vendredi 29 avril 2016

Au Liban, 25% des musulmans estiment que les lois devraient suivre le Coran


25% des musulmans libanais estiment que les lois devraient strictement respecter les préceptes du Coran, selon une enquête du Pew Research Center publiée mercredi, menée en avril et mai 2015 au Liban ainsi que dans neuf autres pays comptant une importante population musulmane.
15% des personnes interrogées au Liban estiment que les lois de leur pays devraient suivre scrupuleusement les préceptes du Coran. 37% des personnes interrogées estiment que les lois libanaises devraient respecter les valeurs et les principes de l'islam, alors que 42% des sondés estiment que les lois ne devraient pas être influencées par le Coran. A noter que 55% des personnes interrogées se sont identifiées comme musulmans.
A titre de comparaison, plus de la majorité des personnes interrogées en Malaisie, en Jordanie et dans les Territoires palestiniens considèrent que les lois doivent suivre le Coran. La palme revient au Pakistan, où 78% des sondés estiment que le Coran doit être la base de la législation de leur pays.
En Turquie, seuls 13% des personnes interrogées pensent cela.

Dans les détails, 27% des sunnites libanais estiment que la loi doit strictement suivre le Coran. 24% des membres de la communauté chiite et 3% des chrétiens partagent cet avis.
56% des chiites estiment, pour leur part, que la législation doit respecter les valeurs et les principes de l'islam. 34% des sunnites et 25% des chrétiens pensent la même chose.
59% des membres de la communauté chrétienne estiment que la loi ne doit pas être influencé par le Coran. 37% des sunnites et 19% des chiites interrogés ont exprimé la même opinion.

Sur la tranche d'âge 18-29 ans, la moitié des Libanais interrogés estime que le Coran ne doit pas influer sur les lois, tandis que 36% des Libanais âgés de 50 ans ou plus ont donné le même avis.
Le critère du niveau de l'éducation est également discriminant. 46% des Libanais interrogés ayant suivi des études secondaires ou supérieures ont déclaré que les lois ne devraient pas être influencés par le Coran. Seuls 37% des personnes moins éduquées pensent la même chose.
Au Liban, certains domaines du statut personnel sont régis par chacune des 18 communautés religieuses du pays et non par l’État.

