vendredi 23 mars 2012

Le CFCM souhaite que l’Islam soit définitivement dissocié du terrorisme


Le CFCM souhaite que l’Islam soit définitivement dissocié du terrorisme
Le Conseil français du culte musulman a exprimé jeudi soir dans un communiqué de son président Mohammed Moussaoui le souhait que l'islam "soit dissocié définitivement du terrorisme", après la mort du tueur au scooter Mohamed Merah.
Réaffirmant "sa condamnation totale de toute idéologie qui fait l'apologie de la haine et de l'extrémisme en se réclamant à tort de la religion musulmane", le CFCM "salue" les propos du Président de la République Nicolas Sarkozy, "qui a mis en garde une nouvelle fois contre tout amalgame ou stigmatisation à l'encontre des Musulmans de France".
COMMENTAIRE
La condamnation du terrorisme de quelque forme qu’il soit et de qui il vient (Etat, groupe ou individu) a toujours été notre position. Voir par exemple l’un de nos commentaires au message suivant:

La fatwa saoudienne dénonçant le terrorismeapplaudie au Maghreb


mercredi 14 mars 2012

Niamey: apparition des signes d’Allah sur deux œufs le même jour


Niamey: apparition des signes d’Allah sur deux œufs le même jour
Le lundi 12 mars 2012, nous avions publié l’image d’un œuf sur lequel sont apparus des caractères arabes formant le nom «Allah». Le fait a été vérifié et diffusé sur la télévision Dounia. 
Dans le même temps c’est-à-dire au même jour, un autre œuf a été découvert portant aussi les mêmes caractères arabes qui forment le nom «Allah». Malheureusement, lors de la vérification, l’œuf nous a échappé et il est tombé et cassé. Nous avons pu -malgré cela- prendre l’image. Ce dernier œuf a été retrouvé dans la même famille dans laquelle le premier œuf fut trouvé le lundi 12 décembre 2011, donc provenant de la même ferme que ce premier œuf. Nous avons constaté que c’est plutôt la «Kalimatouch-cha-hâdah» (La ilaha illallah) qui est gravée sur ces différents aliments.
Enfin de compte, nous avons trois œufs, un morceau de viande cuite, de la kola, de l’igname et de la glace, sur lesquels le nom d’Allah a fait son apparition entre avril 2011 et mars 2012 sans oublier la pluie de viande cuite sur la bourgade de Tindouga (le vendredi 22 février 2008).
Que signifie cette série des signes divins qui portent tous la marque du nom d’Allah? Nous laissons à chacun de vous le choix de sa réponse.
Vous pouvez cliquer sur les liens ci-dessous pour lire nos anciens commentaires:
Qu’Allah nous fasse prendre conscience de ces différents avertissements divins! Qu’Il nous protège tous et protège notre pays!


