jeudi 26 avril 2012

Johannesburg: les musulmans rachètent une église et la transforment en mosquée et madrassa


Johanesburg Madrassa
La plus ancienne église de l’Eglise réformée hollandaise de Johannesbourg en Afrique du Sud a été vendue à la communauté musulmane, elle va devenir une madrassa.

De l’église à la madrassa

Fondée par Abraham Kriel aujourd’hui décédé, la première pierre de l’église fut posée en 1889 mais c’est en 1902 que le lieu de culte a été inauguré. Au fil du temps, l’église a vu sa fréquentation baisser tandis que les coûts liés à son entretien continuaient d’augmenter. En 2011, suite à des difficultés financières de plus en plus importantes, l’église reçoit une mise en demeure, la congrégation décide alors de vendre l’établissement.
Rapidement, la vente a attiré de nombreux investisseurs souhaitant donner une seconde vie à cette église mais c’est la communauté musulmane locale qui a proposé la meilleure offre et a acquis le bien. Hennie van Rooyen ancien révérend a indiqué qu’il aurait souhaité que cela se passe différemment tout en affirmant que l’église ne disposait des fonds nécessaires à l’entretien du bâtiment.
La communauté musulmane locale composée majoritairement d’immigrés d’origine indo-pakistannaise a indiqué qu’ils ouvriraient une madrassa dans les locaux de l’ancienne église.
Outre la réjouissante acquisition d’un tel bien, futur havre de savoir, il faut reconnaître à la communauté musulmane indo-pakistanaise la faculté d’investir efficacement dans le bien. Disposer de suffisamment de fonds pour pouvoir saisir l’occasion d’acheter et investir est plutôt opposé à la manière avec laquelle nous gérons nos projets. Nous trouvons les locaux puis tentons de réunir les fonds nécessaires à l’achat. Il y a probablement à travers cet exemple des leçons à tirer.

A L’ÉCOLE MILITAIRE, ON ENSEIGNAIT QUE LES USA SONT «EN GUERRE AVEC L’ISLAM»


A L’ÉCOLE MILITAIRE, ON ENSEIGNAIT QUE LES USA SONT «EN GUERRE AVEC L’ISLAM»

Le Pentagone a ouvert une enquête sur un cours dispensé à l’Ecole d’état-major interarmées dans lequel on enseignait aux officiers des «idées incendiaires», notamment que les «Etats-Unis sont en guerre avec l’islam», a affirmé un porte-parole du ministère de la Défense.
Le chef d’état-major interarmées, le général Martin Dempsey, «a ordonné une enquête sur ce cours spécifique afin de déterminer comment ce matériel pédagogique s’est retrouvé dans ce cours», a confié à des journalistes le capitaine de vaisseau John Kirby, confirmant des informations du magazine Wired.
Le cours intitulé «Perspectives sur l’islam et le radicalisme islamique», destiné à des officiers du rang de lieutenant-colonel afin qu’ils puissent occuper des fonctions d’état-major, dispensait dans des présentations PowerPoint certaines «idées incendiaires».
«Par exemple, il présentait comme un fait que les Etats-Unis sont en guerre avec l’islam. Ce n’est pas le cas, nous sommes en guerre contre le terrorisme, en particulier contre Al-Qaïda qui a une vision pervertie de la foi musulmane», a expliqué John Kirby.
Le cours, qui a été suspendu, était dispensé depuis 2004 mais le Pentagone ne sait pas quand ces éléments ont été introduits dans l’enseignement.
Le contenu du cours avait été dénoncé en mars par un officier aux responsables des écoles militaires.
Plus que d’éventuelles réactions dans le monde musulman, le porte-parole a confié que le Pentagone s’inquiétait que des conceptions «non professionnelles soient enseignées à des étudiants d’une armée professionnelle au cours de leur cursus».
SOURCE (sans le logo)

mardi 24 avril 2012

Les gouvernements européens appelés à combattre la discrimination multiforme contre les musulmans en Europe


Les gouvernements européens doivent  légiférer des textes  permettant de combattre la discrimination multiforme contre les musulmans en Europe, préconise Amnesty International.

