Qounoûtoun-nawâzil
ou invocation circonstancielle contre les épreuves
C’est
une Sounnah (pratique) confirmée du Prophète çallallahou alayhi wa sallam
(prière et salut d’Allah sur lui), qui l’avait pratiquée à travers toutes les
cinq prières quotidiennes comme cela est reporté des sources authentiques. Il n’y
a cependant aucun argument qui prouve que le Prophète l’avait pratiquée au
cours de la prière de vendredi. Au contraire, il avait demandé la pluie dans le
sermon de vendredi comme cela est connu à partir des sources authentifiées.
Ainsi,
il est permis aux musulmans de procéder à cette invocation en cas d’épreuves
qui les touchent directement ou qui touchent d’autres musulmans ailleurs comme
la guerre, l’épidémie, les conflits internes…
On
invoque Allah avec des termes spécifiques à chaque cas d’épreuve en insistant
sur sa dissipation et sans être long dans l’invocation.
On
dit l’invocation à haute voix en se relevant de l’inclinaison dans la dernière
Rakat de la prière. Quand on finit d’invoquer, on se prosterne.
Il
est permis à l’Imâm de lever les mains durant l’invocation ainsi qu’aux Ma’moûms
(ceux qui prient derrière lui), ces derniers peuvent dire «Amîn c’est-à-dire
qu’Allah exauce» à l’invocation de l’Imâm.
On
dit cette invocation chaque fois que de besoin jusqu’à dissipation de l’épreuve
ou des épreuves.
Que
Dieu descende Sa paix, Ses Miséricordes et Ses bénédictions sur nous, le pays
et l’Humanité et nous protège davantage contre tout ce dont nous avons peur
ici-bas et dans l’au-delà!
Cheikh
Boureima Abdou Daouda
Niamey,
le 13 mai 2015.
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