L’islam au quotidien: témoignage d’une soeur laveuse de mort


Nous entamons une série de témoignages mettant en avant ces acteurs de l’islam dont on parle peu.AJIB.fr a interrogé Oum Ayoub, une jeune parisienne qui exerce depuis 2010 le lavage mortuaire musulman, un témoignage poignant à lire et à partager.
Comment ête-vous devenue laveuse de mort et depuis quand le pratiquez-vous ?
Ma tante est laveuse de mort au Maroc depuis de nombreuses années, donc chaque été j’avais droit à un petit rappel de sa part el hamduliLah. Puis un jour – en revenant de vacances – on m’informe qu’une formation théorique au lavage mortuaire a lieu dans une mosquée. Je saute donc sur l’occasion. Un après-midi riche de science et plein d’émotions. A la fin de l’assise, notre chère sœur Yamina (ma formatrice, qu’Allah lui accorde el Firdaous) nous propose de laisser nos coordonnées afin d’entamer la pratique. Quelques temps après, elle me contacte et de là commence mon aventure dans le monde funéraire.
Je me rappelle de mon premier lavage, celui-ci a eu lieu à l’hôpital de Montreuil (93). A l’entrée nous accueille un homme vêtu d’une blouse blanche qui nous demande de le suivre au sous sol. L’atmosphère est très froide, il y a très peu d’éclairage et le silence de la mort se fait entendre. La salle de lavage est entourée par de nombreux frigos. Moi qui n’avais jamais vu de morts, j’en aperçois plusieurs lorsque le responsable s’occupe de récupérer le corps de la défunte en ouvrant les portes du frigo. Un moment fort en émotions, les filles de la défunte sont présentes, nous devons donc être assez fortes pour profiter de ce moment afin de les inviter à la patience et à l’acceptation du décret d’Allah ‘azawajel.
Après ce lavage, subhannaLlah , ma « formatrice » a emménagé à deux minutes de chez moi, ce fut donc l’opportunité pour moi de me former sur du long terme. Chaque mois ou semaine elle me contactait afin que je l’assiste dans ses lavages. J’ai donc lavé des fœtus, des enfants, des jeunes (de 21 à 35 ans), des adultes et des personnes âgées, ainsi que des cas difficiles (accidentés). La sœur Yamina m’a prise sous son aile durant un an afin de répéter les gestes sur les différents cas et cela fait bientôt deux ans que je suis devenue laveuse de mort par la Grâce d’Allah.
Brièvement, en quoi consiste le lavage mortuaire ?
Cela consiste à couvrir la ‘awrah du défunt, le déshabiller et lâcher les cheveux. Il faut aussi vider ce qu’il y a dans son ventre en massant très doucement afin de faire sortir ce que ce dernier contient et laver les parties intimes. Dire au nom d’Allah puis pratiquer sur lui les ablutions comme celle de la prière « Lavez-la trois fois, cinq fois ou bien plus si vous en voyez la nécessité mais lavez-la avec de l’eau et du jujubier et mettez dans l’eau que vous utiliserez pour le dernier lavage du camphre ou un peu de camphre. Puis lorsque vous aurez terminé appelez-moi » (Al-Bukhari, Muslim). Il est souhaitable de faire le ghoussl (grandes ablutions) à partir du mélange d’eau et de jujubier (sidr) et de mettre du camphre dans le dernier lavage. Si le mort est une femme, on fera trois tresses avec ses cheveux. On parfume les parties du corps qui touchent le sol quand on se prosterne (sujûd).
Pourquoi est-il si important en islam ?
Laver le mort, l’envelopper dans un linceul, prier sur lui et l’ensevelir est une obligation communautaire –fard kifâya- de sorte que si certains musulmans en assurent l’exécution, le péché de faillir à cette obligation ne frappe pas les autres.
Pouvez-vous nous raconter comment s’organise votre journée d’un lavage mortuaire (du contact de la famille au passage du rituel) ?
La famille – ou les pompes funèbres – me contacte la veille ou quelques jours avant en m’indiquant la date, l’horaire et le lieu du lavage. Je prépare alors ma petite valise avec mon matériel (linceul, sidr, savon, camphre, coton, ciseaux, etc.) et je contacte quelques sœurs qui ont assisté aux formations que j’organise afin qu’elles m’assistent (avec l’autorisation de la famille de la défunte au préalable). Le jour J, j’arrive sur le lieu convenu et j’ai 1h montre en main (pas une minute de plus) pour procéder au lavage et à la mise en bière (dépôt du corps dans le cercueil) avant que le commissaire vienne sceller le cercueil. Généralement, les lavages ont lieu en matinée ce qui me permet d’avoir du temps libre pour ma famille, et mes autres occupations.
Comment votre entourage perçoit votre activité ?
Au début ma mère avait peur pour moi. Elle appréhendait que je ne supporte pas la vue d’un corps inerte, sans vie. Mais petit à petit, elle a accepté mon envie d’aider nos sœurs défuntes et aujourd’hui elle m’encourage plus que tout el hamduliLah. Pour ce qui est du reste de mon entourage, certains le prennent comme un rappel et d’autres préfèrent ne pas aborder le sujet.
