jeudi 26 janvier 2012

Islam et démocratie sont compatibles: les responsables arabes veulent rassurer Davos

Plusieurs responsables arabes dont des membres des gouvernements islamistes récemment arrivés au pouvoir, se sont attachés à convaincre jeudi les financiers du monde réunis à Davos qu'islam et  étaient compatibles et qu'ils avaient besoin de leur soutien.
"Aucune contradiction entre démocratie et islam", a affirmé Mohamed Najib Boulif, ministre marocain des Affaires générales et de la gouvernance, soulignant que sa formation, le Parti de la et du développement (PJD, islamiste) qui dirige le nouveau  désigné début janvier avait été le seul à présenter une femme, devenue la seule ministre sur 30 membres. 

"Nous confirmons en Tunisie à travers la réalité qu'il est possible d'être arabe, musulman et démocrate. Les islamistes sont des acteurs politiques comme n'importe quels autres", a assuré à son tour le chef de la diplomatie tunisienne Rafik Abdessalem, venu participer comme son collègue marocain à plusieurs débats sur l'après-printemps arabes organisés par le Forum économique mondial (WEF).
"La question de l'islamisation n'a rien à voir avec l'Etat. L'Etat est neutre, il doit travailler dans l'intérêt et le bien-être du peuple. Mais dans la vie quotidienne, la religion, islam ou autres, doit être présente", a-t-il encore affirmé, prenant en exemple les Etats-Unis où, a-t-il dit, religion et Etat sont séparés mais où la religion est très présente dans la sphère publique. "Et je pense que c'est ce qui va arriver dans la plupart des pays du Moyen-Orient", a-t-il affirmé.
"Les islamistes ne sont pas des créatures métaphysiques. Leur arrivée au pouvoir va les conduire à être pragmatiques et à veiller à l'intérêt national", a encore estimé le chef de la diplomatie tunisienne.
Toutefois, ont souligné plusieurs intervenants, les attentes des populations dans les pays en transition vers la démocratie sont immenses, et concernent en premier lieu les emplois.
1,4 million de jeunes, interrogés sur le site internet Right Start Foundation, ont placé l'emploi en tête de leurs rêves, a souligné l'Egyptien Amr Khaled, qui dirige le site. "Tout dépend maintenant de la rapidité avec laquelle les gouvernements vont répondre à ces attentes", a-t-il dit.
"Il faut créer beaucoup d'emplois pour donner aux jeunes garçons une chance", a renchéri plus tard Ibrahim Dabdoub, PDG de la Banque nationale du Koweit, qui s'est dit partisan d'un plan Marshall arabe en faveur des pays ayant connu des révolutions.
Evoquant la situation en Egypte, il s'est dit "pas terriblement optimiste sur le court terme" et a souligné la nécessité d'aider la banque nationale d'Egypte.
Amr Moussa, ex-chef de la Ligue arabe et candidat à la présidentielle égyptienne, a estimé en revanche que son pays "n'était pas si pauvre que cela mais qu'il avait été mal géré". "Nous sommes dans la période de transition d'une dictature totale à la démocratie", a-t-il rappelé.
Pour sa part, Mustapha Kamel Nabli, gouverneur de la banque centrale de Tunisie, a déploré le manque de soutien de la communauté internationale.
A propos du "partenariat de Deauville", lancé lors du sommet du G8 fin mai 2011 à Deauville (France) afin de soutenir la transition dans cinq pays arabes dont la Tunisie, il a regretté "des annonces non suivies d'effets". "De grandes paroles mais peu d'action, je dois le dire".
"Il y a un an nous rêvions, la tête dans les étoiles. Maintenant, nous rêvons, les pieds sur terre", a affirmé M. Nabli.
Les responsables tunisiens sont venus en nombre à Davos. Vendredi, ce sera au tour du chef du gouvernement, l'islamiste Hamadi Jebali, de plaider en faveur d'un appui financier vital pour son pays et de tenter de rassurer de potentiels investisseurs.
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Liam Neeson converti à l’Islam?


