jeudi 4 octobre 2012


Les rumeurs vont bon train concernant les restrictions sur la danse et l’alcool dans cet archipel de l’Océan Indien. Les touristes doivent-ils s’inquiéter de l’influence grandissante d’un islam radical aux Maldives ?
L’Islam est religion d’État aux Maldives, où toute autre religion est proscrite. Conséquence de quoi la consommation d’alcool y est strictement interdite… mais pour les Maldiviens uniquement. Car dans les complexes touristiques, situés hors de la capitale Malé, les touristes étrangers, Français en tête, ne se gênent pas pour siroter des Sex on the beach en bikini au bord de l’eau.
Mais il y en a que l’existence de ces îlots de « décadence » et de « dépravation » occidentales ennuient. Notamment le parti islamiste ultra-conservateur Adhaalath qui a fait une entrée fracassante au gouvernement au début de l’année. Toute la polémique vient de lui, quand le ministre des Affaires islamiques – issu de ce parti – a émis une circulaire interdisant aux femmes et aux hommes de danser ensemble en public.
Tollé général ! Le président des Maldives, Mohamed Waheed, est monté au créneau pour désavouer son ministre et rassurer les touristes potentiels que nous sommes : cette circulaire n’a pas force de loi.
« Il n’y a pas et il n’y aura jamais d’interdiction de danser. Les Maldives seront toujours une société très tolérante »,
a assuré son porte-parole à l’AFP.
Bref, ce coup médiatique n’a – à ce jour – en rien affecté les pratiques touristiques sur place. Pas plus que celui de l’an dernier quand le gouvernement avait subitement fermé tous les spas du pays… pour les rouvrir 4 jours plus tard. Religion ou pas, l’archipel ne peut se passer maintenant de la manne financière touristique, premier secteur d’activité de l’île. Près d’un million de touristes viennent s’y faire bronzer chaque année (850.000).

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