Témoignage lavage mortuaire
Que ressentez-vous au quotidien  ?
Au quotidien, je suis confrontée à deux sources d’émotions : il y a celles qui proviennent du contact avec les corps des défunts et celles qui sont suscitées par les relations avec les familles en deuil. Les premières me permettent de me rappeler au quotidien de la destructrice des jouissances et d’essayer de m’améliorer chaque jour en m’imaginant à leur place et les secondes me touchent profondément car je me fais plein descenarii sur la mort d’un proche, la séparation, l’absence de telle personne, faire preuve de patience, toutes ces choses me font peur. Peur de ne pas patienter face au décret d’Allah ‘azawajel [Selon Abou Hourayra (radhiAllahu 'anhu), le Messager d'Allah ('alayhi salat wa salam) a dit: «Dieu le Très-Haut dit: «Pour Mon esclave croyant qui a perdu son bien-aimé des gens de ce monde et qui patiente dans l'espoir de Ma récompense. Je n'en ai d'autre que le Paradis».(Rapporté par Al Boukhâri)]
Quelle influence cette activité a sur votre foi ?
Elle m’aide à me détacher de ce bas monde, à essayer de me préparer au mieux pour la rencontre avec Mon Seigneur, mais cela ne nous rend pas pieux loin de là, qu’Allah nous guide !
Quelques conseils à nous donner sur la manière de nous comporter suite à la mort d’un proche (deuil, funérailles, …) ?
Je conseillerais de :
- Dire « إِنَّا لِلّهِ وَإِنَّـا إِلَيْهِ رَاجِعون » (« Nous appartenons à Allah et vers Lui se fera notre retour ») : « Et fait la bonne annonce aux endurants, qui disent quand un malheur les atteint :  » Certes nous sommes à Allah, et c’est à Lui que nous retournerons  » » (S.2, V.156),
- Faire preuve de patience même si cela est dure car la récompense est aussi grande que l’épreuve : Selon Abou Musa (radhiAllahu ‘anhu) , le Messager d’Allah (‘alayhi salat wa salam) a dit: «Quand l’esclave de Dieu perd l’un de ses enfants, Dieu dit à Ses Anges: «Avez-vous retiré l’âme du fils d’untel?» Ils disent: «Oui». Il dit: «Vous avez donc cueilli le fruit de son cœur?» Ils disent: «Oui». Il leur demande: «Qu’a dit alors Mon esclave?» Ils disent: «II T’a loué et dit: «Nous appartenons à Dieu et c’est à Lui que nous devons retourner». Dieu le Très-Haut dit: «Construisez donc pour Mon esclave une maison au Paradis et Appelez-la» La maison de la louange». (Rapporté par At-tirmidhi) ou encore, selon Abou Hourayra (radhiaAllahu ‘anhu), le Messager d’Allah (‘alayhi salat wa salam) a dit: «Dieu le Très-Haut dit: «Pour Mon esclave croyant qui a perdu son bien-aimé des gens de ce monde et qui patienta dans l’espoir de Ma récompense. Je n’en ai d’autre que le Paradis».(Rapporté par Al Boukhâri).
- Ne pas innover ou commettre des interdits que ce soit dans les rites funéraires ou autre (exemples: lamentations, laver avec de l’eau zam-zam, lire du Coran sur le mort etc..).
Finalement, la mort est le meilleur des rappels, qu’aimeriez-vous dire à vos frères et sœurs ?
La mort est un événement gravissime car elle amène à la première demeure de l’Au-delà. Et celui qui meurt, sa résurrection est arrivée et son jugement commence, ainsi que la récompense ou le châtiment. Lorsque le serviteur s’en rappelle, cela l’incite à se préparer et à faire ses provisions pour le Jour de la Résurrection.
Craignez Allah et sachez, qu’Allah vous préserve, qu’il y a dans le fait de se rappeler de la mort beaucoup de bienfaits car en se rappelant de la mort: les cœurs insouciants se réveillent, les cœurs morts reviennent à la vie, le serviteur se tourne plus vers Allah. En se rappelant la mort, on n’est plus insouciant et on ne se détourne plus de l’obéissance a Allah. Et sachez que l’intelligent est celui qui se remet en question et travaille pour après la mort et que le faible est celui qui laisse son âme suivre ses passions et a de fausses espérances.
Ô Allah accorde nous le bienfait de la guidance de Ton Livre et permet nous de suivre la Sunnah de ton Prophète Mohammad sallaa Allahou alayhi wa sallam et aide nous Ô Seigneur à nous préparer pour le Jour de la Résurrection, fais nous mourir en état de pleine soumission, facilite nous lorsque les deux Anges ‘alayhim salam nous interrogerons dans la Tombe, préserve nous du châtiment de la Tombe et de l’Enfer et fais de nous des habitants du Paradis. Je dis ceci et je demande pardon à Allah pour moi et pour vous et pour tous les musulmans, pour tous les péchés commis. Demandez-Lui le pardon car Il vous pardonnera, Il est certes Le Pardonneur, Le Très-Miséricordieux
P.S. : pour les sœurs intéressées, j’organise des formations théoriques (dont les dates sont affichées au fur et à mesure sur mon blog ) vous pouvez aussi me contacter au             06.29.64.36.50      .

