lundi 29 septembre 2014

La Mecque: deux millions de pèlerins se réunissent sous haute surveillance


Malgré les risques liés à Ebola et la guerre contre l'Etat islamique, près de deux millions de musulmans se sont rendus lundi à La Mecque, en Arabie saoudite, pour participer au grand pèlerinage annuel, le hajj.
Des centaines de milliers de pèlerins musulmans du monde entier se pressaient lundi en Arabie saoudite pour participer au hajj, le pèlerinage religieux musulman. Avec l'entrée en guerre contre les jihadistes de l'Etat islamique (EI), la sécurité a été renforcée. Et des mesures sanitaires liées à Ebola ont été prises.
"Labeyka Allahuma Labeyk" ("Me voici Dieu, à ton service"), chantaient à l'unisson des personnes âgées, le dos courbé et marchant avec une canne. D'autres, assises sur des fauteuils roulantes, se frayaient péniblement un chemin vers la Grande Mosquée de La Mecque, où des dizaines de fidèles tournaient déjà autour de la Kaaba sacrée.
Près de deux millions de personnes sont attendues, notamment d'Asie et d'Afrique, pour le grand pèlerinage annuel, appelé hajj, qui commence officiellement jeudi. Le hajj est une obligation religieuse et l'un des cinq piliers de l'islam.
Restrictions face à Ebola
L'Arabie saoudite a interdit l'entrée sur son territoire aux ressortissants de Guinée, du Liberia et de Sierra Leone, les trois pays les plus touchés par le virus Ebola qui a tué plus de 3000 personnes cette année en Afrique de l'ouest.
Cependant, le Nigeria, où huit morts ont été dénombrés, a été autorisé à envoyer des pèlerins au plus grand rassemblement de musulmans au monde. Ses ressortissants sont soumis à un test médical et leur température est prise deux fois.
Slogans idéologiques interdits
Outre les mesures sanitaires liées à Ebola, les autorités ont renforcé la sécurité, alors que le royaume saoudien, chef de file des pays arabes du Golfe, s'est engagé militairement la semaine dernière aux côtés de Washington dans la guerre contre l'EI en Syrie.
S'exprimant après une parade militaire, le ministre saoudien de l'Intérieur, le prince Mohammed ben Nayef, s'est montré rassurant dimanche. Il a affirmé que son pays était capable d'assurer la sécurité du Hajj et qu'il agirait "de manière décisive" en cas de menaces de la part de l'EI "et d'autres" groupes extrémistes.
Le prince est réputé pour sa fermeté face à Al-Qaïda, qu'il a réprimé sans merci après une série d'attaques en Arabie saoudite il y a une décennie. Mohamed ben Nayef a aussi demandé aux pèlerins d'éviter les slogans "politiques et idéologiques" pendant le hajj, selon l'agence officielle saoudienne SPA.
Bonheur paisible
L'Arabie saoudite, qui abrite les deux plus hauts lieux saints de l'islam, a mobilisé 85'000 agents pour assurer le bon déroulement du pèlerinage. En dépit des inquiétudes sanitaires liées à Ebola et au coronavirus MERS, dont le royaume est le premier foyer au monde, un sentiment de ferveur tranquille était perceptible parmi les pèlerins.

"Je n'ai jamais ressenti une telle sensation de bonheur", a témoigné Aisha, une Algérienne de 50 ans, la bouche recouverte d'un masque médical, en marchant main dans la main avec son fils Ahmed.

samedi 27 septembre 2014

Nouvelles du Hadj 1435: à la Mecque depuis samedi matin


Assalamou alaikoum wa rahmatoullah (paix et miséricorde de Dieu sur vous)!
Par la grâce d’Allah, nous sommes arrivés à la Mecque très tôt ce samedi 27 septembre 2014 en provenance de Médine la ville sainte du Prophète (prière et salut d’Allah sur lui) où nous avions passé quelques jours dans le cadre de l'accomplissement du Hadj de cette année. Signalons que les pèlerins du Niger continuent à arriver à Médine avant de continuer à la Mecque où affluent actuellement les pèlerins du monde entier. Les pèlerins accomplissent pour la plupart la Oumra dès leur arrivée à la Mecque et se désacralisent (reviennent à la  vie normale) en attendant le 8 Zoul-Hidjah 1435 (le 2 octobre 2014) pour entamer les étapes du Hadj 1435/2014 incha-Allah. Qu’Allah facilite davantage l’accomplissement du Hadj pour tous les pèlerins du monde.

