lundi 30 septembre 2013

Portraits de ces Antillais qui ont choisi de devenir musulmans

La1ere.fr consacre toute cette semaine un dossier aux Antillais de l'Hexagone qui ont choisi de se convertir à l'islam. Un phénomène qui semble en plein essor. Premier volet de notre enquête: rencontre avec trois membres actifs de l'Association musulmane antillaise , basée en Ile-de-France.
Ils s'appellent Omar, Imrane et Gary. Tous trois ont entre 29 et 31 ans, tous sont d'origine antillaise. Et tous trois sont musulmans.
Omar, 31 ans, s'est converti il y a 8 ans. Le jeune homme qui travaille dans la sécurité a eu l'idée en janvier 2013, avec d'autres Antillais musulmans, de créer une association pour les originaires des Antilles qui choisissent de se convertir à l'islam. "Nous sommes de plus en plus nombreux, et pourtant, les Antillais qui se convertissent à l'islam ont l'impression d'être les seuls dans ce cas. Il m'a semblé logique de nous rassembler, et de nous structurer comme le font  les musulmans de toutes origines", explique-t-il. Cette association,l'AMA (Association Musulmane Antillaise) réunit une centaine de membres. 
 

Soutien et entraide entre convertis

Son association, basée à Garges-les-Gonesse dans le Val-d'Oise est forte aujourd'hui d'une centaine de membresElle œuvre entre autres, avec les musulmans des Antilles afin de créer des carrés musulmans dans les cimetières de Guadeloupe et Martinique. Réseau de soutien et d'entraide, elle permet également d'accueillir les nouveaux convertis en les orientant, en leur conseillant des lectures ou encore les accompagnant dans l'apprentissage de l'arabe. "Nous demandons à ceux qui le peuvent une cotisation mensuelle de dix euros. Cela nous permet ensuite d'organiser des événements, des conférences et des repas  pour nous connaître et nous faire connaître".

Pourquoi cette conversion? 

Les Antillais qui se convertissent à l'islam ne sont pas rares, pourtant, la démarche pourrait étonner de la part de personnes issues de sociétés très christianisées.  "J'ai toujours cru en Dieu, se souvient  Omar. J'ai reçu une éducation religieuse, catholique, j'allais à la messe… Mais à un moment donné, je ne me suis pas reconnu dans le christianisme. Je me suis posé des questions existentielles, sur le sens de la vie, de la mort, et c'est à partir de là que j'ai commencé à m'intéresser à l'islam".

Cheminements identiques

Gary et Imrane, eux aussi,  présentent leur parcours comme une continuité. L'éducation catholique, les questionnements,  puis ensuite les rencontres et les discussions avec  des Musulmans , les comparaisons entre les enseignements de la Bible et du Coran…. "J'ai été surpris de voir qu'il y avait autant de points communs", souligne Gary. Etudiant infirmier en dernière année, il assure n'avoir jamais eu de difficultés à expliquer sa conversion à son entourage. "Ma mère est devenue bouddhiste, elle m'a plutôt encouragé, confie-t-il. Mes proches et mes amis n'ont pas été surpris non plus, ils connaissaient mon intérêt pour la spiritualité". Imrane, confie lui quelques difficultés au début, mais assure qu'au fil des discussions les réticences ont disparu.
 

"Je me soucie plus de mon identité que de ma carte d'identité"

La stigmatisation de l'islam par de nombreux médias laisse néanmoins des traces. Omar, qui porte la barbe, reconnaît parfois ressentir des regards agressifs. "C'est normal: aujourd'hui, à chaque fois que j'allume ma télévision et qu'on parle d'islam, on assimile notre religion au terrorisme ou à de l'extremisme. Bien sûr que cela existe, mais pourquoi focaliser dessus? Pourquoi est ce qu'on refuse de parler de l'islam en bien?", déplore-t-il, ajoutant que "ses convictions sont attaquées au quotidien".

Ils se sentent avant tout musulman

Avec Gary et Imrane  ils se sentent avant tout "musulman", puis "noir" et enfin "Français"."Nous sommes français sur le papier, mais en vérité, en tant qu'Antillais déjà, on nous fait sentir que nous ne sommes pas des Français comme les autres", remarque Imrane. Pas de haine de la France pour autant "C'est pas très grave, c'est pas pour autant qu'on ne va pas respecter la France. Je me soucie plus de mon identité que de ma carte d'identité", ajoute Gary.
 