mardi 13 mars 2012

Forum mondial de l'eau: des chiffres alarmants


Le 6e Forum mondial de l'eau, réuni pour une semaine à Marseille, veut trouver les solutions pour assurer l'accès de l'humanité à l'eau potable et à des sanitaires décents alors que les ressources diminuent et sont menacées par le changement climatique et les pollutions.
Quelque 20.000 participants de 140 pays sont annoncés, institutions, entreprises, associations, élus locaux mais aussi, pour l'inauguration lundi 12 mars plusieurs chefs d'Etat et de gouvernement, notamment le Premier ministre palestinien Salam Fayyad, et quatre Commissaires européens.
L'ouverture sera assurée par le Premier ministre et ministre de l'Ecologie, François Fillon, le président Nicolas Sarkozy ayant finalement renoncé à se rendre dans la cité phocéenne.

800 millions de personnes sans accès à l'eau potable

En 2010 près de 800 millions de personnes étaient sans accès à l'eau potable dans le monde et 2,5 milliards sans installations sanitaires de base, selon les derniers rapports de l'OMS, l'Unicef et l'ONU publiés à la veille de l'ouverture.
 A en croire ces nouveaux chiffres, l'objectif du millénaire de réduire de moitié d'ici 2015 le nombre d'habitants sans eau potable, par rapport à 1990, a ainsi été atteint avant terme, voire déjà légèrement dépassé. Au total 89% des humains (6,1 milliards de personnes) avaient fin 2010 "accès à des sources améliorées d'eau potable", alors que l'objectif pour 2015 était de 88%.

D'importants efforts à faire

Pourtant, avertissent l'OMS et l'Unicef, en l'absence d'indicateurs précis sur la qualité de l'eau à l'échelle mondiale, il n'est question que de l'utilisation de "sources améliorées d'eau potable". Et elles soulignent que "d'importants efforts doivent être déployés pour garantir que les sources d'eau améliorées sont et demeurent salubres".
Selon les estimations des opérateurs privés de services d'eau (Aquafed), la réalité est plus alarmante. "Entre 3 et 4 milliards de personnes n'ont pas accès de façon pérenne à l'eau et elles utilisent tous les jours une eau de qualité douteuse, c'est plus de la moitié de la population mondiale", affirme à l'AFP Gérard Payen, président de l'Aquafed et l'un des conseillers sur l'eau du secrétaire général de l'ONU.
De plus sur les 3,8 milliards de personnes ayant accès à l'eau du robinet, un milliard sans doute n'ont l'eau que quelques heures par jour, voire quelques jours par semaine, selon M. Payen. "On ne peut pas alors parler d'eau potable" du fait du mauvais état des réseaux de distribution. Les changements de pression détériorent les canalisations plus susceptibles de laisser passer les pollutions contenues dans le sol.

Sept morts par minute

A l'échelle régionale, les disparités restent fortes entre l'Afrique subsaharienne toujours la plus pauvre et la plus mal lotie (plus de 40% des personnes sans accès à l'eau potable) et les pays émergents d'Amérique latine et d'Asie. De même, les campagnes des pays pauvres présentent toujours un bilan alarmant: 97% des habitants n'y ont pas accès à de l'eau distribuée par canalisation et 14% y boivent l'eau des rivières, étangs ou lacs qu'ils partagent avec les animaux.
Côté assainissement, les statistiques sont également sombres: 2,5 milliards de personnes ne disposaient toujours pas fin 2010 d'installations sanitaires et "1,1 milliard pratiquaient toujours la défécation à l'air libre, dont la grande majorité en milieu rural", selon le rapport OMS-Unicef.
"Quelque 64% de la population mondiale faisant ses besoins au grand air vit en Asie du sud, rien qu'en Inde ils sont 638 millions dans ce cas", souligne le rapport 2012 de l'ONU sur l'évaluation des ressources en eau publié lundi.