jeudi 14 avril 2016

Discours du Roi du Maroc adressé à la 13e Conférence islamique d'Istanbul


Dans un discours adressé à la 13e Conférence 
islamique au sommet qui se tient à Istanbul
Sa Majesté le Roi appelle à des stratégies et des programmes de réforme appropriés pour faire face aux voix hostiles à l'Islam s'élevant en Occident
Voici le texte intégral du Discours Royal dont lecture a été donnée par le ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Salaheddine Mezouar :
«Excellence, Monsieur Recep Tayyip Erdogan, Président de la République de Turquie, Président du treizième Sommet islamique, Majestés, Excellences, Altesses, Excellence, Monsieur Iyad Madani, secrétaire général de l'Organisation de la coopération islamique, Mesdames, Messieurs,
Nous souhaitons tout d'abord adresser nos félicitations à Son Excellence Monsieur Recep Tayyip Erdogan, Président de la République de Turquie, dont le pays assume pour la première fois la présidence du Sommet islamique, en sa treizième session, ce qui apportera une valeur ajoutée à l'Action islamique commune et confortera “l'unité et la solidarité pour la justice et la paix”, comme énoncé dans la devise de la présente session.
Nous tenons également à exprimer nos remerciements sincères à Son Excellence Monsieur Abdelfattah al-Sissi, Président de la République arabe d’Égypte sœur, pour les efforts qu'il a déployés personnellement, et pour les actions menées par l’Égypte, lors de sa présidence de la 12e session du Sommet islamique, en faveur des justes causes islamiques.
Majestés, Excellences, Altesses, Mesdames, Messieurs,
Notre réunion aujourd'hui se tient dans une conjoncture marquée par l'éruption de crises concomitantes dans certains États de l'OCI, notamment la Syrie, le Yémen, l'Irak et la Libye. Outre l'exacerbation de ces crises au niveau national et l'aggravation de leurs retombées au plan régional, l'on assiste à une montée des démons du sectarisme et de la division et à une recrudescence de l'extrémisme et du terrorisme. Il est donc impérieux d'identifier les facteurs ayant conduit à cette situation malsaine, porteuse de multiples dangers, et de déterminer les raisons qui font que le monde islamique en constitue une source, mais aussi une cible à la fois.
Ce qui confère une importance accrue à ces interrogations, ce sont les tentatives de certaines parties, ici et là, visant à exploiter cette situation précaire pour attiser les velléités séparatistes, ou redessiner la carte du monde islamique. Ces tentatives reposent sur des bases faisant l'impasse sur l'Histoire et les identités, reniant les particularismes et les attributs spécifiques. Elles traduisent des visées d'immixtion dans le destin des nations et de mise en danger de la sécurité et la stabilité mondiales. Pour autant, la situation actuelle ne saurait être une fatalité incontournable pour la Oumma islamique. Dépositaire des valeurs spirituelles sublimes et du message de discernement et de modération, l'Histoire retient à l'actif de cette Oumma les contributions précieuses qu'elle a apportées à la construction de la civilisation humaine.
Ce sont précisément ces valeurs qui ont raffermi les principes de coexistence et de tolérance dans les religions. Elles ont consolidé le respect des minorités dans nos sociétés musulmanes, au sein desquelles des populations de diverses origines se sont intégrées dans le cadre d'une identité civilisationnelle, fondée sur le pluralisme et la diversité, comme l'atteste l'Histoire.
La situation s'est détériorée davantage avec la montée, ces dernières décennies, dans les sociétés occidentales, de courants hostiles à l'Islam et avec la culture de la peur, de la méfiance et de la haine à l'égard des minorités musulmanes. Il s'agit, en particulier, d'immigrés issus de nos pays respectifs et vivant au sein de sociétés imprégnées des valeurs de respect des droits de l'Homme, notamment, et au premier chef, celles de la bienveillance, la tolérance, la solidarité et l'assistance mutuelle.
En outre, des voix hostiles à l'Islam se sont élevées en Occident, attisant les sentiments de haine et mobilisant l'opinion publique occidentale contre cette religion, à la faveur d'une islamophobie grandissante et fort inquiétante. La connaissance des causes derrière cette situation, leur évaluation, avec impartialité et en profondeur, ainsi que la détermination objective des responsabilités historiques, aux niveaux local, régional et international, voilà ce qui est de nature à frayer la voie pour dépasser cette conjoncture délicate. Il faudra, à cet effet, établir et mettre en œuvre les stratégies et les programmes de réforme appropriés, dans le plein respect des spécificités nationales et sur les bases de solidarité et de coopération au sein de l'espace régional et au niveau international.

Majestés, Excellences, Altesses, Mesdames, Messieurs,
Pour être unis, il n'est pas requis que nos capacités et nos moyens respectifs de membres de l'Organisation de la coopération islamique soient identiques, si nos principes, nos valeurs et nos objectifs sont les mêmes, tel que nous les avons définis dans la Charte de l'Organisation. Quant à notre force en tant que regroupement quasi mondial comptant plus d'un milliard de musulmans, elle s'accroît à mesure que nous réussissons à exploiter les opportunités de complémentarité qui s'offrent à nous, et que nous tirons profit de notre histoire et des expériences des autres ensembles qui ont atteint des niveaux avancés d'intégration et de construction commune.