Liam Neeson est la dernière personnalité en date à faire part de sa volonté de se convertir à l’Islam C’est dans le cadre d’un entretien accordé au « Sun » que l’acteur américain d’origine irlandaise a fait cette confidence plutôt surprenante, précisant avoir été touché par la ferveur des musulmans lors de son récent voyage à Istanbul en Turquie, ville où il y a plus de 4000 mosquées.
« Beaucoup sont magnifiques et cela me donne vraiment envie de devenir musulman. L’appel à la prière a lieu cinq fois par jour. Les premières semaines, ça vous rend fou. Ensuite, cela rentre dans votre esprit et c’est la plus belle chose qui soit », explique celui qu’on retrouvera dès le mois d’avril prochain à l’affiche de « Battleship », film d’action dans lequel il donne la réplique à Rihanna, qui fait ses grands débuts au cinéma.
Liam Neeson a traversé une très mauvaise passe après la mort tragique dans un accident de ski de sa femme Natasha Richardson.

mardi 24 janvier 2012

Enseignement moyen et supérieur: création d'une nouvelle faculté à l'Université de Niamey

Plaçant l'enseignement diversifié et de qualité au coeur des actions du développement du Niger renaissant, le gouvernement a adopté un projet de décret portant création d'une faculté d'arabe, d'études islamiques et de pédagogie (FAEIP) à l'université Abdou Moumouni de Niamey. Cette heureuse action permettra de soulager de nombreux bacheliers issus des écoles francoarabes. La mesure a été prise du fait de l'évolution des établissements francoarabes au Niger et de l'engouement que la formation suscite au niveau des apprenants, ces dix dernières années. Par ailleurs, la langue arabe qui a, à la fois, le statut de langue nationale et de langue d'enseignement est reconnue comme une filière de formation en lettres. Selon le communiqué des conclusions du conseil des ministres du jeudi 12 janvier 2012, l'adoption de ce projet de texte qui consacre la création de la faculté d'arabe, d'études islamiques et de pédagogie au sein de l'Université Abdou Moumouni de Niamey permet à celle-ci de compléter les efforts de l'Université islamique de Say (UIS) en matière d'accueil et de formation d'étudiants. Ce projet de texte permettra également d'absorber la masse importante de bacheliers issus des établissements secondaires franco-arabes.
Aussi, ce nouvel enseignement à l'université sera renforcé par une recherche sur les manuscrits arabes conduite à l'Institut de recherches en sciences humaines (IRSH) ainsi que sur les aspects d'interférence linguistique entre les langues africaines et la langue arabe. Le gouvernement a annoncé que pour le financement de ce projet, des promesses fermes ont déjà été obtenues suite à une requête officielle que le Niger a soumise à la BID, par l'intermédiaire du ministère du Plan, de l'aménagement du territoire et du développement communautaire.
Il faut souligner que cette dernière mesure et bien d'autres engagées par les autorités de la 7ème République entrent dans le cadre de la modernisation de l'université Abdou Moumouni de Niamey. Déjà avancé dans le système des LMD, l'Université de Niamey connaitra beaucoup de reformes afin d'assurer un enseignement de qualité aux étudiants. Dans les 5 années à venir, les autorités de la 7ième République avec en tête le président Issoufou Mahamadou compte faire de l'éducation, plus précisément de l'enseignement secondaire, moyen et supérieur un véritable levier de développement.