 "Je savais ce que cela impliquait"

 Reste la question de concilier religion musulmane et traditions antillaises. "J'ai étudié l'islam et me suis questionné pendant trois ans avant de me convertir", précise Omar. "J'avais des appréhensions je savais ce que cela impliquait. Les 5  prières chaque jour, le jeûne,  pas d'alcool, une bonne hygiène de vie… C'est pas facile au début. Mais quand je vois ce que cela m'apporte, cela ne me coûte plus". Tous trois expliquent passer les fêtes de Noël en famille. "Je partage le repas avec mes parents, mon frère et ma sœur. Même si ça n'a pas de connotation particulière pour moi, ça reste un moment de partage en famille".  Les cadeaux sont offerts plutôt pour les fêtes de l'Aïd, "Ce jour là, j'aurai plutôt tendance à préparer un colombo qu'un couscous", reconnaît Gary dans un sourire.


Demain, mardi, suite de notre dossier sur les Antillais qui ont choisi de devenir musulmans. 

samedi 28 septembre 2013

Hadj-Niger 1434/2013



Par la grâce d’Allah, je suis à Médine depuis le vendredi 27 septembre 2013 après avoir suivi au niveau du Consulat d’Arabie Saoudite, la délivrance des douze mille (12.000) visas officiels octroyés au Niger cette année par l’Arabie Saoudite (après réduction du quota initial qui était de 15.000 pèlerins). Cette année, le Consulat d’Arabie Saoudite a précisé qu’il n’y a pas de visas de courtoisie et la mesure était en vigueur jusqu’au 26 septembre 2013 date à laquelle on a fini les 12.000 visas officiels.
Ici à Médine tout se passe bien et les derniers pèlerins du Niger en provenance de Niamey, sont attendus dans les heures qui suivent incha-Allah. Beaucoup de pèlerins ainsi que des membres de la Mission Administrative et de la Mission Médicale sont déjà à la Mecque.
Qu’Allah facilite davantage le Hadj pour tous les pèlerins en général et pour ceux du Niger en particulier! Qu’Allah nous conforme davantage à ce qu’Il aime et agrée parmi les paroles, les comportements et les actes!

Cheikh Boureima Abdou Daouda depuis Médine la ville du Prophète.

jeudi 26 septembre 2013

Nouvelles du Hadj Niger

Assalamou alaikoum (paix sur vous)!
Comme vous l’avez remarqué je suis moins fréquent ces derniers temps sur Internet de façon générale et plus particulièrement sur les réseaux sociaux dont Facebook et Google+, ceci est dû à mon implication dans les préparatifs du Hadj. D’habitude en cette période du Hadj, je publie de temps en temps des articles sur la situation de nos pèlerins en Arabie Saoudite mais cette année, je suis encore à Niamey. 
La grande majorité des 12.000 pèlerins que compte le Niger cette année, se trouve déjà en Arabie Saoudite. Selon les informations que nous avons, tous se portent bien et certains ont déjà quitté Médine pour la Mecque. 
L’une des particularités positives de cette édition est le fait que tous les vols se rendent directement à Médine, évitant ainsi aux pèlerins la pénible étape Djedda-Médine.

Qu’Allah facilite davantage l’édition du Hadj 1434/2013 pour tous les pèlerins. Qu’Allah nous bénisse (vous et nous) et fasse de nous des sources de bénédiction pour les autres!
Cheikh Boureima Abdou Daouda

samedi 21 septembre 2013

Arrivée de 27 missionnaires sénégalais à Médine



Médine (Arabie Saoudite), 20 sept (APS) - Vingt-sept missionnaires précurseurs chargés d’encadrer les pèlerins sénégalais sont arrivés vendredi dans la ville sainte de Médine, à 400 kilomètres Djeddah (Arabie Saoudite), a constaté l’envoyé spécial de l’APS.
Les missionnaires sénégalais sont logés près de l’hôtel Al Soulffah, qui est réservé à leurs 2.400 compatriotes convoyés par le gouvernement.

A deux jours de l’arrivée du premier vol, la commission d’hébergement est à pied d’œuvre pour terminer les derniers réglages.

L’hôtel Al Soulffah, situé à deux pas de la mosquée du prophète Mohamed (PSL), est déjà apprêté pour accueillir les pèlerins, selon Amadou Khouma, responsable de l’hébergement.

M. Khouma a par ailleurs précisé que cet hôtel cinq étoiles offre "toutes les commodités" nécessaires pour loger les pèlerins sénégalais dans de bonnes conditions.