La première cause de mortalité

Aussi l'objectif du millénaire d'équiper d'ici 2015 les trois-quarts de l'humanité de services d'assainissement corrects ne sera pas atteint.
Par ailleurs, "jusqu'à 90% des eaux usées des pays en développement s'écoulent, sans avoir été traitées, dans les rivières, les lacs et les zones côtières, menaçant la santé et la sécurité alimentaire, l'accès à l'eau potable et à l'eau de lavage", selon le rapport de l'ONU.
Les eaux insalubres restent la première cause de mortalité dans le monde, avec 3,6 millions de victimes par an dont une majorité d'enfants, rappelle Alain Boinet, président de Solidarités internationales. "Cela fait sept morts toutes les minutes", ajoute-t-il.
Notre petit commentaire:
Oui, «La corruption est apparue sur la terre et en mer à cause de ce que les gens ont accompli de leurs propres mains; afin qu'[Allah] leur fasse goûter une partie de ce qu'ils ont œuvré; peut-être reviendront-ils (vers Allah) ». Sourate 30, verset 41.
La corruption est un terme général qui désigne tous les problèmes (politiques, économiques, sociaux, religieux, culturels, éducatifs, environnementaux…) que connaît la terre. Ce verset coranique nous montre que nous sommes les causes et les victimes de nos problèmes dans tous les domaines de la vie plus particulièrement dans la pollution et la dégradation de l’environnement mais malheureusement nous sommes les premières victimes de nos comportements. Il faut que l’Humanité apprenne à reconnaître les bienfaits de Dieu à son égard et surtout à les respecter et à les utiliser à bon escient sinon elle paiera cher les conséquences de sa mauvaise exploitation de l’environnement. Qu'Allah nous fasse prendre conscience de nos responsabilités envers nous et envers l'Humanité! Nous aurons incha-Allah l’occasion de revenir sur l’éducation environnementale en Islam…

lundi 12 mars 2012

Un Conseil islamique pour les musulmans du Pays Basque


Le Conseil islamique du Pays Basque (Eusko Islamiar Kontseilua) vient de naître. Il a été présenté officiellement ce dimanche à Eibar, en Gipuzkoa.
Destiné à représenter plus de 70 associations musulmanes du Pays Basque et plus de 100.000 personnes, le Conseil islamique devrait intervenir dans les relations avec les institutions publiques de la Communauté autonome basque.
Le Conseil souhaite que la religion musulmane soit acceptée "sans préjudice, ni peur". Il réclame, entre autres, l'enseignement de l'islam aux écoles, des repas adaptés dans les cantines scolaires ou la normalisation de la mise en place de mosquées, a indiqué Ismael Samadi, président du Conseil.
Ainsi, ils ont prévu d'interpeller prochainement le maire de San Sebastian (Donostia), la capitale de Gipuzkoa ne disposant toujours pas d'un centre de culte musulman. 