Dans ce contexte, l'intensification de la coopération Sud-Sud, fondée sur la confiance, le réalisme et les intérêts mutuels, et l'élargissement de son champ entre les membres de notre Organisation, notamment par le partage des expériences dans tous les domaines, sont propres à développer l'échange entre nos pays et à renforcer la solidarité entre les strates de nos sociétés. Le but est de rehausser nos capacités productives et de consolider nos économies en vue d'assurer les conditions d'une vie digne et de répandre le bien-être au profit de nos peuples.
Si le précédent Plan décennal de l'Organisation a contribué à l'accroissement significatif des échanges commerciaux entre les États membres, notre espoir est grand que son nouveau Plan d'action, directif et global, dont l'adoption est prévue au cours de notre réunion, nous permette de décupler les volumes d'échanges. Nous saluons tout ce à quoi notre réunion pourrait appeler pour développer nos regroupements économiques dans la perspective de créer une zone de libre-échange au sein de notre espace islamique, une zone qui incarne l'esprit de solidarité et qui forme le socle du développement durable faisant de l'élément humain son moteur et sa finalité, comme nous y avons appelé auparavant dans Notre Discours du Sommet de Dakar.
Majestés, Excellences, Altesses, Mesdames, Messieurs,
Nous disposons d'une autre source de force, en l'occurrence notre foi dans la justesse de notre première Cause : celle d'Al-Qods et de la Palestine, ainsi que l'idéal unitaire qui nous rassemble autour d'elle. Partant de Nos responsabilités de Souverain du Royaume du Maroc, et en Notre qualité de Président du Comité Al-Qods, issu de l'Organisation, Nous réitérons la mobilisation du Maroc, de son Roi, de son gouvernement et de son peuple, pour défendre Al-Qods et la Palestine avec les différents moyens politiques, juridiques et pratiques disponibles.
En tant que Président du Comité Al-Qods, qui constitue une force de proposition et une instance dédiée à la mobilisation rapide et au déploiement des outils nécessaires pour œuvrer sur le terrain à défendre Al-Qods, Nous nous sommes attaché à adopter une approche combinant les actions, les positions politiques et les démarches diplomatiques et la mise en lumière des droits légitimes d'une part, et, d'autre part, l'action sur le terrain qui prend forme à travers des projets concrets réalisés par l'Agence Baït Mal Al-Qods Acharif pour soutenir les Maqdissis et sauver Al-Qods, qui est la quintessence et la clé du conflit.
Dans ce cadre, Nous saisissons cette occasion pour réitérer notre appui à l'appel lancé par Notre Frère, Son Excellence Monsieur Mahmoud Abbas, Président de l’État de Palestine, pour la tenue d'une conférence internationale de paix en vue de mettre un terme à l'Occupation israélienne. Il s'agit d'une étape essentielle pour mettre fin à cette situation dramatique et explosive en Palestine et restaurer l'espoir de parvenir à un règlement pacifique, juste et global, axé sur la solution à deux États. Nous renouvelons également notre appui à l'Initiative française visant à ramener les parties palestinienne et israélienne à la table des négociations et, partant, à mettre fin à l'Occupation israélienne de la terre palestinienne selon un échéancier clair.
Nous nous efforçons, dirigeants et peuples, à soutenir nos frères palestiniens pour leur permettre d'instaurer l’État de Palestine sur les frontières du 4 juin 1967, avec Jérusalem-Est comme capitale, conformément aux références des résolutions de la légalité internationale, comme nous l'avons souligné au cours de notre cinquième Sommet extraordinaire, tenu le mois dernier à Jakarta. Nous devons également poursuivre avec la même détermination notre mobilisation pour porter secours à Al-Qods et la préserver de la politique de judaïsation systématique qui s'y pratique quotidiennement sur le terrain et accompagner les priorités des Maqdissis et leurs besoins renouvelés.
Soutenir l'Agence Baït Mal Al-Qods est devenu l'une des nécessités que requiert notre action au sein de l'Organisation, de sorte que notre foi dans la solidarité et la coopération avec les Maqdissis soit traduite par la réalisation de projets constructifs, notamment en ce qui concerne l'appui aux familles défavorisées et la mise en place de structures de service public dans les domaines de l'enseignement et de la santé. Puisse Dieu guider nos pas pour défendre nos causes justes, servir nos pays et assurer la sécurité et le développement à nos peuples.
“Dis: Œuvrez, Dieu Son prophète et les croyants verront vos œuvres”». Véridique est la parole de Dieu.

mercredi 13 avril 2016

Résumé de la visite-Oumra de la délégation nigérienne




Du 23 mars 2016 au 4 avril 2016, une délégation nigérienne de 28 personnalités, a effectué une visite suivie d’une Oumra à Médine et à la Mecque, aux frais du Serviteur de Deux Saintes Mosquées Sa Majesté le Roi Salman ibn Abdil-Aziz Al-Saoud. La délégation était composée des Leaders Religieux et des acteurs de la société civile et des médias. Le DG du Groupe Bonferey Mr Moustapha Abdouramane Zongoma qui faisait partie de la délégation, a fait un résumé de cette visite-Oumra, diffusé au journal de 21h de la télévision Bonferey, le lundi 11 avril 2016.