Au total, 200 missionnaires ont été retenus par arrêté ministériel, pour le pèlerinage de cette année.

Avant le départ de Dakar des premiers missionnaires précurseurs, le général Amadou Tidiane Dia, Commissaire général au pèlerinage, leur a recommandé d'être au service exclusif des pèlerins, en vue d'un déroulement correct de leur mission.

Cette année, le quota du Sénégal a été ramené de 10.500 à 8.400 pèlerins en raison de travaux en cours autour de la Kaaba, à La Mecque.

Sur ce quota, 2.400 pèlerins seront convoyés par l’Etat, le reste, 6.000 pèlerins, le seront par des voyagistes privés.

Le premier vol à destination des lieux saints de La Mecque quitte Dakar dimanche. Les pèlerins sénégalais commenceront à rentrer au bercail, le 21 octobre.
BD/OID/ESF
SOURCE (sans l'image)
Commentaire
Je laisse les nigériens faire la comparaison entre le quota du Niger  (12.000 après réduction) et celui du Sénégal (8400 après réduction); le nombre de missionnaires du Niger (???) et celui du Sénégal (200). Je me rappelle dans l'ancienne Commission Nationale, les membres de l'encadrement administratif ne dépassaient pas vingt (20) et malgré cela, ils étaient qualifiés de budgétivores. Considérez aussi l'hôtel dans lequel sont logés les sénégalais (Hotel 5 étoiles  situé à deux pas de la Mosquée du Prophète).
Si nous voulons la réussite totale du Hadj, alors ayons le courage de mettre les moyens qu'il faut pour créer les conditions qu'il faut pour nos pèlerins!
Qu'Allah conforme davantage nos autorités à cela à travers la nouvelle structure (COHO)!
Cheikh Boureima Abdou Daouda

jeudi 19 septembre 2013

Hayat Sindi, ou l’irrésistible ascension d’une brillante scientifique saoudienne


Véritable pionnière à qui aucun plafond de verre ne semble résister, la brillante scientifique saoudienne Hayat Sindi poursuit son irrésistible ascension vers le sommet, sa quête d’innovation et d’excellence ayant aboli tous les obstacles sur sa route, même ceux réputés insurmontables, pour se hisser dans des enceintes prestigieuses.
Sa passion pour la science et la biotechnologie lui a fait franchir allègrement les frontières jusqu'au Royaume-Uni, où elle est arrivée adolescente, enthousiaste et ambitieuse, bien que ne maîtrisant pas les rudiments de la langue de Shakespeare. Un détail pour la prometteuse chercheuse en provenance d'Arabie saoudite, qui s’est familiarisée en un éclair avec les idiomes « so british », sa scolarité et carrière étant très vite jalonnées de succès, tandis que ses inventions furent saluées par ses pairs du monde entier.
La talentueuse Hayat Sindi a aussi le don d’enchaîner les titres de gloire, et après avoir été la première femme scientifique saoudienne à être promue ambassadrice de bonne volonté au sein de l’Unesco, celle-ci vient d’entrer dans les annales politiques de son pays en faisant partie des 30 premières femmes nommées à l’Assemblée consultative, le Conseil de la Choura, afin de siéger dans le temple consultatif officiel régenté par le roi Abdullah, parmi les 150 membres qui le composent.
Mais cette haute distinction qui couronne le parcours sans faute de celle qui fut classée par l’influent hebdomadaire américain Newsweek comme l'une des 150 femmes qui marquèrent le monde de leur empreinte en 2012, ne l’étourdit pas au point de reléguer au second plan son programme de bourses pour faire émerger une nouvelle génération d’inventeurs et d’entrepreneurs au Moyen-Orient.
Toute l’énergie de Hayat Sindi est aujourd’hui concentrée sur le développement de l’entreprenariat scientifique, un concept novateur comme elle seule pouvait le concevoir et le parachever. "Nous devons célébrer les cerveaux", a-t-elle coutume de dire, ajoutant "Nous avons beaucoup d’émissions de divertissements, de musiques, Arab Idol et tant d’autres, aussi est-il grand temps de célébrer les cerveaux à la télévision !".
"Au Moyen-Orient, les gens sont fatigués d'entendre que nous n'avons pas d’inventeurs", fait-elle remarquer, avant de souligner : "Ce qui est basé sur la science et la technologie effraie, parce que les gens ne veulent pas toucher à cet investissement, ils veulent toucher quelque chose qu'ils comprennent. La science et la technologie ont été si longtemps éloignées de nos préoccupations", insiste-elle, tout en se disant convaincue de la pertinence de sa recherche de nouveaux talents en la matière. Hayat Sindi, la femme savante aux multiples casquettes, continue d'innover et de défricher le terrain, même là où le rigorisme religieux est en vigueur, en détectant les têtes bien pleines et génies en herbe de demain.