Dans le rapport qu’il a publié aujourd’hui, mardi 24 avril, concernant la discrimination à l’égard des musulmans en Europe, Amnesty Internationale relève que les autorités gouvernementales européennes ont un rôle cadre pour mettre fin à la discrimination que subissent les musulmans sur le marché du travail, dans les écoles et les universités et dans la pratique de leur culte.
« Amnesty International appelle les institutions et les gouvernements européens à prendre, dans les plus brefs délais, des mesures afin de lutter contre la discrimination dont sont victimes les musulmans. Cela concerne en particulier l’élaboration et la mise en application des lois et des politiques nationales et autres mesures ».

Un nombre de restrictions sur la liberté religieuse de ces musulmans ont été dûment confirmé par voie réglementaire. C’est le cas, par exemple de la Flandre, une région de Belgique, où tous les signes religieux, politiques et philosophiques sont interdits dans les écoles publiques depuis septembre 2009, ou alors  l’interdiction de construire des minarets est inscrite dans la Constitution suisse depuis le référendum du 29 novembre 2009.

Selon l’ONG de telles restrictions n’ont pas lieu d’être sans un bon justificatif.  « Interdire le port de signes ou de vêtements religieux ou culturels n’est pas un acte discriminatoire si cette restriction est justifiée par des raisons objectives, comme la sécurité ou la santé publique, mais l’interdiction doit être proportionnée au but recherché », peut-on lire dans le rapport.

« Amnesty International craint que les lois censées faire reculer la discrimination ne soient pas appliquées efficacement », est il écrit plus loin.
Selon cette ONG dont une antenne est implantée en Algérie« au cours des dix dernières années, certains partis politiques européens ont donné une image négative des musulmans et de leurs pratiques religieuses et culturelles. Dans une démocratie, il est essentiel d’avoir la possibilité de critiquer les pratiques religieuses et culturelles. Cette critique est l’une des formes du droit à la liberté d’expression. Néanmoins, il est tout aussi important de reconnaître les droits humains des personnes qui se réclament d’une religion en particulier ».

Ce rapport a été réalisé après une recherche menée sur le  terrain en Belgique, en Espagne, en France, aux Pays-Bas et en Suisse.
SOURCE (sans le logo)

lundi 23 avril 2012

Le chef de l'Etat italien: nécessité d'intégrer l'Islam dans la société italienne

Le président de la république italienne, Giorgio Napolitano, a insisté lundi, sur la nécessité d'intégrer l'Islam dans la société italienne, à l'issue d'une visite à la mosquée de Rome. 

Le chef de l'Etat italien a plaidé à cette occasion, pour le développement des relations avec le monde musulman", affirmant que ce développement devait de réaliser par "des actions concrètes".

 "Comme vous le savez, j'étais récemment en Jordanie, et dans quelques semaines, je serai en Tunisie pour renforcer les relations entre les deux rives de la Méditerranée", a dit Napolitano aux responsables de la mosquée de Rome et du Centre islamique. 

Lors de cette visite, le chef de l'Etat italien était accompagné du ministre de la Coopération internationale et de l'Intégration, Andrea Riccardi et de la ministre de l'Intérieur, Anna Maria Anna Maria Cancellieri. Le président du Conseil d'administration de ce centre, le saoudien, 

Saleh Ben Mohammed Al-Ghamdi, a exprimé à ses hôtes, sa "gratitude" pour cette visite du lieu de culte musulman, qui est selon lui, une "preuve de l'hospitalité de la communauté musulmane en Italie, de la tolérance et l'amitié envers les peuples arabes". La visite de Napolitano à la mosquée de Rome, est la seconde d'un président de la République italienne, après celle intervenue en 1995, de Oscar Luigi Scalfaro, alors chef de l'Etat italien, qui avait inauguré cet édifice, plus grand lieu de culte musulman en Europe. 

"Dans la Rome des Césars et des papes, il y a la place pour tout le monde", a affirmé de son côté, Andrea Riccardi, soulignant que la construction dans la capitale de la Chrétienté du plus grand centre cultuel musulman en Europe est un droit, et non pas une concession pour de nombreux musulmans italiens".
SOURCE (Sans la photo)

Plusieurs universités suisses prêtes à enseigner la théologie musulmane


Plusieurs universités suisses prêtes à enseigner la théologie musulmane
Un groupe de travail placé sous la direction d’Antonio Loprieno, président de la Conférence des recteurs des universités suisses, travaille actuellement sur la formation académique des imams dans les universités suisses.
Le journal zurichois NZZ am Sonntag a indiqué dans son édition du dimanche 15 avril qu’un premier congrès des imams pourrait être organisé au début de l’année 2013 pour débattre des propositions du groupe de travail. Plusieurs universités se seraient déclarées prêtes à ouvrir une chaire pour l’enseignement de l’islam. Le modèle retenu pourrait être celui de l’Université de Tübingen, en Allemagne, qui a ouvert en janvier 2012 un département de théologie islamique où des imams sont formés.
Quant au financement, le recteur Loprieno prônerait un modèle mixte avec une participation de la Confédération, des universités et de fondations privées.