samedi 10 mars 2012

Tunisie: un congrès de femmes islamistes à Tunis pour promouvoir le califat


Foulard rose vif pour les organisatrices, voiles fleuris des invitées, quelques rares niqab noirs. Et surtout, des sourires et un discours intarissable pour convaincre des bienfaits du califat, seul système d'avenir pour les musulmanes, selon les femmes du parti islamiste Hizb Ettharir.
Elles sont environ 500 ce samedi, venues de pays arabes, européens ou asiatiques, pour participer à la conférence sur le thème: "le califat, exemple lumineux pour le droit et le rôle politique de la femme". Certaines sont venues avec leurs bébés.
Les hommes n'ont pas le droit d'assister au séminaire.
Dans la grande salle de conférences d'un luxueux palace de Gammarth, en banlieue nord de Tunis, loué à un prix non précisé par la branche tunisienne du Hizb Ettahrir, elles visionnent, studieuses, un film proclamant que "le monde a grand besoin d'islam".
Des images d'actualité se succèdent: soulèvements du printemps arabe, manifestation "d'indignés" européens réprimées, dictateurs arabes déchus et gouvernants occidentaux au pouvoir.
"Quelles libertés offre le système séculaire occidental ? La liberté de la désintégration de la famille ? la liberté de l'homosexualité ?" questionne le commentaire, qui s'achève par des images de cavaliers au galop brandissant le drapeau de l'islam et une supplique: "oh califat! au secours!".
"Meilleur avenir à la femme musulmane"
"Il s'agit d'un événement sans précédent. Des femmes musulmanes se réunissent pour dire qu'elles ne veulent plus vivre sous les systèmes démocratiques séculaires et libéraux, pas plus que dans des systèmes comme l'Arabie saoudite ou l'Iran qui se prétendent des Etats islamiques mais ne sont que des dictatures", explique à l'AFP la Britannique Nasrin Nawaaz, chargée de la presse.
"Nous voulons le système du califat, qui a historiquement fait ses preuves et est le système capable de donner un meilleur avenir à la femme musulmane", dit-elle, évoquant la dignité bafouée, les violences à l'égard des femmes et la désintégration du modèle familial dans les sociétés occidentales.
A l'entrée, des brochures en arabe et anglais sont distribuées, évoquant "le rôle de la femme dans le califat", "la citoyenneté dans le califat", ou encore "les réponses du califat à la crise pétrolière".
Le califat a été institué à la mort de Mahomet pour le remplacer à la tête de l'État musulman. Le terme désigne dans son acception actuelle un mode de gouvernance basé sur la charia (la loi islamique).
"Le califat est la réponse"
Le cinquième et dernier califat, le califat ottoman, a été aboli en 1924 par le dirigeant turc Mustafa Kemal Ataturk.
Melek et Asma, deux jolies Britanniques trentenaires, l'une professeur, l'autre femme au foyer, se défendent de vouloir se livrer à du "western-bashing" (dénigrement de l'occident).
"Nous vivons en Europe, nous constatons juste que le système capitaliste a échoué. Le califat est un système économique unique, qui n'interdit pas la propriété ou la richesse, mais prévoit une redistribution équitable et la circulation des biens", explique Melek. "Les juifs et les chrétiens peuvent vivre sous le califat, avec un statut de dhimmi (protégés en terre d'islam).
"Etes vous musulmane? Que pensez vous de notre projet ?" ajoute Asma, sincèrement anxieuse de convaincre son interlocutrice.
Sous le califat, les femmes auront le droit de travailler, de jouer un rôle politique, même si leur principale mission est d'élever les enfants et de maintenir le noyau familial, expliquent les jeunes femmes. Le califat ne proscrit pas les élections, et le calife sera le meilleur savant islamique d'entre tous. Non, le calife ne peut pas être une femme, précisent-elles.
"Le monde musulman est aujourd'hui à la croisée des chemins, cherchant des réponses. Le califat est la réponse", assure Iffah Rohma, la représentante indonésienne du Hizb Ettahrir.

 SOURCE

ZINDER-NIGER: Détails sur la découverte d’une pyramide…


ZINDER-NIGER: Détails sur la découverte d’une pyramide…

  Pyramide-Niger.jpg 
 
Le 29 février 2012, le chercheur nigérien en égyptologie, Maître Souley Garba, a fait part de la découverte qu’il a faite d’une pyramide dans le village de Dan Baki, à 20 km de la ville de Zinder. Selon les explications de ce chercheur, il y a même un sphinx juste en face de cette pyramide, (le sphinx est une espèce de statue de grand lion couché). Ainsi, la pyramide et le sphinx sont en connexion, a-t-il expliqué.
En effet, la pyramide découverte contiendrait plus de 40.000 objets en or. Ce qui signifie des tonnes d’or, une richesse astronomique inestimable pour le Niger et le Monde entier. Cette pyramide est l'une des toutes premières de l'humanité, selon les textes anciens et elle est en état de dégradation avancée, a précisé Maître Souley Garba avant de faire remarquer qu'il y a une autre pyramide jumelle à coté de celle qu'il vient de découvrir. Mieux, il précise qu'il y a toute une ligne de pyramides qui sont situées dans la région de Tanout (Zinder).
Il faut souligner que l’égyptologue nigérien, Maître Souley Garba, a fait deux importantes découvertes fondamentales: Il y a d'abord la découverte de la véritable langue des anciens Egyptiens. Selon lui, les anciens égyptiens parlaient le ''Haousa'', une des principales langues commerciales d'Afrique de l'Ouest au 41ème rang mondial et parlée par environ 50 millions de personnes au Nigeria, Cameroun, Niger, Ghana, Soudan, Bénin, Burkina Faso et au Togo. Mieux, il précise également que les hiéroglyphes étaient écrits en Haousa. C'est donc grâce à cette langue qu'il a pu déchiffrer et décrypter, après plusieurs années de recherche, l'origine ou le point de départ des anciens Egyptiens.