mercredi 18 septembre 2013

La plus haute autorité religieuse d'Arabie condamne les violences au nom de l’islam

La plus haute autorité religieuse d'Arabie saoudite cheikh Abdelaziz al-Cheikh a condamné lundi les violences contre les non-musulmans vivant dans des pays musulmans ainsi que les attaques sur des musulmans visés pour "apostasie".

"Au vu des dangereux développements dans le monde musulman, je souhaite mettre en garde contre le danger des attaques visant les musulmans et ceux (non musulmans) vivant sous protection musulmane", a-t-il affirmé.
Il a condamné les appels à "faire couler le sang de musulmans et de ceux vivant dans leurs pays en paix", dans un communiqué reproduit par l'agence gouvernementale SPA.
"Ces extrémistes ont inventé le prétexte de +takfir+ (accusation d'apostasie), pour atténuer le meurtre de musulmans et de ceux qui sont sous leur protection", a-t-il affirmé.
La mise en garde de cette autorité religieuse saoudienne survient alors que les craintes s'amplifient à propos du sort des minorités vivant dans des pays arabes actuellement en proie à des conflits ou à des troubles, notamment la Syrie.
Lundi, l'Arabie saoudite a estimé que l'"obstination" du régime syrien face à la rébellion armée depuis deux ans et demi "sert les intérêts des mouvements extrémistes".
Les jihadistes et les islamistes membres de groupes extrémistes forment près de la moitié des forces rebelles qui combattent le régime syrien, selon des extraits d'une étude conduite par l'institut britannique de défense IHS Jane's, publiés lundi par le Daily Telegraph.

Organisation du Pèlerinage à la Mecque Les «couacs récurrents» diagnostiqués par des hommes de l’art

Depuis un certain temps, l’organisation du pèlerinage aux lieux saints de l’Islam enregistre beaucoup de couacs. Une situation qui a fait sortir certains membres des commissions précédentes de leurs gonds. Ils ont exprimé leur indignation, hier, au moment où les pèlerins s’affairaient autour de leurs titres de voyage.
«Il faut mettre les hommes et les femmes qu’il faut aux places qu’il faut», cet adage a résumé la colère de Serigne El Hadji Baba Sow, chef religieux à Nord Foire. A l’en croire, «tous les manquements notés dans l’organisation du pèlerinage aux lieux saints de l’Islam depuis un certain temps, sont dus au fait que ceux qui connaissent le monde arabe, pour y avoir étudié et parlant bien la langue, sont laissés en rade, au profit d’une clientèle politique venant de l’exécutif à qui revient de nommer le commissaire au pèlerinage». 
«Depuis Rawane Mbaye...» 
Selon toujours El Hadji Baba Sow, c’est après le départ de Rawane Mbaye, ex-Commissaire, avec qui nous avons eu à travailler, car connaissant bien le monde arabe, que des couacs sont notés chaque année dans l’organisation du pèlerinage aux lieux saints de l’Islam. «Le plus dangereux est que des pèlerins sont confrontés à un problème d’interlocuteur dans l’accomplissement du pèlerinage à la Mecque, parce que souvent, des personnes choisies pour les guider ne maitrisent pas les différents lieux de passage», déplorera-t-il. Pour que pareille situation prenne fin et que le pèlerinage à la Mecque retrouve son cachet solennel pour les fidèles sénégalais, le chef religieux interpelle les pouvoirs publics. «L’exécutif doit cesser de s’immiscer dans l’organisation du pèlerinage. Cette question aussi importante doit être laissée à l’appréciation des hommes et des femmes qui maitrisent bien le domaine qui n’est pas donné à n’importe qui», a-t-il suggéré. 
«La politique bouscule l’expertise» 
L’homme religieux a aussi brocardé les critères de nomination des ambassadeurs : «Même dans le choix des hommes et des femmes qui représentent notre pays à l’étranger, précisément, les pays arabes, la politique prend le dessus sur l’expertise et la connaissance du terrain». Le cas de la précédente édition est édifiant. Les pèlerins sénégalais avaient saisi l'opportunité de leur face à face avec le ministre des Affaires Étrangères de l’époque sur place, pour dénoncer "l'amateurisme" de la commission chargée du pèlerinage. En effet, ils ont été nombreux à saisir le ministre de tutelle, Me Alioune Badara Cissé, lors de l'étape de Mouna, aux fins de dénoncer les "conditions précaires" dans lesquelles ils ont effectué le pèlerinage. Pour toute réponse, Me Alioune Badara Cissé avait promis de transmettre leurs doléances au chef de l'Etat, Macky Sall. Et cette sortie musclée a eu l’effet escompté. Car le commissaire d’alors, à l’origine de ces manquements, a été relevé de ses fonctions.
Sekou Dianko DIATTA 