Cheikh Boureima Abdou Daouda depuis la ville sainte de la Mecque (le 27 septembre 2014).

vendredi 26 septembre 2014

Une centaine d'érudits musulmans dénoncent l'Etat islamique dans une lettre ouverte

Les 126 signataires, tous sunnites, accusent l'Etat islamique d'avoir fait à tort de l'islam "une religion de dureté, de brutalité, de torture et de meurtre".

Ils condamnent les tortures, meurtres et destructions commis par l'Etat islamique dans les zones qu'il contrôle. Plus de 120 érudits musulmans du monde entier, pour beaucoup faisant autorité dans leur pays, publient une lettre ouverte de 22 pages qui dénonce les jihadistes de l'Etat islamique (EI) et réfute leurs arguments religieux.
Nihad Awad, du Conseil des relations américano-islamiques (CAIR), qui a présenté cette lettre à Washington mercredi 24 septembre, a dit espérer qu'elle soit lue par les combattants. "Leur théologie est tordue", dit-il dans une vidéo d'explication. "Ils se sont basés, à de nombreuses reprises, pour mobiliser et recruter des jeunes, sur des textes religieux classiques qu'ils ont mal interprétés et mal compris."

Qui sont les auteurs de cette lettre ?

La lettre est adressée au calife autoproclamé de l'Etat islamique, Abou Bakr Al-Baghdadi et "aux combattants et partisans de 'l'Etat islamique auto-proclamé'" mais aussi aux recrues potentielles, aux imams et à ceux aussi qui voudraient dissuader les jeunes musulmans de rejoindre l'EI.
Les 126 signataires sont tous masculins et sunnites. Ils sont originaires de nombreux pays musulmans, comme l'Indonésie ou le Maroc, mais aussi de pays où vivent des musulmans comme la France, la Belgique, les Etats-Unis et le Royaume-Uni. Si des chiites et des femmes avaient été signataires, cela aurait pu discréditer l'autorité de ce texte aux yeux des islamistes fondamentalistes auquel il s'adresse.
Parmi les signataires, figurent l'actuel et l'ancien grand mufti d'Egypte, Chaouki Allam et Ali Gomaa, le sultan nigérian de Sokoto, Muhammad Sa'ad Abubakar, et le chef de la grande organisation indonésienne Muhammadiyah, Din Syamsuddin.
Huit éminences de l'université Al Azhar du Caire, la plus haute autorité de l'enseignement sunnite, ont également signé la lettre.

Quels arguments avancent-ils contre l'Etat islamique ?

Cette longue lettre, rédigée en arabe, comporte de nombreuses citations tirées du Coran et d'autres sources de l'islam. "Vous avez fait à tort de l'islam une religion de dureté, brutalité, torture et meurtre", écrivent ces personnalités. "C'est une grosse erreur et une offense à l'islam, aux musulmans et au monde entier."
Les signataires utilisent des arguments théologiques pour réfuter les déclarations faites par Abou Bakr Al-Baghdadi et son porte-parole, Abou Mohamed Al-Adnani, pour justifier leurs actes et attirer de nouvelles recrues.
Les signataires ne se contentent pas de condamner l'assassinat des journalistes américains James Foley et Steven Sotloff et de l'humanitaire britannique David Haines, mais rejettent aussi ces actes en invoquant la tradition musulmane de protection de ceux qui servent d'émissaires entre groupes.
La lettre qualifie de "crimes de guerre atroce" plusieurs cas de meurtres de prisonniers de l'EI, 2 850 au total. Pour étayer ce point, la lettre rappelle plusieurs citations du prophète Mahomet interdisant cette pratique.
Elle souligne aussi que les Arabes de religion chrétienne et les Yazidis, adepte d'un culte ancien dérivé du zoroastrisme, sont deux "peuple du Livre" qui doivent être protégés selon la loi musulmane, la charia. Ces deux communautés ont été poussées à la fuite quand l'EI a envahi le nord de l'Irak.
"Reconsidérez vos actions, renoncez-y, repentez-vous en, cessez de faire du mal aux autres et retournez à la religion de la miséricorde", conclut la lettre.
Remarque: vous pouvez télécharger l'intégralité de la lettre en Arabe avec la liste des signataires. Cliquez ici pour la télécharger en format PDF