samedi 21 janvier 2012

Enseignement supérieur - Création d'un Master en finance islamique

Intervenant, samedi, dans le cadre de la conférence internationale sur «Ijara»: concepts et applications», M.Moncef Ben Salem, ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, a souligné que la mise en place de formations spécialisées en économie islamique et en finance islamique au sein des établissements de l’enseignement supérieur répond à un double objectif. S’agit, a-t-il précisé, de «promouvoir le secteur bancaire dans le sens d’une plus grande adéquation avec les principes de la Chariaa islamique et garantir une migration d’une économie conventionnelle à une économie islamique». Les différents produits de la finance islamique (banques, institutions financières, assurance islamique «Takaful», marchés de capitaux…), constituent un créneau générateur de liquidité pour l’économie tunisienne, au cours de cette période sensible, précise encore le ministre. Pour M.Ridha Saidi, ministre chargé du dossier économique, «la finance islamique qui repose sur le principe du partage des pertes et des profits, constitue actuellement le meilleur moyen de financement pour les entreprises tunisiennes. Il a en outre ajouté que les efforts sont actuellement axés sur l’élaboration de lois et de textes d’application organisant le secteur de la finance islamique, notamment, après l’élaboration d’un système fiscal spécifique à ce type de produit au sein de la loi de finance 2012. Toutefois, un nombre d’experts économiques et d’investisseurs soulignent que la mise en place d’un secteur financier basé sur les principes de la Chariaa, ne constitue pas une priorité pour la Tunisie qui fait face à plusieurs difficultés économiques, comme l’emploi et la lutte contre la pauvreté. De même, une étude élaborée, récemment, par la Banque africaine de développement (BAD)) sur la finance islamique en Afrique du Nord, relève que «la faible demande sur ces produits et l’étroitesse de la taille du marché tunisien, ne peut lui permettre d’accueillir des services de financement islamique». La finance islamique qui peut stimuler la consommation et la demande sur certaines activités économiques, ne peut avoir un impact concret sur le financement du développement et le renforcement de l’investissement», précisent les auteurs de l’étude qui mettent l’accent sur «le coût élevé des produits islamiques, comparé au coût de financement des banques conventionnelles».
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vendredi 20 janvier 2012

Qatar: Tariq Ramadan dirige un nouveau centre de recherche islamique

Le Centre de recherche pour la législation islamique et l'éthique (CILE), le premier du genre à l'échelle mondiale, a été inauguré au Qatar dimanche 15 janvier lors d'une conférence sur l'éthique en islam. Basé à l’Université des études islamiques du Qatar, le Centre sera dirigé par l’islamologue Tariq Ramadan et de Jasser Auda, membre fondateur de l'Union internationale des savants (oulémas) musulmans. 

Plusieurs hautes personnalités musulmanes étaient présentes au lancement parmi lesquelles Yusuf Qardawi, le président de l'Union internationale des savants musulmans. Le chanteur Cats Stevens, alias Yusuf Islam, y était également aux côtés de Mustafa Ceric, le mufti de Bosnie-Herzégovine, qui vient lui-même d’inaugurer le lancement du premier département de théologie islamique en Allemagne

« La spécificité de ce centre est (…) de réunir des savants du texte et des savants du contexte » et ce, dans divers domaines relatifs à la médecine, les arts, l’environnement, l’économie, l’éducation, les sciences sociales et politiques ou encore la psychologie afin de « poser des questions nouvelles et précises et exposer des recherches aux savants pour parvenir à des réponses d’une part fidèles aux textes et d’autre part appropriées aux réalités et aux enjeux de notre époque », a déclaré M. Ramadan devant un parterre d’invités de marque.

Le Centre permettra également de briser « les préjugés et les stéréotypes qui sont contraires à la nécessité d'un dialogue constructif », a déclaré Sheikha Moza Bint Nasser Al-Misnad, l’épouse de l’émir et directrice de la Fondation pour l’éducation, les sciences et le développement communautaire du Qatar. 
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jeudi 19 janvier 2012