lundi 9 septembre 2013

Le président Bouteflika décide de l'octroi d'une aide humanitaire d'urgence au Niger

Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a décidé de l'octroi d'une aide humanitaire d'urgence à la République du Niger suite aux inondations qui l'ont affectée et qui ont occasionné des dégâts matériels considérables.
« Suite aux inondations qui ont affecté la République du Niger, et sur décision du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, l'Algérie a octroyé une aide humanitaire d'urgence pour aider ce pays à faire face aux besoins des sinistrés et surmonter cette phase difficile qui a occasionné de nombreuses pertes humaines et des dégâts matériels considérables », a indiqué lundi le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Amar Belani.
« Cette opération s'inscrit dans le cadre des liens traditionnels d'amitié, de solidarité et de bon voisinage avec la République soeur du Niger », a précisé, M. Belani, ajoutant que « l'aide sera acheminée par les Forces aériennes de l'Armée nationale populaire en deux opérations, prévues (respectivement) les 9 et 12 septembre 2013 ».
SOURCE (sans l'image)
Notre commentaire
Qu'Allah lui soit reconnaissant pour ce geste humanitaire et fraternel et lui en donne la récompense! 
Cheikh Boureima Abdou Daouda

vendredi 6 septembre 2013

Inondations au Niger: appel à la solidarité internationale

Le Niger a lancé vendredi un appel à la solidarité internationale pour une aide aux victimes des inondations provoquées par les fortes pluies tombées depuis début août, faisant une trentaine de morts et plus de 75.000 sinistrés.

voir le zoom : Inondations près de Niamey au NigerInondations près de Niamey au Niger
afp.com - Boureima Hama
Le Niger a lancé vendredi un appel à la solidarité internationale pour une aide aux victimes des inondations provoquées par les fortes pluies tombées depuis début août, faisant une trentaine de morts et plus de 75.000 sinistrés.
"Le gouvernement du Niger lance un appel pressant à la solidarité nationale et internationale pour venir en aide aux populations victimes d'inondations", a souligné un communiqué publié par le cabinet du Premier ministre, Brigi Rafini.
"Les inondations ont fait 26 pertes en vies humaines, 75.347 personnes affectées, 13.000 hectares de cultures inondés et des dégâts estimés à 32 milliards de francs CFA(48,8 millions d'euros)", indique le communiqué.
Selon la radio privée Anfani quatre personnes ont aussi péri il y a cinq jours dans ces inondations dans la région de Zinder (centre-est).
Le gouvernement dit ne pas disposer de moyens pour "couvrir l'ensemble des besoins des sinistrés et réduire l'impact de cette catastrophe sur les populations".
Les sinistrés ont été relogés dans des écoles, alors que la rentrée des classes est prévue dans deux semaines.
Depuis début août la quasi-totalité des huit régions du Niger sont frappées par des inondations provoquées par les fortes pluies et une crue du fleuve Niger notamment à Niamey la capitale.
Le gouvernement nigérien prévient aussi que les pluies abondantes observées au Mali voisin, en amont du fleuve Niger, sont "susceptibles d'engendrer une importante remontée des eaux" en novembre et décembre.
Et, selon les prévisions météorologiques "de fortes précipitations" sont attendues au cours des prochaines semaines.
Ces inondations font également planer le spectre d'une nouvelle crise alimentaire dans les zones les plus affectées principalement dans l'ouest, le centre et le sud.
L'ONU a averti que le Niger risquait d'être confronté cette année à une "invasion massive" de criquets pèlerins, du fait des fortes pluies qui ont favorisé l'éclosion des larves des acridiens.
Actuellement, la campagne agricole bat son plein au Niger, pays très sec, souvent confronté à de sévères crises alimentaires du fait de la sécheresse ou des dégâts causés par les criquets.