mercredi 24 septembre 2014

Entrée du mois de Zoul-Hidjah 1435


Le Haut Conseil de la Justice en Arabie Saoudite a annoncé que ce jeudi 25 septembre 2014 sera le premier jour de Zoul-Hidjah 1435 conformément au témoignage de plusieurs témoins oculaires intègres. Par conséquent,  la station des pèlerins à Arafa aura lieu incha-Allah le vendredi 9 Zoul-Hidjah 1435 correspondant au 3 octobre 2014 et le premier jour de la fête de Tabaski aura lieu le samedi 4 octobre 2014 incha-Allah.
Le Conseil
Notre commentaire
Qu'Allah le Très Haut facilite et accepte le Hadj de pèlerins! Qu’Il conforme tous les musulmans à Sa Sainte Volonté et qu’Il élève l’Islam et les musulmans où qu’ils se trouvent.
Sachez que nous sommes désormais dans les meilleurs jours de l'année comme le Prophète çallallahou alaihi wa sallam a dit: «Il n’y a pas de jours durant lesquels la bonne œuvre est plus aimée d’Allah que pendant ces dix premiers jours de Zoul-Hiddjah...». Rapporté par Alboukhâry.
Voici ci-dessous l’intégralité du communiqué en Arabe
القرار رقم (63 / هـ) وتاريخ 9 / 11- 1/ 12/ 1435هـ
 الحمد لله وحده والصلاة والسلام على نبينا محمد وعلى آله وصحبه وبعد: فقد عقدت المحكمة العليا بمقرها بمدينة الرياض جلسة مساء هذا اليوم الأربعاء التاسع والعشرين من شهر ذي القعدة ليلة الخميس الأول من شهر ذي الحجة لهذا العام 1435هـ حسب تقويم أم القرى، متحرية ما يردها من المحاكم عن رؤية هلال شهر ذي الحجة لهذا العام 1435هـ. وبعد الاطلاع على ما وردها من المحاكم ولجان الترائي في مناطق المملكة بهذا الخصوص، فقد ثبت لدى المحكمة العليا رؤية هلال شهر ذي الحجة مساء هذا اليوم الأربعاء التاسع والعشرين من شهر ذي القعدة عام 1435هـ بشهادة عدد من الشهود العدول. وبهذا يكون يوم غدٍ الخميس الموافق للأول من شهر ذي الحجة عام 1435هـ حسب تقويم أم القرى الموافق الخامس والعشرين من شهر سبتمبر ـ أيلول ـ من عام 2014م هو غرة شهر ذي الحجة لهذا العام 1435هـ، والوقوف بعرفة يوم الجمعة الموافق للتاسع منه ويوافق للثالث من شهر أكتوبر ـ تشرين الأول ـ عام 2014م، وعيد الأضحى المبارك يوم السبت الذي يليه.
 والمحكمة العليا إذ تعلن ذلك لعموم المسلمين لتسأل الله العلي القدير أن يوفقهم للعمل بما يرضيه، ويتقبل منهم صالح أعمالهم، ويتجاوز عن سيئاتهم، وييسر لحجاج بيته سبل أداء حجهم، وأن ينصر دينه، ويعلي كلمته، إنه سبحانه سميع مجيب. وصلى الله وسلم على نبينا محمد وعلى آله وصحابته أجمعين.
 رئيس وأعضاء المحكمة العليا
 عضو
 عبدالعزيز بن إبراهيم الحصين د. عبدالإله بن عبدالعزيز آل فريان سليمان بن إبراهيم الحديثي
 عضو
أحمد بن حمد المزروع محمد بن شريم الشعبي عبدالله بن عبدالرحمن القاسم
 عضو
 سعد بن محمد الغامدي عبدالعزيز بن عبدالله السبيعي
رئيس المحكمة العليا
غيهب بن محمد الغيهب


Hadj 1435/2014

Pèlerins du Niger au hangar Hadj à Niamey, le 23/9/2014
Par la grâce d’Allah nous sommes depuis hier mardi 23 septembre 2014 à Médine en Arabie Saoudite dans le cadre de l’organisation du Hadj Edition 1435/2014. Qu’Allah facilite l’arrivée en lieux saints de tous les pèlerins inscrits, qu’Il leur facilite l’accomplissement du Hadj afin qu’il soit un Hadj Mabrour (Hadj pieux)! Qu’Il donne l’occasion aux musulmans qui n’ont pas encore accompli ce cinquième pilier de l’Islam, de le faire prochainement. Qu’Allah nous bénisse tous et bénisse nos pays et leurs efforts!

