jeudi 31 janvier 2013

Naissance de la ligue des Oulémas des pays du Sahel


FIN DU CONGRES CONSTITUTIF DE LA LIGUE DES OULEMAS DES PAYS DU SAHEL: NOTRE COMPATRIOTE CHEIKH BOUREIMA ABDOU DAOUDA, ELU A LA PRESIDENCE DE LA LIGUE

  • Écrit par  Dalatou Malam Mamane, envoyé spécial de l'ANP
Cheikh Boureima Abdou Daouda

Cheikh Boureima Abdou Daouda
Le congrès constitutif de la Ligue des Oulémas des pays du Sahel a pris fin, mercredi à Alger, après deux jours d'intenses travaux et débats religieux de haut niveau. A l'issue de ce congrès, un bureau de sept (7), membres a été mis en place. Ainsi, notre compatriote Cheikh Boureima Abdou Daouda a été élu à la présidence de cette Ligue, à l'unanimité des participants et le poste de Secrétaire général est revenu au Cheik Youssef Bachir de l'Algérie. Outre les deux premiers responsables de la Ligue, le bureau exécutif compte de membre par pays participants, à savoir l'Algérie (pays hôte), le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie et le Niger.
Peu après son élection, le nouveau président a exprimé ses remerciements aux autorités algériennes pour avoir accepté d'abriter le premier congrès, donnant naissance de cette Ligue. Très ému, Cheikh Boureima Abdou Daouda a affirmé, avec modestie, qu'il n'était ni le meilleur en connaissance, ni en comportement, au milieu d'une kyrielle d'érudits venus des pays du Sahel. «Je suis aujourd'hui choisi pour présider aux destinées de la Ligue, alors que je ne suis pas le meilleur des participants, ni en connaissance, ni en comportement ; par conséquent, si vous me voyez droit, alors aidez- moi à le demeurer et si vous me voyez dans l'erreur, alors redressez moi par les moyens qui s'imposent », a-t-il dit.
Pour lui, il est grand temps que l'Afrique se prenne en charge dans tous les domaines de la vie : social, économique, politique, éducatif, culturel et religieux. «Il est temps et grand temps que l'Afrique concrétise son indépendance, vu les richesses et les potentialités dont elle dispose», a-t-il ajouté. Selon l'érudit nigérien, l'Afrique en général et le Sahel en particulier, a trop souffert de problèmes de ses enfants et des calamités naturelles, « on a donc plus besoin de continuer dans la même voie, mais nous devons nous entraider pour faire sortir notre continent de tous les maux et du retard dans lesquels il est plongé ».

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