Maroc: Trois diplômés chômeurs s'immolent par le feu à Rabat


Plusieurs chômeurs marocains (les chiffres oscillent entre 3 et 5) se sont immolés à proximité d'un bâtiment du ministère de l'Education le mercredi 18 janvier à Rabat, capitale du Maroc et deuxième ville du pays derrière Casablanca, informe l'agence américaine Associated Press.
«Brûlés au 2e et au 3e degré, Omar Akaoui 28 ans, Master en Chimie; Zaydoun Abdowahab, 27 ans mastère en droit et Mahmoud El Haouas, 25 ans, mastère en droit pénal, ont été conduits à l’hôpital Ibn Sina de Rabat avant d’être transférés à Ibnou Rochd de Casablanca», indique au site Yabiladi Aziz Sbaâi, le responsable des relations presse du groupe des cadres chômeurs.
Ayant pris d’assaut l’annexe du ministère de l’Education nationale, les diplômés chômeurs manifestaient pacifiquement depuis le 5 janvier. Depuis cette date ils criaient leur ras-le bol et réclamaient une intégration directe dans la fonction publique pour tous. D’après Aziz Sbaâi, tout a dégénéré lorsqu’il y a eu l’intervention musclée des forces de l’ordre.
«Des personnes sont venues à notre secours avec de la nourriture et des médicaments, les autorités les en ont empêché. C’est à ce moment que nous avons décidé d’allumer le feu. Tous nous voulions le faire», a-t-il déclaré.
Plusieurs vidéos violentes publiées sur YouTube montrent le moment où les jeunes hommes passent à l’acte devant les autres manifestants apeurés et scandalisés devant cette scène. Naturellement les autres manifestants présents courent vers les flammes et les immolés afin de leur venir en aide. Les femmes crient.
«C’est paradoxal parce qu’on parle d’un nouveau Maroc…, mais les choses ne font qu'empirer. Et le fait est qu’il n’y a pas que les chômeurs qui sont marginalisés», s’indigne la présidente de l’Association marocaine des droits de l’homme, Khadija Ryadi.

L’une des vidéos montre un des rescapés, la peau brûlée et en lambeaux, crier de douleur et de résignation. L'incident s'est produit pendant que la police dispersait les autres protestatairesessayant de marcher vers le palais royal.

mercredi 18 janvier 2012

Le premier département de théologie islamique en Allemagne


Le premier département de théologie islamique en Allemagne ouvre à l’Université de Tübingen
Inaguration du département de théologie islamique de l’Université de Tübingen.
Université de Tübingen

Inaguration du département de théologie islamique de l’Université de Tübingen.

Le premier département de théologie islamique en Allemagne a officiellement ouvert lundi 16 janvier à l’Université de Tübingen dans le Bade-Wurtemberg, rapporte la Deutsche Presse-Agentur. Il accueille d’ores et déjà 36 étudiants inscrits en licence.
Les trois professeurs attachés à ce centre ont dû satisfaire aux critères d’un conseil consultatif islamique et disposent des qualifications académiques occidentales requises pour enseigner. Les cours seront tous délivrés en allemand, mais l’arabe, la langue du Coran, est une matière obligatoire.
Le gouvernement d’Angela Merkel a rencontré d’importantes résistances quant au financement de ce département dans une université publique. Mais pour les responsables du projet, l’enseignement de la théologie dans le cadre d’une université publique est la meilleure antidote aux « prêcheurs de haine » autodidacte, des imams qui appellent à la violence et diffusent leurs prêches via Internet.

UNE ÉTAPE POUR L’INTÉGRATION DES MUSULMANS

Annette Schavan, ministre de l’éducation et elle-même diplômée de théologie catholique, a souligné lors de l’inauguration que ce centre était une « étape importante pour l’intégration » des musulmans, qui sont 4 millions en Allemagne, soit environ 5 % de la population.
« La religion doit être enseignée » a-t-elle ajouté, balayant les critiques qui affirmaient que l’école serait dominée par la branche la plus conservatrice de l’islam. « L’Allemagne va désormais participer aux avancés dans le domaine de la théologie islamique », s’est-elle félicitée.
De son côté, le grand mufti de Sarajevo, Mustafa Ceric, lui aussi présent lors de l’inauguration a expliqué que ce département « contribuerait à une relation productive et constructive entre l’Europe et le monde musulman ».

UN ENSEIGNEMENT NOUVEAU EN ALLEMAGNE

« L’enseignement de la théologie musulmane dans une université d’État : nous pouvons faire là quelque chose de vraiment novateur et d’une importance considérable pour la société comme pour la science », a conclu le professeur Peter Strohschneider, membre du conseil scientifique de l’Université de Munich.
Jusqu’à présent, seules la religion et la culture musulmane étaient enseignées dans les universités allemandes. En plus du département de l’Université de Tübingen, trois autres centres d’étude de la théologie islamique devraient ouvrir prochainement dans le pays.
L’Université de Tübingen où les études sont gratuites, dispose déjà d’une faculté de théologie protestante et d’une faculté de théologie catholique (dont Joseph Ratzinger a été le doyen et où il a enseigné la théologie dogmatique de 1966 à 1969).

jeudi 5 janvier 2012

Arabie Saoudite : 1 mosquée pour 333 saoudiens musulmans


Loin des 2368 lieux de cultes musulmans sur le territoire français… il existerait en Arabie Saoudite  plus de 70 000 mosquées, état des lieux.