Cheikh Boureima Abdou Daouda depuis Médine (Arabie Saoudite), le 24 septembre 2014.

jeudi 18 septembre 2014

Les musulmans américains veulent mettre hors d’état de nuire John Guandolo, le redoutable théoricien du complot


Parmi les artisans de la haine, dont les contrevérités assénées sans scrupule et les prédictions apocalyptiques lues dans d’obscures boules de cristal font régner un climat des plus anxiogènes, John Guandolo, le théoricien américain de la conspiration et prophète de malheur, se distingue par ses petits arrangements permanents avec la vérité qui noircissent l'islam à dessein.
Sa présence néfaste annoncée dans l’Arizona, le 19 septembre prochain, dans le cadre d’un colloque placé sous l’égide du comté de Maricopa, au titre qui fait froid dans le dos "Comprendre la menace", était une perspective cauchemardesque pour l’influente association américano-islamique CAIR, qui a fait plus qu’alerter sur la dangerosité de ce triste sire, elle a tout mis en œuvre pour l’empêcher d’infecter les esprits par le venin du mensonge.
"Tout procureur ou officier de police dont la vision du monde a été influencée et pervertie par l'islamophobie viscérale et les fallacieuses théories de cinquième colonne verte de John Guandolo sont inévitablement méfiants et soupçonneux envers chaque musulman", ne cesse de dénoncer Ibrahim Hooper, le directeur de la communication du CAIR, après avoir interpellé directement le ministère de la Justice afin de l’exhorter à emboîter le pas à l’Etat de Virginie et du Kansas qui, plus tôt cette année, ont fait de John Guandalo un conférencier indésirable sur leurs terres.
"Le ministère de la Justice doit intervenir pour éviter que les droits civils de la communauté musulmane de l’Arizona ne se réduisent comme peau de chagrin dans les tribunaux sous l'effet de cette propagande odieuse, et garantir aux justiciables musulmans l’impartialité et l’égalité de traitement auxquelles ils ont droit", a-t-il plaidé avec force, en appelant à ce que le statut de persona non grata puisse désormais précéder ou suivre à la trace John Guandalo.
Semeur de trouble tonitruant, qui a fait sien l’adage « plus c’est gros, plus ça passe », John Guandolo affirme haut et fort à toutes les tribunes que le directeur de la CIA est un "agent secret musulman" à la solde de l’Arabie saoudite tout en déniant aux américains de confession musulmane la liberté de culte et les libertés individuelles majeures garanties par le Premier amendement de la Constitution. Traînant derrière lui une réputation sulfureuse, celui-ci a été classé d’office dans la catégorie des activistes redoutables et peu recommandables par le Southern Poverty Law Center, une organisation chargée de surveiller les 1007 groupes haineux actifs recensés sur le territoire américain et de débusquer ceux qui sont en gestation.
A l’avant-garde du combat contre les propagandistes islamophobes qui écument les plateaux de télévision et font avaler leurs couleuvres dans les médias, dans de vénérables institutions, dans des colloques de haut vol, voire dans des salons feutrés, le CAIR a rejoint, en août, une coalition de 75 groupes entrée en résistance contre l’utilisation banalisée de matériel de formation anti-musulmans au sein de l’armée, de la police et jusque dans certaines antichambres du pouvoir.
Unies par la même préoccupation majeure, ces associations serrent les rangs pour en finir avec les scandales liés à la projection de vidéos d’épouvante, telles que celle intitulée « The third Jihad : la vision de l’islam radical pour l’Amérique » qui a conditionné les futurs officiers de police de New York tout au long de 2012, et à la diffusion de brochures calomnieuses et très offensantes pour les musulmans, qui ont fait monter l’adrénaline au sein du FBI et enfiévré ses agents au cours des mois passés.  