FACILITER L’INTÉGRATION DES MUSULMANS

Une étude financée par le Fonds national suisse de la recherche scientifique (FNS), publiée en juillet 2009, avait plaidé pour la formation des imams suisses dans les universités, afin de faciliter l’intégration des musulmans. Un prédicateur qui enseigne un islam imprégné de culture européenne, qui connaît le pays et l’une de ses langues jouera mieux son rôle de trait d’union entre les musulmans et la société suisse plaidait en substance l’étude.
« Les musulmans devront dépasser leurs éventuelles divergences et définir les standards de formation de leurs imams », préconisait alors Christoph Uehlinger, codirecteur du programme national financé par le FNS.
L’Université de Fribourg avait alors mis sur pied une formation visant à former des imams et des responsables associatifs au contexte européen, qui n’avait pu fonctionner faute de participants. Seuls deux musulmans des cantons de Vaud et Genève s’étaient inscrits.
Le président du Groupe de recherche sur l’islam en Suisse avait alors attribué cet échec au manque de mobilisation des musulmans eux-mêmes, reprochant aux cadres associatifs de ne pas avoir relayé l’information auprès de leur communauté. Mohamed Ali Batbout, président de l’Union des associations musulmanes de Fribourg, avait de son côté expliqué quela votation antiminarets du 29 novembre 2009 avait « sonné » tout le monde.
Fin mars 2011, le professeur d’égyptologie et recteur bâlois Antonio Loprieno, mandaté par le Secrétariat d’État à l’éducation et à la recherche (SER), réunissait pour la première fois le groupe de travail qui regroupe des imams, des professeurs et des représentants de la Confédération.
Martine de Sauto (avec Apic)SOURCE

samedi 21 avril 2012

L'OCI veut lancer une chaîne satellitaire pour lutter contre l'islamophobie


L'OCI veut lancer une chaîne satellitaire pour lutter contre l'islamophobie

Le président gabonais Ali Bongo lors de la conférence des ministres de la Communication de l'OCI, le 19 avril 2012.
Le président gabonais Ali Bongo lors de la conférence des ministres de la Communication de l'OCI, le 19 avril 2012.
AFP PHOTO / XAVIER BOURGOIS

Par RFI
Au Gabon, 57 ministres de la Communication des pays membres de l’Organisation de la conférence islamique (OCI) ont décidé, vendredi 20 avril, de créer une télévision satellitaire islamique. L'objectif : mieux faire connaître le rôle de l'OCI et lutter contre l'islamophobie. 

L’idée est encore vague mais l’engagement de l'Organisation de la conférence islamique (OCI) est ferme : créer une télévision satellitaire est une nécessité. A Libreville au Gabon, les 57 pays membres de l’OCI ont décidé, vendredi 20 avril, de convoquer dans les prochains jours une réunion à Jeddah en Arabie saoudite.
Cette réunion permettra de décider quel pays accueillera la future télévision, quelles en seront les sources de financement et de définir le calendrier de lancement ainsi que les équipes qui y travailleront.
En attendant de régler ces détails, la politique éditoriale est toute trouvée : sortir le monde islamique de la dictature des médias occidentaux et proposer une riposte. « On fait face à une islamophobie généralisée, explique Mehal Nacer, ministre algérien de la Communication. Il faut bien que les pays musulmans puissent mettre en place un dispositif pour pouvoir riposter à toutes ces attaques contre l’islam et les musulmans ».
Issa Tchirouma Bakary, son homologue camerounais, salue cette initiative : « C'est parl’information qu’on veut diaboliser l’islam. Il faudrait que par l’information, en utilisant les mêmes armes, on donne l’information vraie, l’information juste, l’information de l’amour ».
A Libreville, l’OCI a regretté la confusion savamment entretenue entre l’islam et le terrorisme. «L’islam est une religion de paix », a martelé Ekmeleddin Ihsanoglun, le secrétaire général de l’OCI.
SOURCE

Inde: enseignement adapté aux aveugles pour apprendre le Coran et l’arabe


 
Les musulmans de France non voyants rencontrent des difficultés pour apprendre le Coran, et même pour apprendre la langue arabe. Généralement, ils apprennent le Coran en l’écoutant, et ils le lisent dans des Corans en braille français, en raison du manque de Corans en braille arabe. Une belle initiative indienne a été entreprise afin de permettre à de jeunes enfants de bénéficier de cours de Coran et de langue arabe en braille.