La France mauvais élève, l’Arabie Saoudite première de la classe

L’Arabie Saoudite compte aujourd’hui 26 131 703 habitants sur son sol, dont environ 1 million de chrétiens et 1,8 millions d’indiens pratiquant l’hindouisme.  Il y aurait donc environ 1 mosquée pour 333 saoudiens musulmans à travers le Royaume. En France, d’après les estimations du ministre de l’Intérieur, nous serions environ 4 millions de musulmans, et nos lieux de cultes seraient au nombre de 2368 d’après un recensement du ministère de l’Intérieur et du CFCM datant de 2010. Nous aurions donc, en France, 1 mosquée pour 1689 fidèles !
Au Pays-bas, il y a déjà vingt ans, l’on comptait pas moins de 300 mosquées pour 400 000 musulmans, soit 1 mosquée pour 1333 fidèles. Au Royaume-Uni, il y a 1600 mosquées pour 2 millions de musulmans, soit 1 mosquée pour 1250 muslims. En Allemagne, selon La Croix, on compterait 2759 mosquées pour 3,5 millions de musulmans, soit 1 mosquée pour 1268 musulmans. En Espagne, il y aurait 800 mosquées pour 1,5 millions de musulmans, soit 1 mosquée pour 1875 muslims.
Le Royaume Unis, l’Allemagne proposerait plus de lieux de cultes à leurs citoyens musulmans que la France.

Le financement des mosquées en Arabie Saoudite

Au cours des cinq dernières années, le gouvernement aurait dépensé 150 milliards de Riyal Saoudiens. Construction, rénovation, entretien, le Royaume ne compte pas pour préserver ses lieux de cultes et augmenter leur nombre.
Samedi, une Mosquée à Al-Jouf, où sont déjà abritées 1300 lieux de culte musulman, a été inaugurée par le Prince Fahd à Badr Sakaka. Elle serait à même d’accueillir 3700 fidèles à elle seule. C’est le roi Abdullah qui a posé la première pierre de cette mosquée il y a quelques années alors qu’il visitait la province, elle aurait coûté 30 millions de Riyal Saoudiens. Cette grande mosquée comprendrait au sein de son complexe deux bibliothèques, ainsi qu’un centre de da’wa, des logements et d’autres installations. Al-Abdali, directeur général du Minsitère à Al-Jouf a déclaré que le gouvernement aurait fait construire 60 nouvelles mosquées et en aurait fait rénover 200 autres ces cinq dernières années.
Le roi Abdallah aurait alloué 500 millions d’euros uniquement pour la rénovation des mosquées de son Royaume. Geste louable et apprécié. Saleh Al-Asheikh, ministre des affaires islamiques aurait d’ailleurs, lors de cette cérémonie, salué publiquement le roi pour son soutien à l’entretien et à la construction des mosquées.

Le mérite de dépenser pour la construction d’une mosquée

Selon ‘Othman Ibn ‘Affân (رضي الله عنه), le Prophète (صلى الله عليه وسلم) a dit : « Celui qui a construit sincèrement une mosquée pour ALLah, alors ALLah lui construit une maison au Paradis ». (Al-Boukhâri, Mouslim)
Le Prophète a dit encore  (صلى الله عليه وسلم) : « Quand un homme meurt, toutes ses actions deviennent sans effet à l’exception de trois d’entre elles :
- Un acte de charité perpétuel (sadaqa jariya)
- Laconnaissance qu’il a dispensé aux autres
- Un fils vertueux priant pour lui. »
Donner en faveur de la construction ou la rénovation d’une mosquée est une « sadaqa jariya », c’est à dire une aumône continuelle, tout comme la construction d’une école, la construction d’un puits..
Actuellement, sur les 2368  lieux de prière musulman en France, seule une vingtaine auraient une superficie supérieure à 2000 m2. Non seulement nous n’avons pas beaucoup de mosquées proportionnellement au nombre de musulmans, mais 59% auraient une superficie de moins de 100m2, et 37% de moins de 500m2.
Il est urgent, pour nous mais surtout pour nos enfants, de nous unir et de nous mobiliser pour vivre notre Islam de façon respectable en France. Renseignez vous via la météo des mosquées et découvrez les projets de construction de mosquée près de chez vous, construisez votre paradis et participez avec vos frères et soeurs inchaALLAH !
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mercredi 4 janvier 2012