mercredi 17 septembre 2014

Arabie: le Conseil des ulémas contre tout ralliement aux jihadistes

La plus haute autorité religieuse en Arabie saoudite a mis en garde mercredi les Saoudiens contre leur ralliement à des groupes jihadistes et exhorté les autorités à sévir contre ceux qui recrutent pour ces groupes.
Dans un communiqué, le Conseil des grands ulémas proclame qu'"il est interdit (en vertu de la Charia) d'aller combattre dans les zones de conflit", ajoutant que "l'Etat devrait poursuivre en justice les incitateurs (...) qui encouragent la sédition". Le Conseil, qui se réfère à ceux qui recrutent en Arabie saoudite des volontaires pour rejoindre les rangs des jihadistes en Irak et en Syrie, s'est exprimé un mois après que son président, le grand mufti cheikh Abdel Aziz Al-Cheikh, ait classé el-Qaëda et le groupe Etat islamique (EI) comme "l'ennemi numéro un de l'islam". L'autorité religieuse confirme ainsi son hostilité envers les jihadistes ultra-radicaux de l'EI, connus pour leur brutalité pratiquée "au nom du jihad", ou guerre sainte, sur les territoires qu'ils contrôlent en Syrie et en Irak.
"Le terrorisme n'a rien a voir avec le jihad mené au nom d'Allah. L'islam n'a rien à voir avec cette doctrine déviante", souligne le Conseil. Outre el-Qaëda et l'EI, il cite aussi comme groupes "terroristes" le mouvement chiite libanais Hezbollah, la rébellion chiite d'Ansaruallah, dite houthie, au Yémen, et Assaïb Ahl Al-Haq en Irak. "Les actes terroristes comme ceux perpétrés par des groupes tels que l'EI, el-Qaëda, Assaib Ahl Al-Haq, le Hezbollah et les Houthis, ainsi que les crimes terroristes commis par l'occupation israélienne (...) sont tous haram (illicites) et criminels", dénonce le conseil...

samedi 13 septembre 2014

Assiri: Nous avons besoin des efforts de nos ulémas pour renforcer la ligne de la modération

Le mufti Abdellatif Dériane recevant des mains de l’ambassadeur d’Arabie saoudite, Ali Aouad Assiri, une lettre du ministre saoudien des Affaires islamiques et des Wakfs. Photo Dalati et Nohra

L'ambassadeur d'Arabie saoudite, Ali Aouad Assiri, a réitéré le soutien de son pays au Liban, affirmant que le roi Abdallah ben Abdelaziz « accorde une attention particulière au Liban et à son peuple ». M. Assiri, qui avait reçu une délégation de l'Union des associations des familles beyrouthines, a affirmé que les événements de la région « ne reflètent pas la vraie image de l'islam ». « Nous avons besoin des efforts de nos ulémas pour renforcer la ligne de la modération, a-t-il ajouté. Cette étape nécessite que les dirigeants libanais fassent preuve de responsabilité et de sagesse pour préserver la coexistence nationale. »
Par ailleurs, M. Assiri a transmis au mufti de la République, cheikh Abdellatif Dériane, une lettre du ministre saoudien des Affaires islamiques et des Wakfs, ainsi qu'une invitation pour visiter l'Arabie saoudite. À l'issue de l'entretien, l'ambassadeur saoudien a affirmé que son pays est en faveur de l'accélération du processus d'élection d'un nouveau chef de l'État. Il a en outre noté que l'Arabie est également prête à aider à « lancer un dialogue constructif entre les différentes forces politiques » dans le but de « sauver le Liban ».
De son côté, le mufti Dériane a affirmé qu'il n'épargnera aucun effort visant à « unifier les rangs des musulmans » et à « renforcer la coexistence nationale afin de protéger la scène intérieure et de garder le Liban à l'abri des dangers».
SOURCE

lundi 8 septembre 2014

Un ex-député allemand l’affirme: "les musulmans n’ont causé aucun mal au cours des deux siècles passés"


Ce rappel historique édifiant date de 2013 et prend une résonance particulière à la lumière d’une géopolitique mondiale toujours aussi funeste, aux enjeux et intrications rendus impénétrables par les artisans du chaos.
Ancien député chrétien-démocrate de Rhénanie-Palatinat au Budestag (1972-1990), Jürgen Todenhöfer est un de ces rares bâtisseurs de ponts avec les pays musulmans, qui bat en brèche la vision néo-coloniale de nombre de politiciens européens et occidentaux, faite d’amalgames et de contre-vérités historiques constamment ravivés, auxquels s’ajoutent une amnésie collective et l’ignorance banalisée.