mardi 12 avril 2016

Réaction de Cheikh Boureima Abdou Daouda à la formation du nouveau gouvernement du Niger

Il y a 6 ans jour pour jour, je réagissais (sur Facebook) à la création du Conseil Consultatif National, je me permets donc de paraphraser cette réaction à l’occasion de la formation du nouveau Gouvernement du Niger issu des élections du 21 février et du 20 mars 2016.
Comme vous le savez, le nouveau Gouvernement tant attendu vient d’être mis en place, à cette occasion qui marque un tournant décisif dans l’histoire du Niger, nous prions Allah le Très Haut, le Décideur Absolu dont les décisions ne souffrent pas de changement ni de réplique, de conformer ce nouveau Gouvernement à ce qu’Il aime et agrée, à ce qui est utile et profitable au pays et à ses fils! Qu’Il fasse en sorte que les membres de ce Gouvernement, réalisent qu’ils ont été avant tout choisis et nommés par la Volonté de Dieu, qu’ils appréhendent donc à sa juste valeur l’énormité de la mission qui leur a été confiée! Qu’Allah leur fasse prendre conscience ainsi de la lourde responsabilité qui pèse sur leurs épaules, qu’Il éclaire leurs réflexions et qu’Il bénisse les travaux qu’ils auront à faire! Qu’Il leur fasse prendre aussi conscience qu’ils ont l’obligation de mettre l’intérêt supérieur de la Nation au-dessus de leurs intérêts partisans et personnels! Et qu’Il les aide à faire preuve de déontologie et de courtoisie dans leurs discours! Qu’Il les aide enfin à être à la hauteur des attentes des cœurs et des yeux tournés vers eux ici et ailleurs! 
Certes, le nombre des membres de ce nouveau Gouvernement paraît pléthorique aux yeux de certains mais s’il répond à un souci de satisfaire les uns et les autres, pour qu’il y ait plus de stabilité et de cohésion nationales, l’objectif est alors à saluer car le pays a plus que jamais besoin de paix et de tranquillité pour s’atteler à ses vrais problèmes dont le sous-développement, la pauvreté, l’insécurité, les maladies, les problèmes de l’éducation…
S’il y a une cause pour laquelle on peut les féliciter, c’est bien entendu la confiance que les plus hautes autorités ont placée en eux, sinon ils ne mériteraient des félicitations qu’à la fin de leur mandat, quand ils auront accompli loyalement leur mission. 
Que tous les fils de ce pays épris de son amour, de son bien et de son unité, prient pour que Dieu guide les pas de ce nouveau Gouvernement (qui constitue notre pont commun vers d’autres horizons) et qu’Il aide les Nigerois à aimer leur pays, à vivre pour leur pays et à travailler pour leur pays pour le faire sortir de l’état de retard dans lequel il est plongé; afin qu’il retrouve sa vraie indépendance sur tous les plans! 
Qu’Allah le Très Haut bénisse le Niger et ses fils où qu’ils se trouvent! Qu’Allah descende davantage Sa protection, Ses miséricordes et Ses bénédictions sur le Niger et les Nigerois et qu’Il fasse que l’unité, la paix, la sécurité et la prospérité, règnent toujours dans ce pays! Alloumma amîn!
Cheikh Boureima Abdou Daouda

Niamey, le 12avril 2016

mardi 5 avril 2016

Retour à Niamey

Réunion de la délégation nigérienne avec les organisateurs à la Mecque


Par la Volonté et la grâce d’Allah, nous sommes de retour au pays dans la nuit du dimanche au lundi 4 avril 2016, après douze jour d’absence durant lesquels nous avons été à Médine la ville du Prophète Mouhammad prière et salut d’Allah sur lui et à la Mecque pour accomplir la Oumra et cela sur invitation du Roi Salman bn Abdil-Aziz, qu’Allah le récompense pour cela ainsi que tous ceux qui ont contribué à l’organisation de ce programme notamment l’Ambassade d’Arabie Saoudite au Niger.
Réunion de la délégation nigérienne avec les organisateurs à la Mecque