Initiative indienne pour les jeunes aveugles musulmans

Mise en place en 2009, une école de non voyants a ouvert ses portes dans la ville de Burdwan à l’Ouest de l’Inde. Elle accueille maintenant 11 élèves aveugles qui peuvent enfin bénéficier d’une formation adaptée à leur handicap. Au sein de cet récente école, les jeunes élèves apprennent à lire le Coran, l’arabe et l’ourdou, une langue irano-indienne, et ce avec le système braille.
Erigée par la fondation « Al-Madina Market Education & Welfare Society », cette école est la première de ce type dans l’Etat indien du Bengal Occidental. Elle espère proposer davantage de formations par la suite.

Des initiatives en France à poursuivre vivement

Une structure de ce type serait la bienvenue en France, où il manque cruellement d’enseignants de langue arabe en braille, mais aussi de Coran en braille (arabe). Il existe malheureusement encore pas assez de moyens adaptés aux musulmans non voyants afin de leur faciliter leur apprentissage coranique, et de la langue de la Révélation.
Cependant, des associations se sont lancées le défi de mettre à la disposition des non voyants des Corans en braille, et dont la demande est importante. C’est le cas par exemple de l’association Institut Paris Eglantine, qui distribue FisabililLâh actuellement des Corans en braille.
Que Dieu facilite le projet des associations qui donnent de la lumière à ces personnes désireuses d’apprendre leur religion, malgré leur handicap. Un handicap qui est finalement une épreuve et non une fatalité.
Une autre association s’investit également pour soutenir des musulmans, qui sont eux, sourds ou malentendants. C’est la première association qui représente les musulmans sourds de France. Il s’agit de « Donne moi un signe » qui œuvre pour faciliter l’apprentissage de l’islam à ces personnes, avec l’accès par exemple à des cours de religion et d’arabe, en LSF (langue des signes française) des vidéo en LSF, mais aussi des formations à la LSF pour les entendants. Que Dieu récompense leur dévouement.

dimanche 15 avril 2012

Remise en marche de notre site officiel


Remise en marche de notre site officiel: www.boureima.net
Nous avons le plaisir de vous informer que notre site officiel (www.boureima.net) est remis en marche après plusieurs mois de stagnation due à un changement d’hébergeur et de serveur; ce qui nous empêchait de faire des mises à jour notamment celle du calendrier des horaires des prières obligatoires pour la ville de Niamey et ses alentours.
Depuis ce matin du (15 avril 2012) nous avons pu terminer le transfert du site. Il se peut toutefois que certains liens ne fonctionnent pas encore normalement, par conséquent, n’hésitez pas à nous les signaler. C’est l’occasion pour nous, de remercier sincèrement tous ceux qui continuent de nous encourager d’une façon ou d’une autre pour nos modestes œuvres tout en priant Allah le Très Haut de les accepter et de les bénir pour nous tous!
Je rappelle ce que j’avais dit lors de la création de notre site mobile en 2010 et que j’ai repris récemment sur Google+: «L'Internet devient de plus en plus incontournable voire indispensable dans tous les domaines: pour la communication, la recherche, la documentation, l'information, la formation, la propagation des idées, des idéologies, des religions et des courants de pensées, les campagnes électorales, la promotion des individus, des Etats, des entreprises privées et publiques et enfin pour la publicité de tout genre et de tout produit.
Nous devons être des artisans, des constructeurs et des contributeurs positifs à l'épanouissement de l'Humanité qui connaît aujourd'hui plus que jamais des problèmes qui semblent dépasser la capacité de l'Homme dans leur résolution définitive.
Offrons ainsi aux autres le meilleur de ce que Dieu nous a donné, le meilleur de ce que nous connaissons, le meilleur de ce que nous pouvons faire et le meilleur de ce que nous pouvons penser. Soyons toujours et partout positifs en faisant le bien et en évitant autant que faire se peut le mal et invitons les autres à l'être; c'est de cette façon que nous participerons à l'atténuation des maux de cette Humanité et contribuerons à la lutte contre le mal et ses conséquences.
Si nous ne pouvons pas produire (des avions, des voitures, des ordinateurs, des télévisions, des radios, des téléphones…), soyons au moins capables de consommer et d'utiliser positivement ce que produisent les autres! 
Utilisons donc l’Internet pour contribuer à la révolution des compréhensions et des mentalités des gens sur les différents plans de la vie: politique, social, économique, religieux, culturel… sans oublier qu’une seule main ne peut pas applaudir et qu’en buvant l’eau du puits, nous devons nous souvenir de ceux qui l’ont creusé!
Que Dieu nous bénisse tous et fasse de nous des sources de bénédiction pour les autres!
Cheikh Boureima Abdou Daouda