Maître Souley GARBA explique que les anciens égyptiens déclarent ''qu'ils sont apparus ici'' à ''DARGAZA'' (Zinder) qui signifient ''la couronne de Dieu'' c'est-à-dire le ''Dieu Solaire'', à l'époque du ''taureau''. Et leur territoire s'étant de DARGAZA jusqu'à la mer rouge en passant par l'Egypte actuelle et le Yémen. Il vient ainsi de trouver ''la clef même'' de la lecture des hiéroglyphes.

La deuxième découverte est celle de la pyramide à degrés, jamais ouverte et un sphinx au Niger pour démontrer et confirmer tous ses postulats et thèses en face du monde. C'est donc la lecture de ses écritures très anciennes qui l'a guidé, l'a orienté lentement mais sûrement sur le chemin des anciens Egyptiens jusqu'au sommet de cette pyramide de Dan Baki (à 20 km de la ville de Zinder) dont il vient de faire la découverte.

A l’occasion de cette découverte, Maître Souley GARBA repose la question de la civilisation humaine avec beaucoup de simplicité et d'humilité. Qui étaient-ils vraiment? Que reste-il d'eux? Quel est le sens de la véritable civilisation humaine? Réponse: lire dans les hiéroglyphes! Visiblement c'est l'Histoire à l'envers pour le trop cartésien mais selon une loi simple de l'évolution "les premiers seront les derniers et les derniers seront les premiers", la vie est donc un cycle d'éternel recommencement. La carte de la République du Niger représente l'image de la tête de taureau. Alors selon la lecture des hiéroglyphes de Maître Souley GARBA, le point de départ de l'humanité c'est le Niger, à DARGAZA précisément !
Lire ci-dessous, l’interview du chercheur en égyptologie, Maître Souley Garba, accordée au journal nigérien ‘’Patriote 15’’.
Mocatar Gazoby. 
De quoi s'agit-il exactement? 
Maître Souley GARBA: Nous venons de faire la découverte d'une pyramide dans la région de Zinder particulièrement  dans le village de Tambari près de TIMINI. C'est à 20 km à l'ouest de Zinder. C'est dans cette région que nous avons découvert une pyramide à degrés et un sphinx. Le sphinx c'est une sorte de grande statuette ou si vous voulez de grande statue de lion couché. Donc nous avons le sphinx qui regarde la pyramide à degrés. La pyramide à degrés ce sont ces genres de pyramides qui ont des sortes d'escaliers circulaires, juste vers le haut, le sommet. Donc c'est cette découverte que nous venons de faire.
LE PATRIOTE15: Toutes nos félicitations, maître. 
Maître Souley GARBA: C'est le résultat de nos activités que nous menons depuis quand même 7années. Et avec un institut privé des Etats-Unis d'Amérique pour pouvoir comprendre davantage la civilisation Egyptienne qui n'est pas seulement celle de l'Egypte actuelle qu'on connaît mais qui s'étant également vers le Niger.
LE PATRIOTE15: Mais maître Souley ; qu'est-ce qui vous a guidé jusqu'à cette découverte?
Maître Souley GARBA: Donc en fait si vous voulez l'origine ou la cause principale qui nous a guidés vers cette découverte, c'est une étude que nous avions mené depuis des années et notamment pendant 7 années en nous basant sur des anciens textes hiéroglyphiques. L'étude des hiéroglyphes nous a permis de comprendre que la langue des Egyptiens anciens était le Hawsa. Ce texte hiéroglyphique nous a guidés et nous avons compris qu'il y a des pyramides dans la région de Zinder. Maintenant, certainement cela se confirme de manière très claire. Grâce donc aux hiéroglyphes nous avons pu accéder au nom du village.