Merci pour tous vos encouragements et invocations et qu’Allah accepte de nous et de vous les bonnes œuvres et pardonne les mauvaises!
Je voudrais signaler que notre déplacement s’est effectué par des vols réguliers (Ethiopian Airlines, Saudia Airlines et Royal Air Maroc). Notre déplacement a coïncidé avec la Oumra Famille organisée par l’Agence Almanasik mais il s’agit de deux déplacements différents.
Cheikh Boureima Abdou Daouda

Niamey, le 4 avril 2016.

vendredi 1 avril 2016

Suite du séjour à la Mecque des invités du Roi


Quelques membres de la délégation du Niger

Excursion à 50 km de la Mecque
Dans l’après-midi du mercredi 30 mars 2016, les invités du Roi Salman bn Abdil-Aziz pour la Oumra et la Visite ont effectué une sortie au niveau des Lieux Saints de l’Islam à savoir: Mina, Mouzdalifa et Arafa, avant de se rendre dans un campement touristique à 50 km de la Mecque sur la route de Tâ-if. Là, les curieux et les courageux d’entre eux, ont eu l’occasion de monter dans des voiturettes pour escalader les montagnes et dans des TELEFRIC (voitures par câble) montant jusqu’à une altitude de 2000 mètres.  
Cheikh Boureima Abdou Daouda dans une voiturette pour escalader les montagnes

Ils ont ensuite assisté à une soirée culturelle très divertissante mêlée à des concours entre les pays.  La sortie a fini par un dîner dans le restaurant du campement touristique.
Il faut préciser que ces invités sont au nombre de 250 venus de dix pays africains: Bénin, Cameroun, Congo, Ghana, Madagascar, Mozambique, Ouganda, Niger, Nigeria et Tanzanie.




Cheikh Abdour-Rahmân Assoudaiss chez les invités du Roi

Dans la nuit du jeudi 31 mars 2016, après la prière d’Ichâ, les invités du Roi Salman bn Abdil-Aziz pour la Oumra et la Visite, ont eu l’honneur de recevoir le Cheikh Abdour-Rahmân Assoudaiss l’un des Imams de la Mosquée Sacrée de la Mecque et Président des Affaires de Deux Saintes Mosquées (celle de la Mecque et celle de Médine). Il a souligné dans le Mot qu’il a prononcé que l’Afrique fait partie du berceau de l’Islam avec l’émigration des premiers musulmans en Abyssinie sans oublier Bilal (l’éthiopien) qui fut le Muezzin du Prophète. Il a rappelé le Hadîs ou parole du Prophète prière et salut d’Allah sur lui: «O hommes! Certes, votre Seigneur est unique, votre père (Adam) est unique. Il n’y a point de mérite auprès d’Allah ni privilège pour un arabe sur un non-arabe, ni pour un non-arabe sur un arabe; ni pour un blanc sur un noir, ni pour un noir sur un blanc, hormis par la piété».
Il a prodigué des sages conseils et recommandations aux invités en leur demandant de faire l’unité, d’éviter les causes de la division et d’œuvrer pour montrer au monde entier que l’Islam est la religion de paix, de miséricorde et d’entraide, contrairement à ce que certains groupuscules se réclamant à tort de l’Islam, cherchent à montrer.
Il a prié pour la paix pour tous en général et pour les pays africains en particulier. Il a terminé son intervention par la récitation (très attendue) d’un verset coranique qui rappelle l’égalité des êtres humains devant Allah: «Ô hommes! Nous vous avons créés d'un mâle et d'une femelle, et Nous avons fait de vous des nations et des tribus, afin que vous vous connaissiez mutuellement. Certes, le plus noble d'entre vous, auprès d'Allah, est le plus pieux. Allah est certes Omniscient et Grand-Connaisseur». Sourate 49, verset 13.

Cheikh Boureima Abdou Daouda

La Mecque, le 1er avril 2016.