samedi 14 avril 2012

Pakistan: un hôpital soigne ses patients avec le Coran


Pakistan: un hôpital soigne ses patients avec le Coran
Dans un hôpital au Pakistan, une étude sur un patient aux soins intensifs a démontré l’efficacité d’une thérapie particulière : l’écoute des versets coraniques.

Un patient soigné avec le Coran dans un hôpital


Un patient à Lahore, Hafid Abbas âgé de 22 ans, a été hospitalisé suite à son empoisonnement au plomb. Son pronostic vital en jeu, il se retrouva aux soins intensifs. Seulement 10% des patients atteint de ce mal s’en sortent. Son cœur, son foie, son pancréas et ses reins, se détérioraient. Au total, il a subi 150 chocs électriques afin que son cœur continue de battre. Ce qui est surprenant, c’est que son cœur reprenait toujours son activité, après s’être arrêté. Une résistance incroyable notée par les médecins, qui ne surprit pas tant que cela l’un d’eux, Docteur Mohammad Javed, chef du service soins intensifs de l’hôpital de Lahore. Ce médecin avait décidé plus tôt, en parallèle de son traitement habituel, de mener une nouvelle étape, une thérapie particulière avec comme antidote le Coran.
Cela consistait à lui faire écouter continuellement la Sourate Ar-Rahman, et son état depuis s’est progressivement amélioré. Aujourd’hui, le patient, guéri, est sorti de l’hôpital et continue d’écouter sourate Ar-Rahman trois fois par jour, comme lui avait « prescrit » le Docteur Javed.
La sourate Ar-Rahman invite les êtres humains à méditer sur les merveilles suscitées par la puissance d’Allah, Sa Miséricorde, Ses bénédictions.
Le Docteur Javed conseilla aux autres médecins du service d’utiliser cette antidote divin dont les résultats ont été probants pour ses patients. Cela renforce la confiance du patient, et l’apaise. Les résultats sont incroyables sur les malades atteint d’hémorragie cérébrale, d’épilepsie. Beaucoup de patients de cet hôpital ont réussi à s’en sortir depuis le lancement de cette thérapie.
Le Docteur Javed avait auparavant soigné d’autres patients atteints d’hémorragie cérébrale. Il encourage vivement les professionnels de la médecine à l’usage de la spiritualité pour soigner. Ainsi, aux soins intensifs, les docteurs font écouter des sourates à leurs patients, sans pour autant abandonner les soins médicaux, poursuivis en parallèle.
Il reste cependant un travail sur l’opinion car il a déclaré que la majorité des personnes n’était pas encore prête à croire en le pouvoir de la thérapie spirituelle, et pourtant beaucoup d’enseignements dans ce sens sont prescrits dans le Coran et la Sunnah.

