d'uranium, sont estimées à 480 millions de barils.
Le contrat attribue 40% de la production au Niger et 60% à la compagnie chinoise. Il a été signé en 2008 par le régime du président Mamadou Tandja, renversé en 2010 par un putsch.
Des ONG locales dénoncent depuis plusieurs années le "flou" qui a entouré sa signature. Mi-novembre, un collectif d'ONG a appelé les nouvelles autorités élues en mars dernier à procéder à sa "révision", dénonçant des "manipulations".
Selon le ministre de l'Energie et du pétrole, Foumakoye Gado, les Nigériens commenceront jeudi à consommer leur propre pétrole. Le litre d'essence sera vendu à 570 FCFA (0,86 euro) contre 679 FCFA (1,02 euro) actuellement, et celui du gasoil à 577 FCFA (0,88 euro) contre 655 FCFA (1,03 euro).
L'annonce de ces prix jugés trop élevés a suscité un tollé dans le pays, confronté cette année à une nouvelle crise alimentaire causée par la sécheresse.
Le ministre s'est dit, lors de la cérémonie, "prêt à examiner toutes les propositions réalistes".
"Le plus important, c'est que les ressources pétrolières profitent au peuple nigérien, surtout l'immense majorité qui vit dans le milieu rural et qui a besoin d'éducation, de soins de santé, de routes", a déclaré le président Issoufou.
Depuis 2006, la Chine a renforcé ses liens économiques avec le Niger, où une autre de ses sociétés exploite depuis 2010 de l'uranium dans la région d'Agadez (nord).
Si cette région est directement menacée par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), qui retient toujours quatre otages enlevés sur un site du groupe nucléaire français Areva en septembre 2010, la zone pétrolière connaît une accalmie après avoir été le théâtre de la rébellion toubou (une ethnie minoritaire) qui réclamait le développement de cette région déshéritée.

Arabie Saoudite : 100 000 documents numériques bientôt disponibles



Prince Mohammad bin Fahd University eBook livre numérique Arabie Saoudite Arabie Saoudite : 100 000 documents numériques bientôt disponibles
L’Université privée du Prince Mohammad Bin Fahd devrait prochainement proposer 100 000 documents numériques à ses étudiants selon le journal arabe Dar Al Hayat. Cet accès n’interviendra cependant qu’après la mise en place du système de gestion documentaire Symphony deSirsiDynix et le marquage des ressources (magazines, livres, revues) avec des puces électroniques (RFID), qui ont progressivement remplacé les anciens barres codes dans les grandes bibliothèques de manière à permettre un traitement plus rapide, efficace et facile des données (par ondes radio).
Ce n’est pas la première incursion de l’Arabie Saoudite dans le domaine du livre numérique. Comme je l’ai récemment annoncé, une première bibliothèque numérique publique a en effet été lancée dans le pays.L’important festival d’Okaz de septembre fut également l’occasion de mesurer la pénétration encourageante des eReaders et autres liseuses exposés ainsi que les questionnements des saoudiens auxquels des conférences tentaient de répondre. Face aux Emirats (Abu Dhabi et le Qatar), l’Arabie Saoudite cherche ainsi à se positionner comme un acteur important dans le Machrek et à faire entendre, notamment grâce à ses bibliothèques, c’est-à-dire au choix politique de ressources documentaires, la voix royale de ses dirigeants.

dimanche 20 novembre 2011

Distribution de 20 millions d’exemplaires du saint Coran parmi les pèlerins


La Mecque(IQNA)- Le ministère saoudien des legs pieux et des affaires islamiques a fait état de la distribution de 20 millions d’exemplaires du Saint Coran et de livres religieux parmi les pèlerins de la Maison de Dieu.
Selon l'Agence Internationale de Presse Coranique(IQNA), citant le site d’information Haj Information, Tallal bin Ahmad Aqil, adjoint du ministère saoudien des legs pieux et des affaires islamiques et chef du comité d’initiation à l’Islam au hadj a déclaré : « Ces exemplaires du saint Coran et livres religieux sont mis à la disposition des pèlerins dans les aéroports saoudiens. »
Il a ajouté : « Au cours des cérémonies de hadj, 250 mille exemplaires du Coran et ses traductions en différentes langues et des livres religieux étaient placés quotidiennement à la disposition des pèlerins».

mercredi 2 novembre 2011

La première communauté confessionnelle de France est celle des musulmans


La première communauté confessionnelle de France est celle des musulmans

Voici un constat très accablant pour nos évêques, que l’on peut lire dans Sed Contra :
« Il faut lire jusqu’au bout l’Etude Ifop sur le catholicisme présentée fin décembre dans le journal La Croix. Elle ne mesure pas seulement l’effondrement de la pratique religieuse dans
notre pays : si 64% des Français continuent de se définir aujourd’hui comme “catholiques”, 4,5% d’entre eux déclarent assister à la messe chaque dimanche, ce qui
représente en chiffres ronds trois millions de pratiquants
. L’étude Ifop est beaucoup plus instructive encore lorsqu’elle interroge en détail ces derniers pratiquants du catholicisme
sur leurs intimes convictions. Trois chiffres révélateurs et particulièrement accablants :42% des catholiques pratiquants de France ne croient plus au “rôle civilisateur” de leur
religion ; 63% se déclarent même d’accord ou plutôt d’accord pour affirmer que “toutes les religions se valent” ; 68 à 75% vont jusqu’à demander à l’Eglise de revoir d’urgence ses positions
morales sur le divorce, la contraception et l’avortement
Force est bien d’en conclure que deux catholiques “pratiquants” sur trois occupent les bancs de leurs paroisses sans aucune conviction sur les exigences individuelles et le rayonnement
social de leur propre foi
.
Ce n’est pas le cas des cinq à six millions de musulmans, français ou étrangers, qui vivent sur le territoire de notre République. Tous ceux qui “pratiquent” croient ici dur comme fer aux cinq
piliers de l’islam ainsi qu’à la supériorité universelle et conquérante de leur religion. Combien sont-ils? L’islam n’ayant pas de “culte” au sens propre, et la prière du vendredi n’étant pas
l’équivalent de notre messe du dimanche, il faut prendre en compte les prescriptions rituelles, et notamment le jeûne du Ramadan, pour se faire une idée de la proportion des musulmans
pratiquants : 70%, d’après une autre enquête approfondie de l’Ifop, ce qui induit une population totale comprise entre 3,7 et 4 millions de CroyantsLa première
communauté confessionnelle de France – au sens fort du nombre de croyants convaincus et pratiquants – est donc déjà celle des musulmans
… »
Remarque: l'image ne fait pas partie de l'article, nous l'avons ajoutée à partir de Google Images.