Arabie saoudite: au tour des femmes de vendre la lingerie féminine

Les Saoudiennes vont pouvoir se procurer des sous-vêtements sans passer par des hommes. À compter de jeudi, seules les femmes auront le droit de travailler dans les boutiques de lingerie féminine en vertu d'une décision royale dénoncée par les autorités religieuses.
Après un vif débat de société, le roi Abdallah a promulgué en juin dernier un décret donnant six mois aux magasins de lingerie pour remplacer leurs vendeurs, généralement asiatiques, par des vendeuses saoudiennes.
« C'est une décision positive et courageuse. Comme beaucoup de femmes, j'étais embarrassée de devoir acheter mes dessous d'un homme me posant des questions sur mes mensurations. » — Samar Mohammed, une institutrice de 37 ans
Cette mesure a été prise à la suite d'une campagne menée sur Internet par des femmes exprimant leur exaspération. Il y a plus d'un an, Rim Assaad avait appelé au boycottage des boutiques de lingerie féminine employant des hommes, « afin de mettre fin à l'embarras des femmes qui doivent s'adresser à des vendeurs ».
« Finie la gêne », claironnait quant à elle mardi Fatima Qaroub, qui réclamait sur le web la féminisation des emplois dans la lingerie féminine. « Les commerçants, au début, ont mal accueilli la décision des autorités, mais après avoir employé des femmes saoudiennes, certains ont même étendu l'expérience aux magasins d'habillement [en général] », faisait-elle remarquer.
44 000 Saoudiennes de plus au travail
Selon la ministre du Travail, Adel Faqih, cette décision royale concerne 7300 commerces et pourrait engendrer la création de 44 000 emplois pour les Saoudiennes. Elle s'appliquera dans un deuxième temps aux magasins de produits cosmétiques avant juillet 2012.
Fahd al-Takhifi, un responsable du ministère, a indiqué que plus de 28 000 femmes ont déjà soumis des demandes pour travailler dans ces deux secteurs. « Mais cela ne veut pas dire qu'elles seront toutes employées », a-t-il précisé. Quelque 400 inspecteurs du ministère s'assureront que la mesure est appliquée, les contrevenants s'exposant à des mesures punitives.
Safa Salama s'est dite enchantée d'avoir obtenu un poste de directrice d'un magasin de lingerie dans un centre commercial de Djeddah, ville portuaire de l'ouest du pays. « Je travaillais comme stagiaire non payée dans une maternité jusqu'à ce qu'une amie m'informe que les magasins de lingerie cherchaient du personnel, a-t-elle affirmé. J'avais un peu peur au début, mais tout se passe bien. »
Une mesure « contraire à la religion »
L'entrée en vigueur de la décision contrarie le mufti d'Arabie saoudite, le cheikh Abel Aziz Al-Cheikh, qui a déploré vendredi lors de son sermon que les vendeuses soient « en contact direct » avec les hommes qui gèrent les commerces. « Les femmes vont vendre et compter l'argent », ce qui est « contraire à la religion », a-t-il ajouté.
Il y a trois ans, une décision royale avait déjà autorisé les Saoudiennes à travailler dans les magasins de lingerie. Elle avait toutefois été bloquée par les religieux ultraconservateurs qui s'opposent au travail des femmes dans plusieurs secteurs d'activités du royaume, où la ségrégation sexuelle est rigoureusement imposée.