C'est le village de Dan Baki, un village qui se situe à environ 2 km au nord du village de Tirmini.  Nous avons travaillé sur un ancien texte hiéroglyphique qui parle essentiellement du Niger. Selon ce texte, l'Egypte actuelle n'est qu'un prolongement, une excroissance de la république du Niger. Dans le passé très lointain, c'est-à-dire dans les temps anciens, le Niger gouvernait le Tchad, le Soudan, l'Egypte, l'Arabie Saoudite et jusqu'au Yémen selon les enseignements des anciens textes Egyptiens. Ce texte là nous a révélé non seulement de comprendre l'histoire de l'humanité qu'one ne connaît pas ou qu'on a délibérément occulté mais explique également qu'il n'y a pas de pyramides seulement qu'en Egypte. Il y a bel et bien des pyramides au Niger.
LE PATRIOTE15: Que dire des pyramides que l'on trouve au Niger en termes d'ancienneté? La pyramide dont vous avez la découverte à Zinder est-elle plus ancienne ou plus récente que celles qu'il y a en Egypte?
Maître Souley GARBA: très bien! La pyramide que nous retrouvée dans la région de Tirmini en effet est beaucoup plus ancienne que celles de l'Egypte actuelle. Car celle-là est déjà en dégradation avancée Mais elle n'a pas été ouverte. Et toutes celles qui s'y trouvent dans les environs conserveraient leur immense trésor. Si l'Etat nous accorde la fouille archéologique de cette pyramide, nous pourrions trouver plus de 40.000 objets en Or. A quelques distances de cette pyramide il y a sa jumelle dans les champs des habitants.
LE PATRIOTE15: Maître, dites nous alors qu'il y aurait un champ de pyramides dans cette région du Niger!
Maître Souley GARBA: Oui en effet. Il y a, toute une ligne de pyramides de la ville de Zinder jusqu'à Tanout. Donc, il n'a que des pyramides là-bas.
LE PATRIOTE15: Maître d'où venaient les Egyptiens finalement? Ils avaient migré de Tanout vers Zinder ou de Zinder vers Tanout pour remonter vers l'Egypte?
Maître Souley GARBA: Justement selon les anciens textes hiéroglyphiques, les Egyptiens sont nés ou sont apparus à Tanout et notamment à DARGAZA et ont migré vers l'Egypte actuelle jusqu'au Yémen et donc jusqu'à la mer rouge. Dans les textes hiéroglyphiques, ils parlent leur terre ou leur territoire comme s'étendant de Tanout jusqu'à la mer rouge. C'est pourquoi il y a des pyramides depuis Tanout jusqu'au bord du Nil. Toute cette ligne forme une barque terrestre parsemée de pyramides.
LE PATRIOTE15: Est-ce qu'il y a le nom de Tanout dans le texte hiéroglyphique?
Maître Souley GARBA: Le nom de Tanout s'y trouve et surtout le nom de DARGAZA revient constamment dans les textes hiéroglyphiques comme origine des anciens Egyptiens. DARGAZA signifie ''la couronne de Dieu'' qu'ils appelaient ''le Dieu solaire''! Et si vous voulez les pyramides de la région de Caire portent le nom de Guésah ou Giseh. Il un rapport entre Giseh et DARGAZA. C'est le même radical.
LE PATRIOTE15: Quelle a été la réaction des autorités nigériennes au moment de cette découverte?
Maître Souley GARBA: Le préfet de Miriah M. Alatmo Gaskiya a réagi très favorablement. C'est lui-même qui a informé et mobilisé le maire Tirmini a allé voir le site. La population est accourue vers le site. Les médias internationaux et nationaux sont venus. Nous remercions les autorités nigériennes pour leur prompte réaction ainsi que la population et les différents corps de métiers qui sont venus voir le site (les avocats, les journalistes, enseignants etc.).
LE PATRIOTE15: je vous remercie maître Souley GARBA et toutes nos félicitations.
Maître Souley GARBA: C'est  moi qui vous remercie. Merci à tous vos lecteurs.
Interview réalisée par téléphone en direct de Dan Baki (commune de Tirmini) par Moussa NAGANOU
Source: direct Niger