Le Coran : un remède pour le coeur et le corps


Le Coran est une guérison pour les maux du cœur et du corps. Et nous connaissons les utilisations du Coran pour la roqyia. Cependant, la croyance sincère et la confiance totale en Allah azawajjal sont les conditions indispensables à la guérison.
Le Coran est un remède pour les maladies du cœur :
« ô gens ! Une exhortation vous est venue, de votre Seigneur, une guérison de ce qui est dans les poitrines, un guide et une miséricorde pour les croyants ».  (verset 57 Sourate Younous)
Il permet également de guérir et apaiser le malade de ses souffrances, en lui conférant une paix, et la foi en le Tout Puissant, qui doit avoir la certitude du pouvoir des paroles d’Allah. Et garder à l’esprit que seul Dieu guérit.
« Nous faisons descendre du Coran, ce qui est une guérison et une miséricorde pour les croyants et cependant cela ne fait qu’accroître la perdition des injustes ». (verset 82 Sourate Al Isra)
Dans la sunna, un hadith authentique rapporté par Aïcha (radhia Llahou anha) pourve l’utilisation de la récitation du Coran pour soigner et apaiser le malade :
  »Lorsque l’une de ses épouses était malade, le messager d’Allah (salallahou alayi wa sallam ) soufflait sur elle après avoir lu les deux sourates « Al-Falaq » et « An-Nass » ; et lorsqu’il fut malade de la maladie pendant laquelle il est mort, je soufflais sur lui et je passais ses mains sur son corps parce qu’elles étaient plus bénies que mes mains » (Mouslim).
Et il ne faut donc jamais désespérer de la Miséricorde divine. Que Dieu soit avec les patients, et les endurants.

samedi 7 avril 2012

Sympathie et compassion à l'égard des victimes des incendies des marchés


C’est depuis Alger (en Algérie) où nous sommes depuis ce matin pour une courte mission, que nous réitérons toute notre sympathie et notre compassion à tous ceux qui ont perdu des biens dans les incendies du marché de yantala et celui du Habou Ganda tout en priant Allah de leur compenser ce qu’ils ont perdu, par le bien, de leur accorder la patience et de rétablir leurs situations!
Il s’agit là des épreuves qui font partie des Traditions Divines comme Allah le Très Haut l’a affirmé:
وَلَنَبْلُوَنَّكُمْ بِشَيْءٍ مِنْ الْخَوْفِ وَالْجُوعِ وَنَقْصٍ مِنْ الأَمْوَالِ وَالأَنفُسِ وَالثَّمَرَاتِ وَبَشِّرْ الصَّابِرِينَ (155) الَّذِينَ إِذَا أَصَابَتْهُمْ مُصِيبَةٌ قَالُوا إِنَّا لِلَّهِ وَإِنَّا إِلَيْهِ رَاجِعُونَ (156) أُوْلَئِكَ عَلَيْهِمْ صَلَوَاتٌ مِنْ رَبِّهِمْ وَرَحْمَةٌ وَأُوْلَئِكَ هُمْ الْمُهْتَدُونَ
«Très certainement, Nous vous éprouverons par un peu de peur, de faim et de diminution de biens, de personnes et de fruits. Et fais la bonne annonce aux Çâbirîn (endurants), qui disent, quand un malheur les atteint: «Certes nous sommes à Allah, et c'est à Lui que nous retournerons». Ceux-là reçoivent des Çalawât (des bénédictions et un pardon) de leur Seigneur, ainsi que la miséricorde; et ceux-là sont les biens guidés». Sourate 2, versets 155 à 157.
Le Prophète çallallahou alaihi wa sallam a dit:
((مَا مِنْ عبدٍ تُصِيبُهُ مُصِيبَةٌ ، فيقولُ : إِنَّا للَّهِ وَإِنَّا إِليهِ رَاجِعُونَ : اللَّهمَّ أجرني في مُصِيبَتي ، وَاخْلُف لي خَيْراً مِنْهَا، إِلاَّ أَجَرَهُ اللَّهُ تعَالى في مُصِيبتِهِ وَأَخْلَف له خَيْراً مِنْهَ)). رواه مسلم .

«Il n’y a pas de serviteur qui atteint d’un malheur, dit: "Innâ lillahi wa innâ ilayhi râdji-oûn, Seigneur récompense-moi pour mon malheur et remplace-le pour moi par quelque chose de meilleur",  sans qu’Allah le Très Haut lui donne la récompense et le remplace pour lui par quelque chose de meilleur». Rapporté par Mouslim.

Ces malheureux événements, la crise alimentaire et la situation sous régionale, nous interpellent à multiplier les prières pour qu’Allah nous protège davantage, descende Ses miséricordes et Ses bénédictions sur nous, sur notre pays et sur l’Humanité!
Qu’Allah nous pardonne, nous fasse miséricorde, nous épargne le châtiment du Feu et nous conforme davantage à ce qu’Il aime et agrée!
Cheikh Boureima Abdou Daouda depuis Alger (Algérie).